SAtedI

Bonsoir

Je suis un jeune étudiant au lycée, un garçon comme tant d'autre... ou presque. Quelque mots pour me qualifier : réservé, étourdi, maladroit, sensible, hypersensitif, antisocial, hypersocial, altruiste, empathique, observateur, attentionné, perfectionniste... et probablement aspie.

Malgré mon affection pour les gens et ma soit-disante "normalité" du point de vu extérieur, je me soupçonne fortement etre Asperger.
Pourquoi ?

J'ai commencé à parler soudainement vers 4-5 ans avec l'appuie d'un soutient orthophonique. De là se sont présentés quelques troubles : troubles de l'attention, précocité, dysphasie, dyslexie, dysgraphie, dysblablabla...
J'ai du tout apprendre "scientifiquement" ce qu'on est sensé apprendre instinctivement, et avec de la persévérance mon autisme ne se voit quasiment plus, au profit d'une certaine façon d'être.

J'aimerai savoir si ça vaut la peine d'être diagnostiqué quand il peut passer inaperçu et savoir comment ça se passe

Merci

Marshall

Bienvenue Marshall.

Marshall a écrit :J'aimerai savoir si ça vaut la peine d'être diagnostiqué quand il peut passer inaperçu et savoir comment ça se passe

Bien-sûr que ça vaut la peine. Savoir avec plus de certitude qui on est permet de se contrôler en partie, de mieux connaître ses limites.
Comment ça se passe dépend de l'endroit où tu te trouves. N'hésite pas à donner ta géolocalisation.

Je ne serai pas aussi categorique d'Ozone, je m'explique :

Faut que tu fasses la balance entre ce que tu fais a l'heure actuelle, les avancees que tu fais, les questions que tu te poses.

Surtout poses toi la question : Est ce que je suis pret a l'accepter en tant qu'information et non pas en tant qu'excuse.

J'ai vu beaucoup d'adultes regresses a une vitesse folle parce qu'elles savaient qu'elles avaient un handicap, des personnes tout a fait adaptees et vivant "normalement" regressees jusqu'a ne plus savoir acheter une baguette de pain seule....

Alors reflechis bien, peses bien le pour et le contre de savoir et prepares y toi mentalement.

Personnellement j'ai ete au diag pour savoir de quel handicap je "souffrais" car je savais que j'etais handicape vu que j'etais suivi depuis le plus jeune age, mais je n'arrivais pas a savoir quoi. Donc deja j'avais franchis l'etape importante de l'acceptation de cet etat de fait.

En fait j'ai jamais reellement accepter cet etat de fait, c'est une bagarre permanente, comme je l'ai dit a plusieures reprises, je donnerai tout pour etre "NT". Le jour ou j'arreterai la bataille, je sais que je n'avancerai plus en me trouvant comme excuse j'suis comme ca et point final. Et ca jamais je l'accepterait.

Voila pourquoi je te le repetes : reflechis bien avant de le faire et prepares toi y mentalement, acceptes le fait que tu ai un handicap et surtout ne te serts pas du diag comme bouclier, car la tu risques d'avoir une forte regression.

Bon courrage et bienvenue sur Satedi

Merci de votre accueil
Personnellement je le prend plus pour une façon d'être que d'un handicap, donc ne vous en faites pas pour moi je ne risque pas de laisser me dépendre de ma singularité, hormis les avantages qu'elle puisse fournir ^^.
La question que je me pose est comment prendront les personnes qui auront mon soit-disant handicap sur la conscience, notamment dans les études et le monde du travail ?

EDIT : a oui au fait je vis dans l'Aisne pas loin de la frontière Belge

Marshall a écrit :je le prend plus pour une façon d'être que d'un handicap

J'aime bien cette approche.

Marshall a écrit :comment prendront les personnes qui auront mon soit-disant handicap sur la conscience, notamment dans les études et le monde du travail ?

Pourquoi l'auraient-elles sur la conscience ? Jamais elles ne seront responsables de son existence. Comment elles le prendront dépendra de leur ouverture d'esprit, j'imagine ? Ou alors tu veux parler du risque qu'elles le découvrent ?
Ce qui revient au même, en fait.

Je dis ça parce que l'autisme dans l'esprit des gens est synonyme de handicap social, de replie sur soi et de déficit mental

0z0ne a écrit :

Marshall a écrit :comment prendront les personnes qui auront mon soit-disant handicap sur la conscience, notamment dans les études et le monde du travail ?

Pourquoi l'auraient-elles sur la conscience ? Jamais elles ne seront responsables de son existence. Comment elles le prendront dépendra de leur ouverture d'esprit, j'imagine ? Ou alors tu veux parler du risque qu'elles le découvrent ?
Ce qui revient au même, en fait.

* Sous entends tu par là que tu as été victime de moqueries voir une sorte de " tête de turc" ???

J'entend par là te faire traiter de tous les noms ......

J'ai connu ça et lorsque j'ai su que j'étais SA j'ai maudit les gens qui m'ont fait souffrir . J'ai eu une sorte de fash back qui m'a fait beaucoup de mal mais me suis "relevée" en me disant que ce qui ne tue pas te renforce et depuis ça va beaucoup mieux


Je m'attache à faire en sorte que les gens que je côtoient sois ouvert d'esprit et ne jugent donc pas les gens sur leurs apparence ou différence mais ce qu'ils sont , leur façon d’être ........


J'ajouterai pour finir que les difficultés que tu as pu vivre vont t'aider dans ta vie d'adulte tu verras.

Après ce que les autres penses de toi si c'est mauvais faut l'ignorer .

L'important est de rester soit même.