Page 1 sur 4

La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 16:17
par Laminak
Entendu lors d'une intervention d'une directrice d'institution lors d'un congrès :
- Il faut respecter l'arrêt de l'enfant.
- On va s'introduire dans cette circulante qui s'installe en lui.
- Il faut promotionner les mouvements subjectifs de l'enfant.
- Il faut laisser sa position de sujet s'exprimer dans la position autistique.
- Les outils développés dans la psychose sont utiles dans l'autisme.
- La toute puissance tyrannique de l'enfant est le reflet de l'angoisse de ses propres débordements et de l'angoisse qu'il attribue à l'autre.
- Il faut attendre la reprise de la vie psychique de l'enfant.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 18:40
par Danielle
Bonjour

Marc a omis de préciser que ça se passe en Belgique, au jour d'aujourd'hui, et que ce type d'institutions, encore très largement présentes dans notre petit pays, est financé par l'INAMI, c'est à dire l'Institut National d'Assurance Maladie Invalidité!
L'institution dont il est question fait partie d'une fédération qui en tout accueille 400 enfants et adolescents psychotiques et autistes.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 18:50
par 0z0ne
Ça a l'air délirant, mais c'est aussi sorti du contexte, non ?
J'avais une connaissance qui se serait levé pour lui poser la question : « Excusez-moi mais je suis bête et c… Qu'avez-vous voulu dire ? » :lol:

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 19:19
par yoyo
Pfffff marre de ce genre de rapport.... Ca me saoule....

De toutes facons ce ne sont que des dires deja un enfant psychotique, moi j'suis bete et mechant, j'ai toujours appris que les psychoses apparaissaient lors de l'adolescance.

Decidement la psychose infantile a la vie dure.

:shock:

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 19:23
par Danielle
0z0ne a écrit :Ça a l'air délirant, mais c'est aussi sorti du contexte, non ?
Ozone, je souhaiterais pouvoir te répondre, mais je ne comprends pas bien ton interrogation. Peux-tu expliciter, merci :)


Yoyo, moi aussi j'en ai marre de ce genre de rapport, et moi aussi, ça me saoule! mais ne pas les faire voudrait dire qu'on est d'accord pour que ce genre de pratique continue, non? Pourquoi ça changerait si on s'arrête de dénoncer?
C'est aussi à ça que sert une association comme Satedi!

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 20:35
par samoju83
Pourquoi ça changerait si on s'arrête de dénoncer?
C'est exact. Et pourtant cette réponse vient d une maman militante qui a finit par " baisser les bras " parce que les gens ne savaient pas travailler ensemble.
Si il y a une chose qui est importante c'est de combattre cette vision.
Des positions franches ont été prises au départ , j avais beaucoup aimé une plaquette qui disait " maman n est pas responsable ". C'était une création SAtedI.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 20:45
par 0z0ne
Danielle a écrit :Peux-tu expliciter, merci
Ben, je n'imagine pas que ces phrases ont été sorties ainsi d'un trait. Telles quelles, elles ne veulent rien dire, elles n'ont pas de rapport entre elles. Elles ont donc forcément été sorties du contexte dans l'exposé.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 21:01
par Inconnu992
Si il y a une chose qui est importante c'est de combattre cette vision.
Des positions franches ont été prises au départ , j avais beaucoup aimé une plaquette qui disait " maman n est pas responsable ". C'était une création SAtedI.
Bien mais faut aller plus loin,informer davantage la population de base.

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 21:05
par Danielle
Merci Ozone de cette précision, je comprends mieux ta remarque.

Le contexte est le suivant :

La directrice d'une institution belge a exposé lors d'un temps de parole de 50 minutes, la philosophie de travail et les pratiques de son établissement.

Je mets en lien une page du guide social où tu peux trouver les coordonnées de ces établissements.
http://public.guidesocial.be/associatio ... -1706.html

Tu pourras donc te faire une idée plus claire du contexte!

Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011

Posté : 28 mai 2011, 21:15
par 0z0ne
Ah oui, je vois. J'en connais quelques unes. Mais j'écrivais ceci dans ma précédente réponse avant de ne pas le poster pour hors sujet :
yoyo a écrit :j'ai toujours appris que les psychoses apparaissaient lors de l'adolescance
Je ne me souviens plus du terme utilisé pour définir les troubles autistiques de mon fils, mais il était également défini comme psychotique. Et il est vrai qu'il m'a un jour (il avait 7-8 ans) raconté une histoire à dormir debout où il était question d'un vécu "réel" avec un de ses amis d'une clinique de jour où il avait été admis. À part l'existence de cet ami, tous les éléments de son histoire étaient tirés de divers albums de Tintin. Comme je l'avais immédiatement compris, je lui ai énuméré les passages en citant les albums un par un.
Il m'a regardé comme s'il retombait d'un coup sur terre et m'a dit : "Oui". Seulement, il m'avait raconté tout ça comme s'il y croyait.
Avec le recul, je me dis aujourd'hui qu'à force d'être confronté à toute une série de pathologies psychiatriques, il a comme acquis ces pathologies en tant qu'une sorte d'éducation. Que ça a été le cas dans cette clinique où il a passé un an, que ça a été le cas dans la clinique où il a passé trois ans comme interne et à l'école où cette clinique l'avait placé, enfin que ça avait été le cas dans l'école où il a passé deux ans avec des caractériels (troubles du comportement - type 3 [Belgique]). Mais ça continue à m'interpeller au point que je me demande si aujourd'hui, il ne simule pas ses compagnons de l'école spécialisée pour autistes de haut niveau et SA (mais au moins désormais il est en paix avec eux).
C'est pourquoi je viens de relancer une demande de diagnostique plus précis dans un des deux centres de référence pour l'autisme à Bruxelles (dont un m'a été formellement déconseillé par sa psychologue comportementaliste).
Ça continue de m'interpeller cette histoire de psychose.
Par rapport à cette liste d'institutions, l'équipe de l'une d'elles s'est tout de même prononcée pour nous conseiller à la maman et moi de ne pas lui confier notre fils.

Toujours est-il que tu viens de donner le contexte global, pas le contexte plus précis dans lequel ces phrases ont été dites (les phrases alentours). Je sais, je coupe les cheveux en quatre. :^o