Asperger, mal-être et marginalisation
Posté : 06 juil. 2011, 02:45
Bonjour ou bonsoir,
Depuis tout jeune, je sais qu'il y a une différence assez grande entre moi et les gens "normaux" -comme ils s’appellent- pour être remarquée. On m'a toujours trouver trop lent, et a force de l'entendre, je bout a l'intérieur. Mais il y a aussi ce rejet qui a beaucoup caractérisé ma vie: j'ai toujours voulu être bien accompagné comme beaucoup j'imagine, mais c'est pas possible pour moi d'allez vers les autres tout seul.
Et j'en est bien sûre bavé, se déchaînant sur moi toute l'ignominie humaine; mise a l'écart, bouc émissaire, impossible de mener un CDI sans que ça finisse par mal se passer et au final, j'arrive même plus a avoir l'idée de chercher un emploi tellement on m'as pris pour une m****. Perte de mes meilleures amis, tout le monde s'en tape de ceux qui vont mal, en parlant de moi et d'autres, jamais on a pris le temps de m'écouter sans qu'on finisse par me faire la morale.
En tout cas, je serais un Asperger depuis tout jeune sans le savoir d'après un psychiatre, le second, qui a diagnostiqué ceci au premier RDV. Je n'ai pas envie non plus qu'on me mette dans un sac comme d'hab, et ce diagnostique sert surtout a avoir un minimum de crédibilité aux yeux endormis des autres. Et pour cause, j'ai même simuler une TS pour qu'on prenne mon cas un tantinet au sérieux, sans succès. Je disais aussi souvent que je préférerais crever que de continuer a vivre dans ce monde d'ingrats ce qui est a moitié vrai pourtant.
J'ai entrepris déjà la reconnaissance de handicap, mais le temps est long et doit donc attendre encore 5 mois, mais aussi un suivi par le C.R.A. (je n'ai pas eu encore de RDV) et un psychologue que je ne vois qu'une foix par mois. Le reste du temps, j'ai l'impression de crever toutes les 5 minutes, mais ça a pas l'air de trop gêner en général. Tout irait mieux si j'avais de vrais amis et pas les imbéciles que je traînent en ce moment, et pourquoi pas, une copine avec un minimum de valeurs. Les solutions sont tellement simples, mais si inaccessibles, et ça, ça devient insupportable! J'ai pas de base pour poser ma tête, et donc, ne peut même pas envisager d'avoir mes projets, même les plus simples. Pas de ressources(il n'est aucunement question d'argent), pas de possibilités.
Je me sent trop seul pour savoir ce que c'est d'être vraiment heureux, et parce que je ne trouve pas de vrai écoute en dehors du cabinet d'un professionnel de la santé mental. J'attend de voir l'avis d'autres personnes dans mon genre et de ceux qui avec un minimum d'empathie, essaient de donner un petit coup de pouce verbale! J'ai 24 ans.
Depuis tout jeune, je sais qu'il y a une différence assez grande entre moi et les gens "normaux" -comme ils s’appellent- pour être remarquée. On m'a toujours trouver trop lent, et a force de l'entendre, je bout a l'intérieur. Mais il y a aussi ce rejet qui a beaucoup caractérisé ma vie: j'ai toujours voulu être bien accompagné comme beaucoup j'imagine, mais c'est pas possible pour moi d'allez vers les autres tout seul.
Et j'en est bien sûre bavé, se déchaînant sur moi toute l'ignominie humaine; mise a l'écart, bouc émissaire, impossible de mener un CDI sans que ça finisse par mal se passer et au final, j'arrive même plus a avoir l'idée de chercher un emploi tellement on m'as pris pour une m****. Perte de mes meilleures amis, tout le monde s'en tape de ceux qui vont mal, en parlant de moi et d'autres, jamais on a pris le temps de m'écouter sans qu'on finisse par me faire la morale.
En tout cas, je serais un Asperger depuis tout jeune sans le savoir d'après un psychiatre, le second, qui a diagnostiqué ceci au premier RDV. Je n'ai pas envie non plus qu'on me mette dans un sac comme d'hab, et ce diagnostique sert surtout a avoir un minimum de crédibilité aux yeux endormis des autres. Et pour cause, j'ai même simuler une TS pour qu'on prenne mon cas un tantinet au sérieux, sans succès. Je disais aussi souvent que je préférerais crever que de continuer a vivre dans ce monde d'ingrats ce qui est a moitié vrai pourtant.
J'ai entrepris déjà la reconnaissance de handicap, mais le temps est long et doit donc attendre encore 5 mois, mais aussi un suivi par le C.R.A. (je n'ai pas eu encore de RDV) et un psychologue que je ne vois qu'une foix par mois. Le reste du temps, j'ai l'impression de crever toutes les 5 minutes, mais ça a pas l'air de trop gêner en général. Tout irait mieux si j'avais de vrais amis et pas les imbéciles que je traînent en ce moment, et pourquoi pas, une copine avec un minimum de valeurs. Les solutions sont tellement simples, mais si inaccessibles, et ça, ça devient insupportable! J'ai pas de base pour poser ma tête, et donc, ne peut même pas envisager d'avoir mes projets, même les plus simples. Pas de ressources(il n'est aucunement question d'argent), pas de possibilités.
Je me sent trop seul pour savoir ce que c'est d'être vraiment heureux, et parce que je ne trouve pas de vrai écoute en dehors du cabinet d'un professionnel de la santé mental. J'attend de voir l'avis d'autres personnes dans mon genre et de ceux qui avec un minimum d'empathie, essaient de donner un petit coup de pouce verbale! J'ai 24 ans.