SAtedI

bonjour,
Il parait qu'il faut se présenter ici, alors, bonjour a tous.
je suis la maman d'un garçon de 24 ans, avec lequel j'ai rencontré (nous avons rencontré, avec son père, sa soeur et son frère) pas mal de difficultés
je ne sais pas si je peux poser ma question ici, mais j'essaye a tout hasard.
A la suite de graves problèmes mon fils est en obligation de soins, qu'il n'a jamais respectée.
Il sait qu'il est "bizarre" voire même "un peu fou" mais ne voit pas ce qu'un psy de plus (il en a vu un nombre certain) pourrait lui apporter.
A force de voir des émissions sur le sujet, je me demande si il n'est pas atteint du syndrome d'asperger.
Si c'est le cas, comment cela pourrait-il se détecter chez un adulte ? existe-t-il est structures ou des psys qui pourraient infirmer ou confirmer ce diagnostic (un peu "sauvage") que je fais ?
Au dela de l'obligation de soin, j'aimerai aussi, tout simplement, l'aider ...

Bonsoir et bienvenue à vous .

Merci pour la présentation .

Ici nous ne sommes pas apte à poser de diagnostic .

Il est deplus normal de rencontrer des difficultés avec ses enfants c'est les aléas de la vie .

Je n'accepte pas en revanche que vous employé les mots fou ou bizarre car personne n'est parfait .

D'autre par si votre fils ne respect par ses " soins" ses qu'ils en a marre .

J'étais moi même dans le même cas de figure l'an dernier quand ma maman m'a parlé d'autisme j'ai rigolé et ai attendu jusqu'au moi d'avril avant d'aller consulté un spécialiste afin de savoir si c'était vrai . J'étais en dépression à cause de mes cours à l'Université et ne voulais rien entendre d'ou ma période de réflexion .

Le diagnostic je l'ai super mal vécu : SA

Il est donc possible de se faire diagnostiqué tard et c'est courant hélas . Ceci dois néanmoins être un acte purement réfléchie et pas une chose imposée .

Car ça bouleverse tout .

Il ne faut donc pas imposé .

J'ai moi même mi longtemps avant d'accepter ça car j'ai revu tout le mal qu'on m'avais fais subir avant et ai revu les autres se moquer de moi en me traitant d'handicapé durant ma scolarité .

Ca fait mal .

C'est pas facile tout les jours .

merci de me répondre si rapidement.
si j'ai mis ces mots assez durs de fou et bizarre entre guillemets, c'est que ce sont ceux utilisés par mon fils lui même, ce ne sont en aucun cas des jugements de valeur.
je sais depuis toujours qu'il est différent, bien que ce soit difficile a expliquer en quoi.
j'ai eu 3 enfants, j'en ai côtoyé un certain nombre d'autres, quand je dit qu'on a rencontré des difficultés énormes, ce ne sont pas des mots en l'air, on a même été obligé de le placer en foyer de la dass pendant 2 ans et les éducateurs eux mêmes n'en revenaient pas d'avoir autant de mal avec lui.

je ne veux surtout pas lui imposer de diagnostic, ma démarche est plutôt de l'aider. Pour donner une comparaison, sa sœur est dyslexique (oui, je cumule ) quand elle a été diagnostiquée, rien que le fait de savoir que d'autres enfants étaient comme elle, ça l'a soulagée, c'était impressionnant.
C'est a peu près la même idée ...

Bonjour et bienvenue.



Pour un diagnostic d'Autisme (en France), le mieux à mon avis c'est d'aller dans un Centre de Ressources Autisme (faites cette recherche + le nom de votre région pour trouver le votre). Ils ont une équipe suffisamment complète pour établir un vrai diagnostic (psychiatre, psychologue, neurologue...).
Le diagnostic prend du temps à être posé, dans ces établissements, c'est très dur à vivre, mais ça peut aussi être utile : ça laisse le temps d'accepter et de réfléchir.

Après, ça vaut ce que ça vaut, et en aucun cas ce n'est suffisant (les tests des CRA sont bien plus variés), on a des tests comme suit :

http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/A ... Index.html


Je salue votre volonté de soutenir et d'aider votre fils. C'est très important, parfois vital, d'être soutenu quand on passe le diag'.

Une fois fait, quand il est positif, c'est tout un travail de comprendre que l'Autisme n'est pas nous, mais nous a fait grandir dans des contraintes différentes des autres... Que si il nous a rendus différent, il n'est pas notre caractère. Un peu comme un Bonzai : il sera petit et tordu par la contrainte, mais reste de sa propre essence, et c'est pour ça qu'on le choisit, plus que pour sa forme.
(D'ailleurs, si on file la métaphore, c'est souvent l'essence de l'arbre qui définit la forme qu'on donne au bonzaï, donc c'est notre caractère qui modèle notre autisme, autant que l'inverse.)

sur satedi LoveHorse