les réacteurs nucléaires de fukushima remis en marche?
Posté : 31 août 2011, 06:34
c'est l'intention du nouvveau ministre japonais, remettre l'usine en marche, j'ai rien contre, mais j'espere par contre qu'ils prendront leurs précaution pour éviter un autres desastre, mais j'ai confiance en les japonais, ils feront pas la meme erreur 2 fois
toutes facon, ils ont pas ben le choix, ils ont besoin de cet usine, et je pense que le nucléaire est la solution la moin couteuse et la plus ecologique(le nucléaire n'emet aucun gaz a effet de serre)
toutes facon, ils ont pas ben le choix, ils ont besoin de cet usine, et je pense que le nucléaire est la solution la moin couteuse et la plus ecologique(le nucléaire n'emet aucun gaz a effet de serre)
Après la démission du Premier Ministre japonais Naoto Kan le 26 août dernier suite à de très nombreuses critiques concernant la mauvaise gestion de l'accident relatif aux centrales nucléaires de Fukushima, le parlement japonais devait lui trouver un successeur.
C'est chose faite aujourd'hui, le DPJ (Democratic Party of Japan), dont les élus sont majoritaires au parlement, ont investi Yoshihiko Noda, jusqu'ici ministre de finances (comme son prédécesseur), dans sa nouvelle fonction de président de son parti, ce qui en fait par défaut le nouveau Premier Ministre.
Il était opposé à Banri Kaieda, ministre de l'économie, du commerce et de l'industrie dans le gouvernement de Naoto Kan, pour le poste de Président du DPJ.
Le nouveau Premier Ministre, âgé de 54 ans, se présente comme une personne simple qui a gravi les échelons de la politique un par un, à la sueur de son front, sans avoir bénéficié de favoritisme ou de pistons (il n'est pas issu des familles d'élites politiques).
Né dans la préfecture de Chiba en 1957 d'un père travaillant pour les forces d'autodéfense du territoire nippon (ce qui tient lieu d'armée au Japon depuis la reddition de 1945), il sera diplômé de la prestigieuse université de Waseda (réputée pour la qualité de son enseignement en matière de sciences politiques et économiques) et de l'Institut Matsushita de l'administration et du management (un institut se voulant avant-gardiste dans la formation des leaders du 21ème siècle), après avoir renoncé à une carrière dans le journalisme.
Il est élu pour la première fois à l'assemblée de la préfecture de Chiba en 1987, et en 1993 il représente la préfecture de Chiba au Parlement japonais en tant que membre du défunt parti Japan New Party (mort en 1994).
Après la disparition de son parti, il rejoindra le DPJ, parti de centre-gauche et assumera dans un premier temps les fonctions de chef des affaires parlementaires puis de chef du département des relations publiques.
En 2010, il sera nommé ministre des finances au sein du gouvernement de Naoto Kan.
Monsieur Noda débute son mandat de Premier Ministre en donnant de lui l'image d'un homme proche du peuple et des intérêts de ce dernier, désireux de mettre un terme aux pratiques dangereuses de spéculation sur la hausse de la cote des devises en bourse, de prendre ses responsabilités et de dire "la vérité".
Fort de son expérience dans les finances, il voudrait lever des impôts exceptionnels en vue de financer la reconstruction de zones ayant souffert du tsunami du 11 mars 2011 et souhaiterait remédier à la situation économique du pays, purement catastrophique, dont la dette est deux fois supérieure au produit intérieur brut (ou PIB, qui est un indicateur économique représentant la valeur totale de la production interne d'un pays en terme de biens et services sur une année).
Il a aussi pour but de relancer les réacteurs nucléaires actuellement à l'arrêt.
Sa simplicité apparente fait dire aux analystes qu'il manque de charisme, dans le Asahi Shinbun (le plus grand quotidien national), il est dépeint comme un homme capable de profondes réflexions, mais au caractère fade, prompt à éviter la confrontation et manquant de tempérament offensif.
On dit également que son élection tient davantage du résultat d'un vote de sanction que d'un réel vote en sa faveur, en effet, son adversaire Banri Kaieda avait reçu le support de Ichizo Ozawa, un politicien au coeur d'un scandale actuellement, et l'emportait au premier tour des élections sur Noda.
Pour le deuxième tour, les opposants de Ozawa ont voté en la faveur de Noda.
Même s'il n'avait pas dû gérer les dégâts du tsunami, la tâche du premier ministre aurait quand même été titanesque, car il doit affronter 20 années de déchéance économique et tenter de redresser l'économie en berne, chose dont aucun de ses prédécesseurs n'a été capable.
Yoshihiko Noda devrait débuter sa première journée en tant que Premier Ministre le 30 août, et beaucoup souhaitent qu'il puisse ramener un peu d'ordre au Japon, et peut-être qu'il arrive au terme de son mandat (quatre ans), ce que n'ont pas pu faire ses prédécesseurs Naoto Kan, Yukio Hatoyama, Taro Aso, Yasuo Fukuda, et Shinzo Abe, les 5 derniers Premier Ministre du japon, qui ont tous été forcés de démissionner de leurs fonctions parfois moins d'un an après leur prise de fonction (et aucun n'a même duré deux ans, ce qui représente la moitié d'un mandat), ce qui fait que le Japon a eu 5 premiers ministres en 6 ans.
Il faut cependant relativiser en disant qu'il est rare qu'un premier ministre parvienne à finir son mandat et que celui-ci ne doit pas forcément durer quatre ans, il peut être choisi d'y mettre un terme auparavant volontairement ou par le biais d'un vote demandant la démission du premier ministre. De plus, bien qu'un premier ministre puisse être reconduit dans ses fonctions autant de fois qu'il le veut (s'il est réélu démocratiquement) au terme de son mandat du moment qu'il n'a pas atteint l'âge de 73 ans, il est rare qu'il soit réélu, le dernier premier ministre ayant duré plus de quatre ans est Junichiro Koizumi qui a assumé ce rôle de 2001 à 2006, et pour trouver un politicien ayant occupé ce poste pour une durée quasiment égale à celle-là, il faut remonter à la période s'étalant du 27/11/1982 au 06/11/1987, avec le mandat de Yasuhiro Nakasone (le plus vieux ex-premier ministre du Japon encore en vie), tous les premiers ministres situés entre ces deux là ont difficilement duré plus d'un an également.
On ne peut que lui souhaiter bonne chance et espérer qu'il soit l'homme du changement, et pas juste un énième ministre vite remplacé, vite oublié, comme les cinq précédents.