SAtedI

En ce moment sur la chaine cablée LCP direct la Commision se tient sur le sujet.
La ville de Saint-Etienne comparaît.

Intitulé:
Commission
Collectivités Locales: Les prêts à risques - 21 septembre 2011.

Débat & exposés intéressants.

Nana.

http://www.lcp.fr/

Phrase clef: "On n'achète pas quand on ne comprend pas ce qu'on veut nous vendre".

nana a écrit :http://www.lcp.fr/

Phrase clef: "On n'achète pas quand on ne comprend pas ce qu'on veut nous vendre".

Une phrase qui résume bien la société de consommation actuelle ...

pas si simple, je pense, malheureusement peu de gens voient la différence entre comprendre et croire comprendre...

Tout dépend comment on leur explique, or parfois un vendeur ment effrontément.
Je voyais une émission concernant Dexia, et un élu local faisait le parallèle entre le poste de travail d'un trader et les bureaux de l'administration fiscale dont il a la charge.
La différence ? D'un côté une salle pleine d'ordinateurs avec plusieurs écrans chacun afin de pouvoir suivre l'évolution de "produits" spécifiques ; de l'autre, des classeurs, des fichiers, des machines à écrire, aucun ordinateur, aucune information "à la volée".
Les vendeurs parlaient d'intérêts sur les prêts à 2-3% avec un système beaucoup trop complexe d'adaptation. Résultat, les intérêts pouvaient s'envoler à 30%.
"Normalement", une vente est un contrat où les deux parties doivent trouver leur compte. Dans le cas des produits toxiques, les vendeurs présentaient favorablement des produits mal adaptés à des communes et mairies : escroquerie.

oui mais on constate malheureusement que bcp de personnes restent aussi dans la conditionnement dans lequel on les as mis (marketing ou éducation de leur entourage. que ce soit des nts ou des aspies. :/
en d'autres termes qu'on dise des choses aux gens, c'est une chose, que les gens ont leur propre responsabilité de chercher la vérité, une autre.

Tu sais, je crois que l'immobilisme concernant la zone Euro était (reste) la volonté de mouiller les autres : USA, Russie, Asie.
En effet, si l'économie européenne s'écroulait, l'économie mondiale suivrait.

Donc, il est impératif que chacun soit acculé au même titre. Menacer de faillite la zone Euro, c'est menacer la faillite du modèle économique mondial. C'est menacer les banques (et autres) et leurs actionnaires. Car il ne faut pas oublier que toutes ces transactions boursières des dettes de chacun, ce n'est que du virtuel : seuls des chiffres changent de comptes, l'argent, les actions, les participations, les dettes, c'est immatériel.

Donc il suffit d'effacer l'immatériel pour que tout revienne à l'ordre.
Le seul doute de tout ça, c'est de savoir si Sarkozy et Merkel ont agi de manière concertée en complices ou si ça s'est fait tout seul.
Mais d'un côté on s'en fiche : les plus riches ont le plus à perdre et le jour où les autres ne les suivent pas dans leur dérive délirante, ils finissent par céder. Finalement, ce qui aura solutionné (temporairement) cette crise, c'est la force du nombre : plus on est à ne plus pouvoir payer, plus on est forts.

C'est ainsi que de nombreux pays du tiers-monde ont vu leur dette réduite par le passé. Ici, ça se reproduisait avec des pays plus riches.

Le feuilleton dure depuis mars 2011,sur la dette.Personne n'a intérêt d'une faillite mondiale qui provoquerait son lot de guerres civiles,terrorisme,révolutions et massacres incontrôlables.

Donc en fait, la faillite mondiale, c'est comme la menace de l'arme nucléaire : ce serait complètement dingue d'oser y toucher et de ce côté on peut dormir sur nos deux oreilles.

l'immobilisme, ce sont les gens qui le crééent...