Je t'ai lu Samedit.
Et toi aussi, Nouvelle.
L'enfant dont tu parles, Samedit, est il toujours autiste?
Madame Temple Grandin, est elle toujours autiste?
L'autisme n'est pas une maladie. C'est une condition ou dans le cas du SA c'est un syndrome.
Est autiste ou SA à 100% celui qui n'a pas [en plus des troubles autistiques] des troubles associés.
Dans le 1er cas on devrait dire
autiste ou SA et dans le 2ème,
autiste ou SA ayant des troubles associés.
Dans le cas de la personne autiste qui a des troubles associés, on peut dire qu'elle se soigne quand elle remédie aux troubles associés, comme quand on souffre d'une maladie.
Sinon,
la personne autiste ne soigne pas de maladie, elle
apprend à s'adapter (ou à se régler)
à la vie en société. Elle
travaille sur un plan cognitif. Dit autrement, elle traite un certain handicap dit cognitif.
Bref,
être autiste c'est
avoir une spécificité neurologique qui centralise/ prédétermine
une manière de percevoir & de ressentir, de penser, de parler et de se relier concrètement au monde extérieur.
Soit, un ensemble de dispositions qui comprend des aptitudes avérées dans certains domaines et une forme d'intelligence qui est cohérente et spécifique.
Comme les autistes /SA sont
socialement "vierges" (=non-programmés) ils ont surtout souffert à ce jour de ne pas avoir été vu (au sens propre & secondaire) par leurs congénères NT. Concrètement, les autistes et SA ont souffert de l'aveuglement, du dogme des NT qui étaient majoritaires dans la société . A force de subir les préjugés, des mauvais traitements, le déni d'exister soi, certains en sont venus à
mener une vie stigmatisée,
neurotique de laquelle ils ont dû
guérir pour être eux-mêmes (=des personnes + autistes).
Nouvelle dit juste.
Etre autiste c'est être un humain minoritaire dans la société et c'est souffrir principalement de ne pas être compris des autres humains (NT) majoritaires.
Par ailleurs, de plus en plus d'autistes et de SA
connaissent leurs conditions ce qui leur permet de prendre en main leur devenir et leur vie . Ainsi, de
vouloir se re-lier aux autres non-autistes; puis d'être acceptés.
Conclusion:
Vaincre l'autisme est une expression incorrecte, dans l'état actuelle de la science et de l'éthique. Elle est même trompeuse.
Le jour ou les médecins seront autorisés -s'ils le sont- à modifier les gènes du fœtus pré-diagnostiqué autiste ou SA dans le ventre de la maman ou le jour ou ils agiront neurologiquement sur le patient autiste/SA -si c'est autorisé-, alors on parlera de
Vaincre l'autisme.
Quoiqu'avec ce qu'on sait de la remodélisation du cerveau par les stimuli (adaptés) de l'environnement et par un travail cognitif ciblé couplé avec de la volonté, la frontière entre autisme et non autisme pourra être sérieusement repoussée voire se confondre un jour?
Enfin, sur le plan de l'édition, un livre doit se vendre. Donc dans les 3/4 du temps c'est l'éditeur qui a le dernier mot à propos du titre à donner au livre qu'il publie. D'où, de nombreux livres vendus avec des titres bidons (parce qu'accrocheurs). Un titre de livre n'engage pas nécessairement son auteur. Ainsi, on peut raisonnablement croire que le titre (pas sérieux) ne reflète pas le contenu (sérieux et intéressant).