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autisme/psychanalyste
Posté : 19 nov. 2011, 17:54
par Panda
Voici un lien intéressant
http://www.rue89.com/2011/11/19/autisme ... mur-226680
Je n'ai pas pu regarder le film de Sophie Robert en entier, tellement ça me fait bondir...
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 20 nov. 2011, 00:21
par Nominoe
J'ai rencontré Sophie Robert la semaine dernière.
Vraiment intéressant. J'ai hate qu'elle assemble les prochains documentaires.
Les PsyKK l'attaquent devant les tribunaux. Il y a maintenant des articles dans les journaux du web, tous les jours.
1er jugement le 29 Novembre.
2eme jugement le 8 decembre.
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 20 nov. 2011, 07:59
par canada411
les lois sont pourri en france, les psykk ne devrait en partant pas le droit de se dire psychiatre et devrait etre consideré comme une secte
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 20 nov. 2011, 12:34
par Panda
Apparemment, Sophie Robert a fait des coupures dans certains montages qui ne rendent pas compte de la pensée critique des psy. Ce serait intéressant d'entendre tout ce qui a été dit. L'omission d'informations peut aussi induire des erreurs d'interprétation.
Ceci dit, on voit très bien que certains font encore un lien de causalité entre autisme et maternité
C'est assez insupportable de voir qu'aucun autre courant ne peut émerger à cause de ce sectarisme.
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 20 nov. 2011, 15:26
par samedit
c'est quoi "psykk " ? psychanalystes, psychiatres, les 2 ?
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 20 nov. 2011, 21:42
par Idéfix78540
cela fais référence aux psychanalistes .
C'est un mot utiliser par les personnes TED .
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 21 nov. 2011, 08:47
par Inconnu992
Ca peut changer cette affaire,si suffisament de personnes tirent à vue sur ces personnes.Qu'on les condament,les désapprouvent leurs pratiques.
Il ne s'agit pas d'interdire définitivement la psychanalyse mais de permettre aux familles et aux personnes autistes d('avoir un traitement digne.Au risque que la france subissent un vraie départ massif de populations vers les pays d'europe du nord,anglo saxon(dont des gens bien qualifiés...).
Avec ce genre de raisonnement,on empêche purement et simplement de futurs cerveaux de travailler pour la France.Le gars qui aura une vraie passion pour les sciences,l'ingenieurie,bah il pourra difficilement devenir ingénieur à cause des psycke....
Et ce sera une perte pour les groupes industriels,même le monde....
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 24 nov. 2011, 21:51
par Rosebud
Je ne suis pas sûr de bien comprendre la polémique autour de ce documentaire (dont je n'avais jamais entendu parler avant de tomber sur ce sujet, j'avoue
) et encore moins les poursuites judiciaires.
En France, un documentariste n'a-t-il pas le droit d'exprimer son opinion? Et même si son documentaire était/est orienté, cela justifie-t-il de faire intervenir la justice? Et pourquoi faire d'ailleurs? Dédommager les pauvres psychiatres qui gagnent déjà si mal leur vie (en Belgique, le barème c'est 68€ la séance de 45 minutes... Hum!!) à escroquer la sécurité sociale et utiliser la détresse des gens? A mes yeux, c'est un non-sens.
De toute façon, par mon expérience, je sais que les psychiatres (du moins ceux que j'ai eu la "chance" de croiser dans mon parcours "thérapeutique" qui a suivi mon diagnostique du SA) ne traitent pas l'autisme "comme il faut". Je ne prétends pas savoir comment ils sont sensé s'y prendre. Je n'ai pas non plus la prétention de dire que je sais quels processus physiologiques/génétiques/neurologiques ont conduit à me faire naître (ou devenir? j'en doute fort) autiste mais ce dont je suis certain, c'est qu'il ne s'agit pas d'une maladie ni d'un trouble induit par une relation conflictuelle avec ma mère...
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 25 nov. 2011, 15:25
par samedit
je ne suis pas sûre que les psychiatres "traitent" l'autisme directement mais ils sont habilités à établir des diagnostics ce qui peut être utile pour écarter d'autres troubles ou demander des aides administratives ou pécunières.
maintenant, concernant le traitement de l'autisme ou je préférerais dire des troubles liés à l'autisme, je peux parler de l'expérience d'une aspie confirmée qui n'a pas de problème pour se trouver des petites amies etc.
elle m'a confié avoir suivi plusieurs psychothérapies et c'est aussi quelqu'un qui lit beaucoup beaucoup sur la psychologie.
en complément, je lui avais conseillé de se renseigner sur les cultures étrangères et d'étudier les autres animaux.
aussi, elle n'a été diagnostiquée qu'à ses 29 ans... elle avait donc suivie ses thérapies sans savoir qu'elle était autiste et pareil pour le thérapeute, sauf s'il se demandait si elle ne l'était pas mais sans lui dire. et d'après elle, ça lui a fait pas mal de bien. perso, je ne sais pas pour ma part car je ne la connaissais pas avant, mais je trouve que c'est une des autistes que j'ai vu qui s'en sort le mieux dans sa vie personnelle.
Re: autisme/psychanalyste
Posté : 25 nov. 2011, 16:30
par Rosebud
L'autisme ne se traite pas effectivement. Établir les diagnostiques, c'est important aussi mais, je peux te dire qu'ils sont loin d'être tous très informés sur le sujet. D'ailleurs en Belgique, il y a seulement certains centres (6 en tout je crois) où il existe des psychiatres spécialisés dans le diagnostique de l'autisme. Si tu vas voir ailleurs, il n'y a aucune garantie que tu te retrouves en face d'un psychiatre qui soit mieux informé que toi sur le sujet et qui confondra probablement l'autisme avec une autre pathologie (borderline, maniaco-dépressif, ...), voire pire encore, une "étiquette" dont il n'est pas important de tenir compte. Les symptômes de l'autisme seront donc traité comme des conséquences d'un lointain traumatisme et analysés au cours de longs monologues du patient qui ne finira par dire que ce que le praticien veut entendre (c'est ce qui m'était arrivé). Au final, la thérapie fut stérile et inutile, en ce qui me concerne. Je ne crois donc pas que la psychanalyse soit utile à l'autiste, je la déconseillerais même. Peut-être qu'elle aidera à passer le cap d'une dépression par exemple, mais il me semble que la nature même des différentes formes d'autismes n'est pas compatible avec l'introspection et l'analyse critique de sentiments...
Me Trompe-je?
Cela ne fait qu'apporter de la confusion ou un sentiment de culpabilité, je pense. Je crois en revanche que si ses difficultés sociales sont importantes, il peut suivre une thérapie cognitive et comportementale mais certainement pas discutailler 45 minutes par mois des possibles raisons d'origine infantile de ses troubles... je me rappelle qu'au bout de 2 séances à peine, on avait fait le tour de mon "background", comme il disait, et qu'à partir de ce moment-là, je ne comprenais plus ce qu'il attendait de moi, ce qu'il fallait que je dise, nin même à quoi ça pouvait servir. J'allais à ses consultations avec le stress de n'avoir rien à dire, de ne pas "trouver la bonne réponse". Absurde, non? Et quand il me demandait si j'allais bien, je répondais toujours oui parce que c'est la réponse socialement admise que je donne à chaque fois qu'on me pose cette question... Et c'est toujours ce que je fais aujourd'hui. Pareille pour un tas d'autres question dont j'ai longtemps ignoré jusqu'à la signification. "Quoi de neuf?" me donne l'impression qu'il faut que je donne un état des lieux de ma vie ou que je fasse un inventaire détaillé de ma semaine mais ça ce ne fut qu'après avoir cru pendant longtemps qu'il était plus judicieux de répondre "toujours la moitié de 18"... Ils prenaient ça pour de l'humour