SAtedI

Qui ne s'est jamais vu reprocher un'"tu nous enerve,y'en a que pour toi".

Cela signifie qu'on vous reproche de prendre trop de place ...

J'en parlais a des amis et sur deescaa.Il semble que ce soit un problème reçurent pour quelqu'un aspie...

Quoique certains neurotypiques le sont aussi dans des cas précis.

Mon sujet a pour but de nous faire reflechr collectivement sur :

-quoi répondre a ce genre de reproches?

-les stratégies éventuels pour anticiper.

Je vous laisse y réfléchir...

Moi on me reproche d'être beaucoup trop centré sur moi même. J'ai fait pas mal d'efforts pour arranger ça, mais il y a toujours des situations où ça bloque. On parle alors de ce cas de se prendre pour "le nombril du monde". Je me souviens aussi quand j'étais petit on me disait "il n'y a que toi qui existe pour toi", dixit des profs en primaire, bien que ce ne soit pas toujours le cas, il m'arrive que quand on me dit ça je suis très ouvert sur les autres.

Ensuite devenir trop envahissant, je vais te prendre au mot, ça se fait dans la vie de la famille. Avoir Asperger c'est très difficile pour tout le monde, je me sens un peu coupable bien que je sâche que ce n'est pas de ma faute. Bien que tout le monde fait son possible pour comprendre je comprends que ce soit difficile, pas tant sur le plan des difficultés de la vie de tous les jours (autonomie, ...) mais plus par rapport au niveau de la communication et des interactions sociales. J'ai un cousin qui pleure souvent à chacune de mes visites suite à certaines de mes réactions, j'ai alors un grand sentiment de culpabilité, comme si je faisait vivre un enfer à ces gens.

Finallement qu'en étant un simple canalisateur ,on est moins envahissant vis à vis des autres.Et nous pouvons nous socialiser plus facilement.Mais nous sommes toujours envahis par les autres...

Je réponds totalement à la bourre vu que je viens d'arriver, donc ... désolée si le questionnement n'est plus d'actu.

Mais c'est un sujet qui me parle, vu que baaaah, c'est pas comme si j'avais jamais entendu ce reproche là.

Disons que je peux totalement bassiner mon entourage avec des sujets qui me tiennent à coeur, sans laisser franchement l'autre en placer une. Je finis par m'en rendre compte quand j'ai déjà énervé l'autre, ce qui me fout mal parce que c'était jamais le but. Et qui ne fout pas l'autre à l'aise, visiblement.

J'ai aussi un besoin un peu abusif d'être comprise. Si j'ai le sentiment que y a un malentendu ou quelque chose du genre, je vais revenir encore et encore sur le sujet jusqu'à avoir (à mon sens) clarifié le malentendu. Y compris si l'autre est totalement passé à autre chose dans l'intervalle. Là aussi, ca donne le sentiment, manifestement, que je cherche à "diriger les gens", à "leur imposer ma manière de penser". Là encore, carrément pas le but.

Pour le coup, connaissant mes travers sur ce point là, j'ai tendance, dès que je deviens un peu proche de quelqu'un, ou que je suis amenée à cotoyer la personne souvent (genre mes collègues de boulot), à annoncer la couleur, et à leur demander de me dire cash si j'abuse, de préférence avant d'être énervés. Parce que je pense que les gens n'osent pas forcément dire ce genre de chose "spontanément" (politesse, tout ca tout ca), et attendent que ca aille trop loin pour oser de manifester. Mais quand c'est allé trop loin, y a déjà des gens énervés, et c'est pas le but.

Je dis souvent aux gens que je ne suis pas télépathe, et que donc si quelque chose chez moi les énerve, s'ils ne me le disent pas, je risque fort de ne pas m'en rendre compte avant que des dégats soient fait.

Et mine de rien, avec les personnes qui ont la franchise de me le dire, bah y a nettement moins de prise de tête du genre, vu qu'ils se manifestent avant "l'explosion".

Lau a écrit : Pour le coup, connaissant mes travers sur ce point là, j'ai tendance, dès que je deviens un peu proche de quelqu'un, ou que je suis amenée à cotoyer la personne souvent (genre mes collègues de boulot), à annoncer la couleur, et à leur demander de me dire cash si j'abuse, de préférence avant d'être énervés. Parce que je pense que les gens n'osent pas forcément dire ce genre de chose "spontanément" (politesse, tout ca tout ca), et attendent que ca aille trop loin pour oser de manifester. Mais quand c'est allé trop loin, y a déjà des gens énervés, et c'est pas le but.

Je dis souvent aux gens que je ne suis pas télépathe, et que donc si quelque chose chez moi les énerve, s'ils ne me le disent pas, je risque fort de ne pas m'en rendre compte avant que des dégats soient fait.

J'ai agis comme ça une fois, mais il faut faire attention, car les gens ensuite peuvent en connaissant tes "défauts" au regard de la norme, utiliser tes "défauts" considérés par eux comme tels, de façon te manipuler et ça peut devenir une chose qui fait que tu auras l'impression de ne pas être respectée dans ta façon d'être et de parler et les dégâts sont faits. Et naturellement j'en suis la seule coupable... qui doit se corriger, évidemment.

Après on peut se demander qui est envahissant pour les autres ?

C'est sur que si on tombe sur des personnes pas respectueuses, c'est un truc qui peut se produire... Les gens peuvent pas mal se servir du "défaut" que tu as reconnus pour te le renvoyer dans la figure à tout propos dès que ça les arrange...