De Achpé à Achpie
Posté : 15 août 2013, 20:33
Bonjour à tous
Anne, 40 ans, verseau ascendant verseau née sous la lune du verseau, MBTI INFJI, en attente d'une confirmation de SA
Je ne sais pas si une telle révélation fera avancer ma vie, mais pour sûr elle va la faire changer...
Cependant, je me sens comme poussée par une force invisible, m’invitant à savoir, enfin savoir, connaître le fin mot de l’histoire, mon histoire. J’ai l’impression d’avoir résolu une énigme, un rébus, et maintenant il faut que je lorgne sur la solution. L'impression d'être une serrure qui aurait enfin trouvé sa clé... maintenant reste plus qu'à savoir si la clé ouvre la porte.
Pour pouvoir me souvenir de tous ces indices récoltés de ci de là dans le déroulement de ma vie, j’ai griffonné des dizaines de post it d’anecdotes ayant traits à mes jeux d’enfants, mes talents, mes difficultés, mes ressentis, mes interprétations, mes angoisses, mes habitudes (pour certaines bien ancrées), mes erreurs (le mots échec est tabou), etc...
Reste plus qu'à mes souvenirs et moi-même à aller à la rencontre d'un diagnostic. Elémentaire mon cher Watson.
Oui, mais pas si simple, facile à dire mais pas à faire. Pourtant je vais le faire, il faut que je le fasse, pour avancer, et puis aussi pour ne pas stagner et encore moins reculer !
La démarche me semble teeeellement, non, trop compliquée. Obtenir un rendez-vous me semble si impudique Moi qui espérais faire cette démarche en cachette, c’est raté…. J'imaginais un simple coup de fil au CRA : " Bonjour Madame, je souhaiterais savoir si je suis Asperger. Est-il possible d’établir un diagnostic par téléphone ou par correspondance ? "
Mais rien n'est jamais aussi simple que je le souhaiterais, alors il faut bien se plier au système ... je l'ai fait, enfin la première étape, celle de la prescription de mon médecin traitant. Mais quel défi, quel challenge !
Bref, pour l'instant je suis ce que l'on appelle communément une surdouée Beurk, que je n’aime pas ce terme qui laisse penser que j’ai, non seulement un don, mais qu’en plus, il est poussé à son paroxysme. J’ai tout au plus quelques talents. Je le sais depuis mon enfance, j'ai même grandi avec, certes péniblement, mais sans trop de dégâts je crois. Test, saut de classe, bref le cursus normal pour un précoce.
Le SA, j’y avais pensé il y a quelques mois déjà, j’avais cherché à savoir quel était le point d’ébullition de l’hypersensibilité pour passer de HP à SA. Personne, enfin je ne m’étais renseignée qu’auprès d’une seule personne, n’avait pu m’éclairer. Alors j’avais zappé… Oui, oui, oui, c’est possible même pour un esprit en perpétuelle réflexion que de zapper lorsque la charge émotionnelle est trop lourde à porter. L’hypersensibilité devient alors une gomme. Ma mère appelait ce type de réaction, la politique de l’autruche. Ce qu’elle n’avait pas saisi, et moi non plus jusqu’à aujourd’hui, c’est que ça n’était pas une volonté délibérer d’ignorer ou de fuir, mais bel et bien un court-jus neuronal.
Enfin, pour revenir à nos moutons, ce qui m’a mis la puce à l’oreille (pour rester dans le monde animal que j’affectionne tout particulièrement), c’est la réflexion de ma psy (que j’avais entrepris de voir pour éviter à mon fils les mêmes dérives HPèsques que celles que j'ai vécu et vis encore) lorsque j'ai évoqué la tournure que prenait mon divorce : "Il faut arrêter de faire la princesse madame, il faut redescendre sur terre !"
Alors, c’est bien ça, elle n’avait donc rien compris de moi. Noooooon, pas possible ! Une HP, mère de HP, et psy de surcroît, qui me faisait une réflexion si peu empreinte d’empathie ?! Et pourtant, c’est le type de conseil que j’aurais moi aussi pu donner … Alors pourquoi ?
Et si je n'étais pas qu'une HP, mais aussi une Asperger ?! Une Achpie, un drôle de zèbre quoi
J'espère que je trouverais certaines réponses sur ce forum et qu'elles me permettront de surmonter mon anxiété jusqu'à ce rendez-vous demandé au CRA ...
Merci à vous de m'avoir lu et à bientôt.
Anne
Anne, 40 ans, verseau ascendant verseau née sous la lune du verseau, MBTI INFJI, en attente d'une confirmation de SA
Je ne sais pas si une telle révélation fera avancer ma vie, mais pour sûr elle va la faire changer...
Cependant, je me sens comme poussée par une force invisible, m’invitant à savoir, enfin savoir, connaître le fin mot de l’histoire, mon histoire. J’ai l’impression d’avoir résolu une énigme, un rébus, et maintenant il faut que je lorgne sur la solution. L'impression d'être une serrure qui aurait enfin trouvé sa clé... maintenant reste plus qu'à savoir si la clé ouvre la porte.
Pour pouvoir me souvenir de tous ces indices récoltés de ci de là dans le déroulement de ma vie, j’ai griffonné des dizaines de post it d’anecdotes ayant traits à mes jeux d’enfants, mes talents, mes difficultés, mes ressentis, mes interprétations, mes angoisses, mes habitudes (pour certaines bien ancrées), mes erreurs (le mots échec est tabou), etc...
Reste plus qu'à mes souvenirs et moi-même à aller à la rencontre d'un diagnostic. Elémentaire mon cher Watson.
Oui, mais pas si simple, facile à dire mais pas à faire. Pourtant je vais le faire, il faut que je le fasse, pour avancer, et puis aussi pour ne pas stagner et encore moins reculer !
La démarche me semble teeeellement, non, trop compliquée. Obtenir un rendez-vous me semble si impudique Moi qui espérais faire cette démarche en cachette, c’est raté…. J'imaginais un simple coup de fil au CRA : " Bonjour Madame, je souhaiterais savoir si je suis Asperger. Est-il possible d’établir un diagnostic par téléphone ou par correspondance ? "
Mais rien n'est jamais aussi simple que je le souhaiterais, alors il faut bien se plier au système ... je l'ai fait, enfin la première étape, celle de la prescription de mon médecin traitant. Mais quel défi, quel challenge !
Bref, pour l'instant je suis ce que l'on appelle communément une surdouée Beurk, que je n’aime pas ce terme qui laisse penser que j’ai, non seulement un don, mais qu’en plus, il est poussé à son paroxysme. J’ai tout au plus quelques talents. Je le sais depuis mon enfance, j'ai même grandi avec, certes péniblement, mais sans trop de dégâts je crois. Test, saut de classe, bref le cursus normal pour un précoce.
Le SA, j’y avais pensé il y a quelques mois déjà, j’avais cherché à savoir quel était le point d’ébullition de l’hypersensibilité pour passer de HP à SA. Personne, enfin je ne m’étais renseignée qu’auprès d’une seule personne, n’avait pu m’éclairer. Alors j’avais zappé… Oui, oui, oui, c’est possible même pour un esprit en perpétuelle réflexion que de zapper lorsque la charge émotionnelle est trop lourde à porter. L’hypersensibilité devient alors une gomme. Ma mère appelait ce type de réaction, la politique de l’autruche. Ce qu’elle n’avait pas saisi, et moi non plus jusqu’à aujourd’hui, c’est que ça n’était pas une volonté délibérer d’ignorer ou de fuir, mais bel et bien un court-jus neuronal.
Enfin, pour revenir à nos moutons, ce qui m’a mis la puce à l’oreille (pour rester dans le monde animal que j’affectionne tout particulièrement), c’est la réflexion de ma psy (que j’avais entrepris de voir pour éviter à mon fils les mêmes dérives HPèsques que celles que j'ai vécu et vis encore) lorsque j'ai évoqué la tournure que prenait mon divorce : "Il faut arrêter de faire la princesse madame, il faut redescendre sur terre !"
Alors, c’est bien ça, elle n’avait donc rien compris de moi. Noooooon, pas possible ! Une HP, mère de HP, et psy de surcroît, qui me faisait une réflexion si peu empreinte d’empathie ?! Et pourtant, c’est le type de conseil que j’aurais moi aussi pu donner … Alors pourquoi ?
Et si je n'étais pas qu'une HP, mais aussi une Asperger ?! Une Achpie, un drôle de zèbre quoi
J'espère que je trouverais certaines réponses sur ce forum et qu'elles me permettront de surmonter mon anxiété jusqu'à ce rendez-vous demandé au CRA ...
Merci à vous de m'avoir lu et à bientôt.
Anne