Présentation d'un Axolotl

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Axolotl
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Présentation d'un Axolotl

Message par Axolotl »

Bonjour à tous,

Je ne sais pas exactement quand, pour la première fois j'ai vu cet animal (voir avatar). Je devais avoir entre 6 et 8 ans. Je suis tombé tout de suite amoureux de cet espèce de têtard magique et clownesque.
Quand j'étais petit j'adorais ce qui était petit et mon passe temps était de suivre les insectes et les petits animaux. Pas qu'ils me fascinaient mais je les trouvais attendrissants par leur taille et je leur attribuait un "bon caractère".
Je ne parle pas des insectes les plus rebutants comme les araignées, les scolopendres, ou les cafards, mais les sauterelles par exemple que je trouvais très sympathiques.

Ma mère repoussait sans cesse l'achat de mon axolotl domestique, je ne comprenais d'ailleurs pas bien pourquoi. Mais les têtards ayant l'avantage de se changer en grenouilles, je ne perdais même pas au change. J'ai fait de nombreux élevages depuis mon plus jeune âge. Mais je n'avais pas que des animaux sauvages, j'ai eu aussi des hamsters de Russie (des hamsters nains).

Mais à l'école, il n'y avait ni grenouilles ni sauterelles et ce n'était pas tous les jours qu'un oiseau tombais du nid pour que je le recueille. J'étais tout de même dans une école qui appliquait la méthode Freinet (La pédagogie Freinet est une pédagogie originale, mise au point par Célestin Freinet, fondée sur l'expression libre des enfants.[wikipedia]). Je ne sais plus si c'est en CE ou en CM mais je me souviens que c'est là que j'ai touché en premier un ordinateur. J'étais un as de la tortue logo! J'ai eu de la chance de fréquenter cet établissement mais toutefois je pensais que l'école n'était qu'un travail très mal rémunéré dans un lieu très angoissant. J'étais loin de comprendre que la société était structurée de telle manière que je devais démontrer des qualités pour me faire une place plus tard. J'étais nul à l'école et je détestais y aller.

Avec les petits camarades pas trop trop de souci. Ma première aide me vint des chanteurs que j'écoutais en boucle. je déclarais des tirades de Brassens en ajoutant quelques gros mots. Ma tactique était d'éviter d'être jamais pris au sérieux. Quand je me sentais happé par une histoire d'amis et d'ennemis, de gendarmes et de voleurs, quelque projet de partie de foot ou autre jeu compliqué je déclarais en faisant une grimace: "j'ai la coneillante!", "j'ai la coneillante!". J'avais toute une panoplie de mots inventés tous plus burlesques les uns que les autres. C'est un peu nul mais j'avais dix ans et beaucoup d'imagination pour me tourner en dérision et détourner l'agressivité. Je donnais le change a tous en une seule fois d'une façon tonitruante et pouvais ensuite retourner à mes insectes ou à un meilleur ami. Car j'ai aussi toujours essayé de me faire des amis, mais toujours un à la fois... J'étais extraverti. Je souhaitais aller vers l'autre, un autre qui serait comme moi ou saurait me comprendre. Des que je croisais un inconnu je tentais d'établir une relation et je n'avais dans ce cadre de secret pour personne. Je n'étais alors pas encore fort pour me synchroniser avec les autres, c'était très erratique. Mais cela à découlé sur autant de situations plus ou moins heureuses qui m'ont permis de m'adapter et de comprendre ou tout au moins de décomposer les schémas d'interactions sociales.

Je me trouvais bizarre et encore plus que mes proches qui déjà, eux, s'interrogeaient successivement sur mes échecs banals et mes réussites originales qu'ils qualifiaient volontiers en termes de 'génie' et de 'retard'. Cette double casquette paradoxale m’a je crois, toujours collée au crâne.

Un jours, vers mes 12ans ma mère à acheté un ordinateur et depuis j'en ai toujours eu un à disposition. Mon ordinateur c'est un peu un papa. Il cadre gentiment, patiemment. Il accepte qu'on se trompe une fois, cent fois, mille fois, sans montrer ni déception ni ennui. Il sait récompenser l'effort sans tenir une comptabilité des échecs. Il est d'une constance et d'une honnêteté totale. J'avais bien un papa que je voyais peu et un grand frère qui m’a aidé autant qu'il à pu durant ma vie, mais ces machine rapides, infaillibles, ont fait une partie de mon éducation.

Voilà je voulais me présenter un peu, j'ai commencé par un bout de jeunesse et j'essayerais de développer cette présentation si cela ne génère pas l'ennui.
Je ne suis pas secret et je trouve plus facile de répondre aux question précises que de me décrire. Je ne suis que légèrement sociopathe/phobe et parano, de plus j'adore la critique quand elle est directe et non exprimée par une figure de style trop riche ou des métaphores (si c'est possible). J'ai tant besoin de comprendre comment me vivent les autres que les critiques, même violentes (la sincérité ne peut pas tout le temps se départir d'une certaine violence...), je les vis comme des données d’expérience à analyser pour progresser et mieux comprendre la société.


dorry
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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par dorry »

:bienvenue: Axolotl


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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par Axolotl »

Merci dorry :D

Je suis en contact avec le CH Ste Marie à Nice. Dans une semaine on doit reparler un peu et fixer un RDV pour un diag.

Je sens que ça va être une période bizarre. Avec l'entrée en Master2 en même temps. Mais bon, besoin de réponses malgré l'angoisse de me confronter à tout ça...


nana
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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par nana »

Bienvenue Axolotl !
Axolotl a écrit :Bonjour à tous,
Bonsoir Axolotl,

Je voudrais réagir à quelques passages:

"
...

Quand j'étais petit j'adorais ce qui était petit et mon passe temps était de suivre les insectes et les petits animaux. Pas qu'ils me fascinaient mais je les trouvais attendrissants par leur taille et je leur attribuait un "bon caractère"."

C'est original. C'est empathique.

Un jour, mon ami m'avait dit: "Personne ne s'intéresse aux animaux de petite taille, c'est à peine si on les voit du coup, on les écrase sans même sans rendre compte et encore moins avec des états d’âme. Tout ça parce qu'ils sont de petite taille, trop petit pour qu'on les voit? donc pour qu'on pense à eux?



"Je ne parle pas des insectes les plus rebutants comme les araignées, les scolopendres, ou les cafards,"

Ah bon? Les araignée sont classées comme étant des insectes?
Du coup, je me demande quel est l'insecte le plus gros qui existe?



"mais les sauterelles par exemple que je trouvais très sympathiques".

Moi, quand je vivais au Tchad, j'adorais les criquets, les regarder. Je les trouvais élégants avec leur costume gris, leurs pattes lestes, leur ligne élancée, leur rapidité de déplacement.

"...
J'ai fait de nombreux élevages depuis mon plus jeune âge. Mais je n'avais pas que des animaux sauvages, j'ai eu aussi des hamsters de Russie (des hamsters nains)."

Vers 12 ans j'ai eu de hamsters aussi mais ils ont tous mal finis:-(

"Mais à l'école, il n'y avait ni grenouilles ni sauterelles et ce n'était pas tous les jours qu'un oiseau tombais du nid pour que je le recueille."

Au moins tu savais t'en occuper, c'est bien.
Quand j'étais petite, j'en ai vu un un jour dans la rue, désemparé. Je ne savais pas quoi faire, je l'ai laissé, je crois.
Comme j'ai été triste !
Un oiseau un jour est entrée dans le salon par la fenêtre ouverte puis pris de panique, il s'est enfui vers la lumière de l'extérieur et il s'est écrasé contre la vitre: il n'avait pas vu la vitre. Comme j'ai pleuré !

Je n'ai jamais voulu d'animaux une fois adulte car j'ai eu trop pleuré à cause des atrocités et des malheurs que j'ai vu dans ma vie associés aux animaux domestiques et sauvages. Les voir souffrir ou à la merci des stupides ou cruels humains m'a révulsée et rendue hyper sensible en la matière.



"J'étais tout de même dans une école qui appliquait la méthode Freinet (La pédagogie Freinet est une pédagogie originale, mise au point par Célestin Freinet, fondée sur l'expression libre des enfants.[wikipedia]). "

Je ne connaissais pas mais je connaissais A.S. Neill's Summerhill School qui me faisait rêver.

"Je ne sais plus si c'est en CE ou en CM mais je me souviens que c'est là que j'ai touché en premier un ordinateur. J'étais un as de la tortue logo! J'ai eu de la chance de fréquenter cet établissement mais toutefois je pensais que l'école n'était qu'un travail très mal rémunéré dans un lieu très angoissant. J'étais loin de comprendre que la société était structurée de telle manière que je devais démontrer des qualités pour me faire une place plus tard. J'étais nul à l'école et je détestais y aller. "

Je ne suis pas sûr de l'avoir compris encore aujourd'hui : - )
On me disait "travaille bien ou tu n'auras pas de travail" mais je ne comprenais pas le sens de cette injonction.


"
Avec les petits camarades pas trop trop de souci. Ma première aide me vint des chanteurs que j'écoutais en boucle. je déclarais des tirades de Brassens en ajoutant quelques gros mots. Ma tactique était d'éviter d'être jamais pris au sérieux. Quand je me sentais happé par une histoire d'amis et d'ennemis, de gendarmes et de voleurs, quelque projet de partie de foot ou autre jeu compliqué je déclarais en faisant une grimace: "j'ai la coneillante!", "j'ai la coneillante!". J'avais toute une panoplie de mots inventés tous plus burlesques les uns que les autres. C'est un peu nul mais j'avais dix ans et beaucoup d'imagination pour me tourner en dérision et détourner l'agressivité."

Bravo!

"donnais le change a tous en une seule fois d'une façon tonitruante et pouvais ensuite retourner à mes insectes ou à un meilleur ami. Car j'ai aussi toujours essayé de me faire des amis, mais toujours un à la fois... J'étais extraverti."

Mois, jétais timide-maladive. Je parlais peu et je ne participais jamais en classe. La récitation et les exposés me terrorisaient ainsi que les maths. Aujourd'hui, je trouve les maths jolis, j'adore lire des poèmes et autres écrits à voix haute y compris devant un public. Mais parler en public me donne le trac et j'évite si je peux. Je suis une personne privée.

"Je souhaitais aller vers l'autre, un autre qui serait comme moi ou saurait me comprendre. Des que je croisais un inconnu je tentais d'établir une relation et je n'avais dans ce cadre de secret pour personne. Je n'étais alors pas encore fort pour me synchroniser avec les autres, c'était très erratique. Mais cela à découlé sur autant de situations plus ou moins heureuses qui m'ont permis de m'adapter et de comprendre ou tout au moins de décomposer les schémas d'interactions sociales."

Quelles ressources! Vers quel âge?

"Je me trouvais bizarre et encore plus que mes proches qui déjà, eux, s'interrogeaient successivement sur mes échecs banals et mes réussites originales qu'ils qualifiaient volontiers en termes de 'génie' et de 'retard'. Cette double casquette paradoxale m’a je crois, toujours collée au crâne."

J'étais différente (= l'étrangère quand j'étais au Tchad ou en France = métissée, acculturée, emmurée dans le silence) et je le ressentais jusque dans les larmes de souffrance qui me venaient depuis l'âme mais j'ai toujours eu une amie qui me protégeait de la cruauté ou du racisme des autres enfants. Ensuite je me suis trouvée une bande de potes: on était tous bizarres et on avait en commun d'être introvertis sentimentalement. On rigolait bien entre nous car nous étions spirituels ( inventifs et brillants ).

Sinon, je ne me souviens de rien à propos de ce qui se disait sur moi :-(


"Un jours, vers mes 12ans ma mère à acheté un ordinateur et depuis j'en ai toujours eu un à disposition. Mon ordinateur c'est un peu un papa. Il cadre gentiment, patiemment. Il accepte qu'on se trompe une fois, cent fois, mille fois, sans montrer ni déception ni ennui. Il sait récompenser l'effort sans tenir une comptabilité des échecs. Il est d'une constance et d'une honnêteté totale."

Belle analogie!
Moi , mon ordi c'est un ami fidèle pour moi: je lui donné un surnom. Je l'ai acheté à 40 ans.


"J'avais bien un papa que je voyais peu et un grand frère qui m’a aidé autant qu'il à pu durant ma vie, mais ces machine rapides, infaillibles, ont fait une partie de mon éducation. "

Mon père fut absent pendant une période importante durant mon adolescence, je ne l'ai compris que lorsque je suis entrée en échec scolaire; ce, grâce à une adulte qui m'avait offert son aide trop tard.Sans remords, j'ai quitté, avec ma coloc et amie nous sommes allées voir les vaches en Normandie, avons ramé en barque puis j'ai filé en Angleterre pour 9 mois. Je n'y ai jamais été plus heureuse scolairement!

Ah bon? Infaillibles, les machines? Elles ne tournaient pas sous le système d'exploitation de Windows, alors, qui plantait sans arrêt...


"Voilà je voulais me présenter un peu, j'ai commencé par un bout de jeunesse et j'essayerais de développer cette présentation si cela ne génère pas l'ennui.
Je ne suis pas secret et je trouve plus facile de répondre aux question précises que de me décrire."

Pareil pour moi. Néanmoins, j'aime écrire -comme toi visiblement- lorsque l'inspiration vient;-)


Je ne suis que légèrement sociopathe/phobe et parano, de plus j'adore la critique quand elle est directe et non exprimée par une figure de style trop riche ou des métaphores (si c'est possible). J'ai tant besoin de comprendre comment me vivent les autres que les critiques, même violentes (la sincérité ne peut pas tout le temps se départir d'une certaine violence...), je les vis comme des données d’expérience à analyser pour progresser et mieux comprendre la société."

Bien, mes réactions te conviendront sûrement, alors.

Une question: que veux dire dans ton cas "Je ne suis que légèrement sociopathe,..,et parano" ?

Ailleurs tu as dit être en Master2, puis je demander de quoi?


Nana


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Axolotl
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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par Axolotl »

"C'est original. C'est empathique."
Je ne sais pas, le mot sympathique était peut etre mal choisi. En tout cas les sauterelles ne m'ont jamais fais la g***** et si je ne m’agitais pas trop elle n'était pas effrayées. C'était déjà assez sympa.

"trop petit pour qu'on les voit? donc pour qu'on pense à eux?"

Oui je pense que certaine émotions sont présentes chez les insectes, notamment la peur et la joie. Mais c'est difficile de ne pas en écraser. Il y en a des si petits.

"Ah bon? Les araignée sont classées comme étant des insectes?"

Non, tu les sais? Comme les baleines qui ne sont pas des poissons? C'est cool ça. Mais pour beaucoup c'est des insectes et j'avoue que, bien que connaissant (un peu) la différence, je fais souvent ce petit amalgame.

"Du coup, je me demande quel est l'insecte le plus gros qui existe?"

Je pense, mais c'est à vérifier que les plus gros insecte doivent être des sorte de phasmes (insecte trèèèèèèèèèèès sympas).

"Moi, quand je vivais au Tchad, j'adorais les criquets, les regarder. Je les trouvais élégants avec leur costume gris, leurs pattes lestes, leur ligne élancée, leur rapidité de déplacement.s".

Moi, c'était en Sardaigne que j'ai vu les sauterelle les plus grosses (belle comme des grenouilles).

"Vers 12 ans j'ai eu de hamsters aussi mais ils ont tous mal finis:-("

J'ai eu pleins de hamster. Certains ont mal fini aussi, pas de cruauté mais il suffisait que je sois déprimé et j'oubliais de m'en occuper.
Ou distrait, je les oubliais en dehors de la cage.

"Au moins tu savais t'en occuper, c'est bien."

Bof, grand coeur mais petite tête....

"Quand j'étais petite, j'en ai vu un un jour dans la rue, désemparé. Je ne savais pas quoi faire, je l'ai laissé, je crois.
Comme j'ai été triste !
Un oiseau un jour est entrée dans le salon par la fenêtre ouverte puis pris de panique, il s'est enfui vers la lumière de l'extérieur et il s'est écrasé contre la vitre: il n'avait pas vu la vitre. Comme j'ai pleuré !"

Cela m'est arrivé le coup de la vitre, c'est horrible, si soudain. Je comprends.

"Je n'ai jamais voulu d'animaux une fois adulte car j'ai eu trop pleuré à cause des atrocités et des malheurs que j'ai vu dans ma vie associés aux animaux domestiques et sauvages. Les voir souffrir ou à la merci des stupides ou cruels humains m'a révulsée et rendue hyper sensible en la matière."

Je comprends. C'est dur et j'y pense tout le temps. Mais la violence, l'injustice font partie du monde. Ce qui me blesse et de comprendre que amputé de toute injustice, le monde ne fonctionne pas. La réalité c'est du bon et du mauvais. Ce n'est même pas l'impossibilité pratique de dénoncer ou d’empêcher les injustice qui fait mal mais de comprendre que c'est un état d'équilibre...

"je ne suis pas sûr de l'avoir compris encore aujourd'hui : - )
On me disait "travaille bien ou tu n'auras pas de travail" mais je ne comprenais pas le sens de cette injonction."

Moi je l'ai compris mais parfois, je préférerais mourir que de suivre de telle règles. Quand j'étais petit (10 ans) j'étais certains de devenir clochard et j'avais peur.

"Mois, jétais timide-maladive. Je parlais peu et je ne participais jamais en classe. La récitation et les exposés me terrorisaient ainsi que les maths. Aujourd'hui, je trouve les maths jolis, j'adore lire des poèmes et autres écrits à voix haute y compris devant un public. Mais parler en public me donne le trac et j'évite si je peux. Je suis une personne privée."

Je suis très timide et seul moi le sait. J'ai pas peur des gens mais du mélange explosif (Moi+gens). J'avais peur des maths, pas peur des mots. Je suis une personne privée dans le sens ou je peu me mélanger mais c'est faux. Je fais semblant d'être quelqu'un et au bout d'un temps j'ai besoin de voir tout le monde disparaître (donc je m'isole).

"Quelles ressources! Vers quel âge?"

Toujours, je m'en souviens des 8 ans mais sûrement avant sauf que j'ai oublié. Je ne suis pas très différents de quand j'avais 8 ans. Je sais plus de chose mais je crois que je pense pareil sur tout.

"J'étais différente (= l'étrangère quand j'étais au Tchad ou en France = métissée, acculturée, emmurée dans le silence) et je le ressentais jusque dans les larmes de souffrance qui me venaient depuis l'âme mais j'ai toujours eu une amie qui me protégeait de la cruauté ou du racisme des autres enfants. Ensuite je me suis trouvée une bande de potes: on était tous bizarres et on avait en commun d'être introvertis sentimentalement. On rigolait bien entre nous car nous étions spirituels ( inventifs et brillants )."

J'ai eu des amis à partir de 20ans, avant j'étais pas assez 'compétent', ca foirait tout le temps. Après j'ai pu avoir les amis que je voulais. A 30 ans je n'en voulais plus.

Ah bon? Infaillibles, les machines? Elles ne tournaient pas sous le système d'exploitation de Windows, alors, qui plantait sans arrêt...

Non les ordinateur ne sont pas infaillibles (windows n'est qu'un programme pour ordinateur) car ce sont des objets physiques. Mais ils commettent bien peu d'erreurs. les seule chose que je connais de totalement infaillibles sont les forces, comme la gravitation, qui n’arrête jamais de graviter, qui ne s'exerce non plus jamais à l'envers. bref...

"Pareil pour moi. Néanmoins, j'aime écrire -comme toi visiblement- lorsque l'inspiration vient;-)"

Oui, j'aime ecrire et lire, j'aime la langue. Mais je suis de plus en plus fatigué.

"Bien, mes réactions te conviendront sûrement, alors."

Oui, te lire fut agréable.

"Une question: que veux dire dans ton cas "Je ne suis que légèrement sociopathe,..,et parano" ?"

Sociopathe -> ben un défaut de la communication, la peur et le 'dégoût' du 'groupe', cette sensation de grand danger à fréquenter des gens...
Parano -> Contrairement à moi les gens normaux ne communiquent pas ce qu'ils pensent, au plus ce qu'ils veulent laisser croire qu'ils pense (sauf cas execptionels: confession, analyse,etc...). Il faut tout deviner, déduire, calculer, pour rester dans la course, comprendre ce qui va ce passer. Il faut faire attention de ne pas surinterpréter. Parfois je me sens parano, parfois trop naif...

Ailleurs tu as dit être en Master2, puis je demander de quoi?

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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par nana »

Je réagis en 2 messages: voici le 1er. (c'est pour ne pas imposer un pavé à lire).

Dialogue 2 : mes réactions


"C'est original. C'est empathique."
Je ne sais pas, le mot sympathique était peut etre mal choisi. En tout cas les sauterelles ne m'ont jamais fais la g***** et si je ne m’agitais pas trop elle n'était pas effrayées. C'était déjà assez sympa.

Précision, parallèlement, sur ce qu'ai voulu dire:
J'ai utilisé Empathique pour signifier Eprouver un sentiment ou une pensée de (com- ) préhension envers l'autre être vivant, une volonté d'être avec mentalement.
J'utilise Sympathique pour signifier 1 étape supérieure = éprouver la même chose + agir pour cet être vivant (de sorte à communiquer à cet être vivant mon souhait de rapprochement/de compréhension).
Enfin, j'ai utilisé « Empathique » pour qualifier ton attitude envres les insectes (non pas la disposition des insectes :  - )


"trop petit pour qu'on les voit? donc pour qu'on pense à eux?"

Oui je pense que certaine émotions sont présentes chez les insectes, notamment la peur et la joie. Mais c'est difficile de ne pas en écraser. Il y en a des si petits.

Idem, je parlais du pont de vue humain : c'est nous qui penserions que les insectes sont trop petits etc. donc nous éprouverions rien ou peu envers eux, je ne parlais pas des émotions du point de vue des insectes.
Toutefois, je note la précision que tu as apportée concernant ce qu'éprouve les insectes


J'ai eu pleins de hamster. Certains ont mal fini aussi, pas de cruauté mais il suffisait que je sois déprimé et j'oubliais de m'en occuper.
Ou distrait, je les oubliais en dehors de la cage.


Oui, idem. Ils étaient derrière une porte dans le gond, "squiz" est ce qui leur est arrivé quand j'ai eu fermé la porte. Ce qui m'a beaucoup fait pleuré, encore !

Mais la violence, l'injustice font partie du monde. Ce qui me blesse et de comprendre que amputé de toute injustice, le monde ne fonctionne pas. La réalité c'est du bon et du mauvais. Ce n'est même pas l'impossibilité pratique de dénoncer ou d’empêcher les injustice qui fait mal mais de comprendre que c'est un état d'équilibre...

Est-ce que comprendre intellectuellement, alors, aide à l'accepter et à moins en souffrir émotionnellement? Ce qui me fait souffrir moi, c'est d'imaginer ce que ces êtres maltraités peuvent endurer = Je souffre aussi en y pensant, un peu par proxy mentalement

Suite ultérieurement.

Nana

...


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Axolotl
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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par Axolotl »

Coucou nana,

Merci de ton message.

Du coup, moi je t'ai servi un pavé et je m'en excuse.

Tes précisions sur l'empathie et la sympathie sont puissantes. Je crois que, pour ma part, il s'agissait alors d’empathie dans un premier temps. dans le sens que j'observais un comportement simple pour apprendre à lire les motivations d'un être par l'interprétation de ses agissements. Peut être pour comprendre plus tard, mieux les humains. Mais je crois que le fait d'avoir l'impression de la comprendre (donc, oui, bien de la saisir avec l'esprit) faisait que j'éprouvais une sympathie; J'aurais pleuré si on me l'avais écrasée (ou rugit comme un lion).
Est-ce que comprendre intellectuellement, alors, aide à l'accepter et à moins en souffrir émotionnellement? Ce qui me fait souffrir moi, c'est d'imaginer ce que ces êtres maltraités peuvent endurer = Je souffre aussi en y pensant, un peu par proxy mentalement
Holala, qui suis je pour te répondre?! Par équilibre je ne n’invoque pas une situation qui serait ce qu'elle doit être. Cela indiquerait que j'estime que c'est juste et c'est loin d'être le cas.

Si t’imaginer une situation cruelle subie par un être lambda est un phénomène un tant soi peu compulsif je crois qu'il est alors difficile de dire ce qui peut atténuer la chose. J'ai souffert de cela et c'est vrai qu'intellectualiser ce sujet m'a peut être aidé à mieux contrôler mes émotions et mes pensées. Une capacité un peu renforcée à les chasser de mon esprit, tout au plus...

Comment faire court?! Peut être simplement en disant que se confronter à l'infini à été un exercice positif (peut être). L'infini tout simple celui des maths, pas de mysticisme.
Alors je pense à l'infini. C'est très froid, il fait noir, impossible de surveiller autour de soi car on ne sait même plus ou commencent et finissent les choses. Cela m'angoisse, mais en ais je le droit? Cette angoisse de ce lieu que je refuse sans être capable d'en souhaiter un autre qui le remplacerait. Je ne veux pas de cet infini mais je ne peux pas même conceptualiser ce que je voudrais à sa place. Comme je ne suis pas en mesure de désirer mieux que cette réalité je dois alors l'accepter. Ce n'est pas un devoir (sens) mais une contrainte (réalité).

Ce que cela implique (pour moi) c'est que si il me vient l'image d'un chat, disons maltraité pour ne pas se faire trop souffrir, Je sais que je suis bien fondé car il est sur qu'au moment ou je pense cela, un chat subit un des quelconques sévices que je pourrais imaginer. Mais n'est ce pas se confronter, là aussi, à un infini? Je dois avoir le droit de me confronter à l'infini mais en ai je le devoir. J'estime que je ne peux en avoir le devoir, alors donc j'ai le droit de chasser cette image de mon esprit. Il n'est pas de ma responsabilité de souffrir arbitrairement. Intégrer ce principe m'a, peut être aidé à plus facilement chasser ces images. Peut être à force de les chasser, elle ont fini par apparaître moins souvent, beaucoup moins.

Bon désolé j'ai encore été long. Ce qui ne se comprends pas clairement s’énonce difficilement. Et ta question reste entière. Toi-même, qu'en pense tu?

A+


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Axolotl
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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par Axolotl »

Félicitation à la nouvelle modératrice!

Bonne journée


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ingrid14
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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par ingrid14 »

Bienvenue Axolotl :wink:

J'adore cet amphibien :D


nana
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Re: Présentation d'un Axolotl

Message par nana »

Axolotl a écrit :Coucou nana,

Merci de ton message.

Du coup, moi je t'ai servi un pavé et je m'en excuse.
(No need). Pas besoin...
J'écris aussi des pavés et j'ai fini par comprendre que cela pourrait soit décourager d'éventuels lecteurs soit me rendre illisible. Alors, je fais des efforts pour améliorer mon style donc ce qui me relie aux lecteurs. Bref, le résultat n'est pas encore satisfaisant mais j'essaie...
  • - - - - Back to the tajlit (Retour au sujet) :
Axolotl a écrit :Tes précisions sur l'empathie et la sympathie sont puissantes. Je crois que, pour ma part,
1.il s'agissait alors d’empathie dans un premier temps. dans le sens que j'observais un comportement simple pour apprendre à lire les motivations d'un être par l'interprétation de ses agissements. Peut être pour comprendre plus tard, mieux les humains. Mais je crois que
2.le fait d'avoir l'impression de la comprendre (donc, oui, bien de la saisir avec l'esprit) faisait que j'éprouvais une sympathie; J'aurais pleuré si on me l'avais écrasée (ou rugit comme un lion).
(Je me suis permis de numéroter ton texte POUR faire ressortir les IDEES.)

Eh bien, sache que ce que tu as dit marie ce que l'étude du sujet (Empathie/Sympathie) m'a fait Comprendre Et Ressentir.

1. Vouloir appréhender par un exercice de l'Intellect "l'objet" vivant et via une certaine disposition mentale ou de l'âme (=de manière neutre/curieuse); exemple, par Observation vierge de préjugés.
=> amène
2. à mieux saisir Mentalement ET Sentimentalement (avec l'affect) l'Autre (vivant).

( a ) Ainsi, nous (toi réfléchissant avec moi) avons retrouvé, à la fois, les Définitions de Empathie VS Sympathie + mis à jour un Processus qui permet d'Approcher l'Autre donc de LIER avec lui/elle (de manière Essentielle : - )
-> ( b )Variante ou approfondissement de cette idée: Com-prendre avec le Coeur également permet de se RE-LIER (sens aller avec retour) en essence à l'autre (objet de l'étude curieuse).

Parenthèse:
J'ai compris l'idée (a) en lisant *des km sur les sujets Empathie-Sympathie
(*Sources conscientes: Simon Baron-Cohen, The Essential Difference/ Temple Grandin, Ma vie d'Autiste + réflexion comparative sur son combat pour les vaches & pour l' apport pour l'humanité (animaux inclus)/ Judaisme: Règles de la Cacherout (abattage des animaux & respect envers D*** & le Vivant/ SatedI, Discussions nombreuses sur Em/Sym-pathie).
L'idée (b) m'est venue après avoir intégré l'idée (a) en étudiant Jane Austen, Orgueil & Préjugé (roman+adaptation cinématographique de 2005) dont j'ai commencé à proposer une étude, ensemble, sur le Site


%%%%%------ et ce qu'il y a de plus beau dans la fait d'avoir saisi tout cela et d'en user c'est que c'est riche d'enseignement. En effet, comprendre ces 2 choses et faire avec apporte, matériellement, un Retour (gratifiant) dans la Vraie Vie. Stop! arrêtons- là !!!! On en peut plus%!%!%!%!%!%!
!!!

J'arrête le commentaire de ta réponse, ici, car suis trop émue + il me faut bien vivre dans la Vraie Vie et me déconnecter.
  • Juste une pensée au SUJET de:
Est-ce que comprendre intellectuellement, alors, aide à l'accepter et à moins en souffrir émotionnellement? Ce qui me fait souffrir moi, c'est d'imaginer ce que ces êtres maltraités peuvent endurer = Je souffre aussi en y pensant, un peu par proxy mentalement
...

Oui, une rapide impression, tout de même, sur la conclusion de ton interprétation-analyse @Penser pour Saisir l'objet (vivant) de la réflexion aide t-il à moins souffrir quand le sujet est su maltraité? Oui, car ce que tu as dit est puissant et neuf pour moi
Axolotl a écrit :Ce que cela implique (pour moi) c'est que si il me vient l'image d'un chat, disons maltraité pour ne pas se faire trop souffrir, Je sais que je suis bien fondé car il est sur qu'au moment ou je pense cela, un chat subit un des quelconques sévices que je pourrais imaginer. Mais n'est ce pas se confronter, là aussi, à un infini? Je dois avoir le droit de me confronter à l'infini mais en ai je le devoir. J'estime que je ne peux en avoir le devoir, alors donc j'ai le droit de chasser cette image de mon esprit. Il n'est pas de ma responsabilité de souffrir arbitrairement. Intégrer ce principe m'a, peut être aidé à plus facilement chasser ces images. Peut être à force de les chasser, elle ont fini par apparaître moins souvent, beaucoup moins.
J'écris en vrac ce qui me vient à l'esprit après lecture du passage:
Le thème : analogie->*Moi & l'Infini
*Moi=Je, Tu, Eux. (dans un sens Générique)
-> Difficile pour moi à comprendre Rationnellement Mais pas Intuitivement (=avec la Sensibilité).
Association d'idées: *Moi dans un rapport à l'Infini me renvoie à Moi & l'Univers dans la manière que MatCh a de s'y relier dans un poème qu'il a écrit sur le Site.
Mots Clefs soulignés (voir texte).
Ai capté: Principe compris => Image ou Pensée imag-inée < moins présente dans l'esprit ==> moins de souffrance.
->Association d'idée: Bouddhisme. (=La manière que tu as, ici, de te défaire d'une cause de souffrance rappelle ce qu'on appelle communément Posture ZEN: -- )

Bonne journée.
Nana

PS: Vraie-Vie est un jeu de mot-concept.
Vraie Vie est la vie de tous les jours dans notre vécu.
S'oppose (ah, oui, vraiment?) à Vie Virtuelle, l'espace-temps via internet dans lequel je me trouve maintenant avec vous.
Drôlerie: Vraie Vie & Vie Virtuelle s’abrègent VV => cette égalité obtenue après réduction "moque" les sempiternels débats qui opposent les 2 perceptions du monde-vécu par nous
et règle le problème équitablement: parler de l'un ou de l'autre se réduit à VV, une valeur égale dans l'abréviation. Concl: fini le conflit!
Et finie, l'obligation de choisir & les conséquences de ce choix sur notre personne? (humour sardonique).


Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
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