Présentation d'un Axolotl
Posté : 02 sept. 2013, 14:50
Bonjour à tous,
Je ne sais pas exactement quand, pour la première fois j'ai vu cet animal (voir avatar). Je devais avoir entre 6 et 8 ans. Je suis tombé tout de suite amoureux de cet espèce de têtard magique et clownesque.
Quand j'étais petit j'adorais ce qui était petit et mon passe temps était de suivre les insectes et les petits animaux. Pas qu'ils me fascinaient mais je les trouvais attendrissants par leur taille et je leur attribuait un "bon caractère".
Je ne parle pas des insectes les plus rebutants comme les araignées, les scolopendres, ou les cafards, mais les sauterelles par exemple que je trouvais très sympathiques.
Ma mère repoussait sans cesse l'achat de mon axolotl domestique, je ne comprenais d'ailleurs pas bien pourquoi. Mais les têtards ayant l'avantage de se changer en grenouilles, je ne perdais même pas au change. J'ai fait de nombreux élevages depuis mon plus jeune âge. Mais je n'avais pas que des animaux sauvages, j'ai eu aussi des hamsters de Russie (des hamsters nains).
Mais à l'école, il n'y avait ni grenouilles ni sauterelles et ce n'était pas tous les jours qu'un oiseau tombais du nid pour que je le recueille. J'étais tout de même dans une école qui appliquait la méthode Freinet (La pédagogie Freinet est une pédagogie originale, mise au point par Célestin Freinet, fondée sur l'expression libre des enfants.[wikipedia]). Je ne sais plus si c'est en CE ou en CM mais je me souviens que c'est là que j'ai touché en premier un ordinateur. J'étais un as de la tortue logo! J'ai eu de la chance de fréquenter cet établissement mais toutefois je pensais que l'école n'était qu'un travail très mal rémunéré dans un lieu très angoissant. J'étais loin de comprendre que la société était structurée de telle manière que je devais démontrer des qualités pour me faire une place plus tard. J'étais nul à l'école et je détestais y aller.
Avec les petits camarades pas trop trop de souci. Ma première aide me vint des chanteurs que j'écoutais en boucle. je déclarais des tirades de Brassens en ajoutant quelques gros mots. Ma tactique était d'éviter d'être jamais pris au sérieux. Quand je me sentais happé par une histoire d'amis et d'ennemis, de gendarmes et de voleurs, quelque projet de partie de foot ou autre jeu compliqué je déclarais en faisant une grimace: "j'ai la coneillante!", "j'ai la coneillante!". J'avais toute une panoplie de mots inventés tous plus burlesques les uns que les autres. C'est un peu nul mais j'avais dix ans et beaucoup d'imagination pour me tourner en dérision et détourner l'agressivité. Je donnais le change a tous en une seule fois d'une façon tonitruante et pouvais ensuite retourner à mes insectes ou à un meilleur ami. Car j'ai aussi toujours essayé de me faire des amis, mais toujours un à la fois... J'étais extraverti. Je souhaitais aller vers l'autre, un autre qui serait comme moi ou saurait me comprendre. Des que je croisais un inconnu je tentais d'établir une relation et je n'avais dans ce cadre de secret pour personne. Je n'étais alors pas encore fort pour me synchroniser avec les autres, c'était très erratique. Mais cela à découlé sur autant de situations plus ou moins heureuses qui m'ont permis de m'adapter et de comprendre ou tout au moins de décomposer les schémas d'interactions sociales.
Je me trouvais bizarre et encore plus que mes proches qui déjà, eux, s'interrogeaient successivement sur mes échecs banals et mes réussites originales qu'ils qualifiaient volontiers en termes de 'génie' et de 'retard'. Cette double casquette paradoxale m’a je crois, toujours collée au crâne.
Un jours, vers mes 12ans ma mère à acheté un ordinateur et depuis j'en ai toujours eu un à disposition. Mon ordinateur c'est un peu un papa. Il cadre gentiment, patiemment. Il accepte qu'on se trompe une fois, cent fois, mille fois, sans montrer ni déception ni ennui. Il sait récompenser l'effort sans tenir une comptabilité des échecs. Il est d'une constance et d'une honnêteté totale. J'avais bien un papa que je voyais peu et un grand frère qui m’a aidé autant qu'il à pu durant ma vie, mais ces machine rapides, infaillibles, ont fait une partie de mon éducation.
Voilà je voulais me présenter un peu, j'ai commencé par un bout de jeunesse et j'essayerais de développer cette présentation si cela ne génère pas l'ennui.
Je ne suis pas secret et je trouve plus facile de répondre aux question précises que de me décrire. Je ne suis que légèrement sociopathe/phobe et parano, de plus j'adore la critique quand elle est directe et non exprimée par une figure de style trop riche ou des métaphores (si c'est possible). J'ai tant besoin de comprendre comment me vivent les autres que les critiques, même violentes (la sincérité ne peut pas tout le temps se départir d'une certaine violence...), je les vis comme des données d’expérience à analyser pour progresser et mieux comprendre la société.
Je ne sais pas exactement quand, pour la première fois j'ai vu cet animal (voir avatar). Je devais avoir entre 6 et 8 ans. Je suis tombé tout de suite amoureux de cet espèce de têtard magique et clownesque.
Quand j'étais petit j'adorais ce qui était petit et mon passe temps était de suivre les insectes et les petits animaux. Pas qu'ils me fascinaient mais je les trouvais attendrissants par leur taille et je leur attribuait un "bon caractère".
Je ne parle pas des insectes les plus rebutants comme les araignées, les scolopendres, ou les cafards, mais les sauterelles par exemple que je trouvais très sympathiques.
Ma mère repoussait sans cesse l'achat de mon axolotl domestique, je ne comprenais d'ailleurs pas bien pourquoi. Mais les têtards ayant l'avantage de se changer en grenouilles, je ne perdais même pas au change. J'ai fait de nombreux élevages depuis mon plus jeune âge. Mais je n'avais pas que des animaux sauvages, j'ai eu aussi des hamsters de Russie (des hamsters nains).
Mais à l'école, il n'y avait ni grenouilles ni sauterelles et ce n'était pas tous les jours qu'un oiseau tombais du nid pour que je le recueille. J'étais tout de même dans une école qui appliquait la méthode Freinet (La pédagogie Freinet est une pédagogie originale, mise au point par Célestin Freinet, fondée sur l'expression libre des enfants.[wikipedia]). Je ne sais plus si c'est en CE ou en CM mais je me souviens que c'est là que j'ai touché en premier un ordinateur. J'étais un as de la tortue logo! J'ai eu de la chance de fréquenter cet établissement mais toutefois je pensais que l'école n'était qu'un travail très mal rémunéré dans un lieu très angoissant. J'étais loin de comprendre que la société était structurée de telle manière que je devais démontrer des qualités pour me faire une place plus tard. J'étais nul à l'école et je détestais y aller.
Avec les petits camarades pas trop trop de souci. Ma première aide me vint des chanteurs que j'écoutais en boucle. je déclarais des tirades de Brassens en ajoutant quelques gros mots. Ma tactique était d'éviter d'être jamais pris au sérieux. Quand je me sentais happé par une histoire d'amis et d'ennemis, de gendarmes et de voleurs, quelque projet de partie de foot ou autre jeu compliqué je déclarais en faisant une grimace: "j'ai la coneillante!", "j'ai la coneillante!". J'avais toute une panoplie de mots inventés tous plus burlesques les uns que les autres. C'est un peu nul mais j'avais dix ans et beaucoup d'imagination pour me tourner en dérision et détourner l'agressivité. Je donnais le change a tous en une seule fois d'une façon tonitruante et pouvais ensuite retourner à mes insectes ou à un meilleur ami. Car j'ai aussi toujours essayé de me faire des amis, mais toujours un à la fois... J'étais extraverti. Je souhaitais aller vers l'autre, un autre qui serait comme moi ou saurait me comprendre. Des que je croisais un inconnu je tentais d'établir une relation et je n'avais dans ce cadre de secret pour personne. Je n'étais alors pas encore fort pour me synchroniser avec les autres, c'était très erratique. Mais cela à découlé sur autant de situations plus ou moins heureuses qui m'ont permis de m'adapter et de comprendre ou tout au moins de décomposer les schémas d'interactions sociales.
Je me trouvais bizarre et encore plus que mes proches qui déjà, eux, s'interrogeaient successivement sur mes échecs banals et mes réussites originales qu'ils qualifiaient volontiers en termes de 'génie' et de 'retard'. Cette double casquette paradoxale m’a je crois, toujours collée au crâne.
Un jours, vers mes 12ans ma mère à acheté un ordinateur et depuis j'en ai toujours eu un à disposition. Mon ordinateur c'est un peu un papa. Il cadre gentiment, patiemment. Il accepte qu'on se trompe une fois, cent fois, mille fois, sans montrer ni déception ni ennui. Il sait récompenser l'effort sans tenir une comptabilité des échecs. Il est d'une constance et d'une honnêteté totale. J'avais bien un papa que je voyais peu et un grand frère qui m’a aidé autant qu'il à pu durant ma vie, mais ces machine rapides, infaillibles, ont fait une partie de mon éducation.
Voilà je voulais me présenter un peu, j'ai commencé par un bout de jeunesse et j'essayerais de développer cette présentation si cela ne génère pas l'ennui.
Je ne suis pas secret et je trouve plus facile de répondre aux question précises que de me décrire. Je ne suis que légèrement sociopathe/phobe et parano, de plus j'adore la critique quand elle est directe et non exprimée par une figure de style trop riche ou des métaphores (si c'est possible). J'ai tant besoin de comprendre comment me vivent les autres que les critiques, même violentes (la sincérité ne peut pas tout le temps se départir d'une certaine violence...), je les vis comme des données d’expérience à analyser pour progresser et mieux comprendre la société.