Présentation d'Alfeternale
Posté : 20 sept. 2013, 11:49
Bonjour toi,
Je suis Floflo (mais j'aime aussi mon pseudo « Alfeternale »). Je suis insatiable à l'écrit (pour compenser mes capacités désastreuses d'orateur), alors tant pis pour vous, je vais me faire plaisir pour une fois en déballant ma vie sans pudeur ni retenue . J'ai 26 ans au moment où je tente d'écrire une présentation pour le forum de SAtedI (une présentation que je reprends partiellement d'un autre forum car j'ai la flemme d'en concevoir une nouvelle pour dire finalement les mêmes choses). Je suis catégorisé masculin par les autres (bien que je me sente quelques fois lesbienne au fond de moi) et j'habite actuellement Grenoble (38), mais je préfère me considérant habiter le Diois-Baronnies-Beauchène-Monges (26, 84, 05, 04), car si je n'ai pas la chance HYPERENVIABLE d'avoir une compagne, mon potentiel d'amour à offrir ne s'est pas perdu dans le néant pour autant, et s'est accroché à quelque chose de plus insolite : Les rivières (et plus particulièrement, le débit) des régions citées précédemment. Cette passion est née au moment où ma marginalité au collège était accueillie avec raillerie perpétuelle, et pas de chance pour moi encore une fois, j'étais émotionnellement hypersensible. J'ai commencé à haïr l'humanité, et je me suis réfugié dans la contemplation solitaire de la rivière, l'amour autistique pour ma chienne, et l'évasion virtuel des jeux vidéos, plutôt que de faire des c******* avec des potes ou draguer de la meuf. Draguer de la meuf... ??? Je suis devant cette pratique comme on essaye de s'imaginer une 4ème dimension. La phobie sociale (timidité pathologique) s'est immiscée, la procrastination m'a porté jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'elle et moi, et ainsi ce fut la chute : Dépression atypique que je traîne depuis 2007 et qui pourrit ma condamnation à avoir été enfanté sans consultation pour une vie terrestre (détrompez-vous, la vie n'est pas une opportunité, c'est une condamnation. À nous d'en faire une opportunité... si possible... Pour moi, l'opportunité, c'est aussi la mort choisie, propre et indolore plutôt que d'attendre que la maladie veuille bien nous pourrir, que l'accidentel nous emporte violemment, ou pire, que la vieillesse finisse enfin par nous achever (avec tous les problèmes de santé et d'ennui que ça comprend...).
Je suis à Grenoble pour soigner cette dépression atypique, cette dépression qui vous devez le comprendre, tient en otage mon humeur au bout d'une chaîne qu'elle relâche plus ou moins suivant les jours, conditionnant une dose plus ou moins faible, de motivation et d'énergie (la plupart du temps je suis cloué au lit, mais parfois, certains jours, imprévisiblement, j'ai suffisamment d'énergie libérée pour faire des trucs). Le centre thérapeutique de Grenoble m'a diagnostiqué au printemps 2013 comme étant atteint du syndrome d'Asperger. Je ne sais pas quoi en penser, et espère avoir l'occasion d'en parler avec certains d'entre vous.
J'ai extirpé un bac scientifique à la chance, je me suis brisé à tenter la fac de géographie, je collecte et stocke sur Excel le maximum de données hydrométéorologiques possible sur le Sud-Est de la France principalement, et je les étudie avec le peu de connaissance et ressource que je dispose.
Je vis au rythme capricieux de la météo. Je pense, que vous trouverez difficilement plus passionné par la pluviométrie que moi (je ne sais pas si je peux m'en vanter...), et vous trouverez difficilement plus frustré (voir même écœuré) que moi sur la dégénérescence du micro-climat du Diois-Baronnies-Beauchène-Monges.
J'aimerais prévenir les esprits fragiles de ne pas lire ce sombre texte (trop tard ? ), car si j'ai un conseil à donner, c'est de COURIR sans jamais se retourner ! Si tu t'arrêtes sur des questions un peu trop existentielles, c'est mort, la vie te met une longueur d'avance et plus jamais tu la rattrapes ! Non pour être heureux, faut poursuivre les beautés de la vie, obstinément (pour reprendre les termes d'une amie).
Au plaisir de vous lire,
Floflo
Je suis Floflo (mais j'aime aussi mon pseudo « Alfeternale »). Je suis insatiable à l'écrit (pour compenser mes capacités désastreuses d'orateur), alors tant pis pour vous, je vais me faire plaisir pour une fois en déballant ma vie sans pudeur ni retenue . J'ai 26 ans au moment où je tente d'écrire une présentation pour le forum de SAtedI (une présentation que je reprends partiellement d'un autre forum car j'ai la flemme d'en concevoir une nouvelle pour dire finalement les mêmes choses). Je suis catégorisé masculin par les autres (bien que je me sente quelques fois lesbienne au fond de moi) et j'habite actuellement Grenoble (38), mais je préfère me considérant habiter le Diois-Baronnies-Beauchène-Monges (26, 84, 05, 04), car si je n'ai pas la chance HYPERENVIABLE d'avoir une compagne, mon potentiel d'amour à offrir ne s'est pas perdu dans le néant pour autant, et s'est accroché à quelque chose de plus insolite : Les rivières (et plus particulièrement, le débit) des régions citées précédemment. Cette passion est née au moment où ma marginalité au collège était accueillie avec raillerie perpétuelle, et pas de chance pour moi encore une fois, j'étais émotionnellement hypersensible. J'ai commencé à haïr l'humanité, et je me suis réfugié dans la contemplation solitaire de la rivière, l'amour autistique pour ma chienne, et l'évasion virtuel des jeux vidéos, plutôt que de faire des c******* avec des potes ou draguer de la meuf. Draguer de la meuf... ??? Je suis devant cette pratique comme on essaye de s'imaginer une 4ème dimension. La phobie sociale (timidité pathologique) s'est immiscée, la procrastination m'a porté jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'elle et moi, et ainsi ce fut la chute : Dépression atypique que je traîne depuis 2007 et qui pourrit ma condamnation à avoir été enfanté sans consultation pour une vie terrestre (détrompez-vous, la vie n'est pas une opportunité, c'est une condamnation. À nous d'en faire une opportunité... si possible... Pour moi, l'opportunité, c'est aussi la mort choisie, propre et indolore plutôt que d'attendre que la maladie veuille bien nous pourrir, que l'accidentel nous emporte violemment, ou pire, que la vieillesse finisse enfin par nous achever (avec tous les problèmes de santé et d'ennui que ça comprend...).
Je suis à Grenoble pour soigner cette dépression atypique, cette dépression qui vous devez le comprendre, tient en otage mon humeur au bout d'une chaîne qu'elle relâche plus ou moins suivant les jours, conditionnant une dose plus ou moins faible, de motivation et d'énergie (la plupart du temps je suis cloué au lit, mais parfois, certains jours, imprévisiblement, j'ai suffisamment d'énergie libérée pour faire des trucs). Le centre thérapeutique de Grenoble m'a diagnostiqué au printemps 2013 comme étant atteint du syndrome d'Asperger. Je ne sais pas quoi en penser, et espère avoir l'occasion d'en parler avec certains d'entre vous.
J'ai extirpé un bac scientifique à la chance, je me suis brisé à tenter la fac de géographie, je collecte et stocke sur Excel le maximum de données hydrométéorologiques possible sur le Sud-Est de la France principalement, et je les étudie avec le peu de connaissance et ressource que je dispose.
Je vis au rythme capricieux de la météo. Je pense, que vous trouverez difficilement plus passionné par la pluviométrie que moi (je ne sais pas si je peux m'en vanter...), et vous trouverez difficilement plus frustré (voir même écœuré) que moi sur la dégénérescence du micro-climat du Diois-Baronnies-Beauchène-Monges.
J'aimerais prévenir les esprits fragiles de ne pas lire ce sombre texte (trop tard ? ), car si j'ai un conseil à donner, c'est de COURIR sans jamais se retourner ! Si tu t'arrêtes sur des questions un peu trop existentielles, c'est mort, la vie te met une longueur d'avance et plus jamais tu la rattrapes ! Non pour être heureux, faut poursuivre les beautés de la vie, obstinément (pour reprendre les termes d'une amie).
Au plaisir de vous lire,
Floflo