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1. Mensonges sous toutes les formes Et vous.
2. Conduites irrespectueuses ET vous.
Sont dans ce cas de figure les personnes qui s'engagent à faire quelque chose avec moi mais qui par leur conduite me placent dans une situation instable (parce qu'elles ne respectent pas le rdv fixé et ne s'excusent pas, parce qu'elle ne me donne pas un préavis avant de changer les données de la rencontre de sorte à ce que je puisse m'adapter, parce qu'elle proposent une chose puis elles annulent en me faisant croire que c'est à cause de ceci alors que ce n'est pas le cas, ...)
Qui que soit la personne, quelles que soient les raisons qu'elle a d'agir ainsi envers une autre personne (par exemple, en se persuadant que c'est pas sa faute , que c'est juste qu'elle a pas le temps, qu'elle est débordée, etc.) elle doit savoir qu'elle s'expose à être aussi mal traitée socialement (par ses connaissances, ses amis, etc.) en retour.
-> ça c'est une raison suffisante de ne pas mes-estimer l'autre (celui/celle à qui on a donné rdv); c'est disons une raison égo-centrée.
L'autre 2è raison qui est altruiste est que l'autre est une personne aussi, qu'elle a aussi un espace de vie, qu'elle a aussi un espace d'organisation, qu'elle a des sentiments. Pourquoi nier cette réalité et entrainer cette autre personne dans ses dépendances propres, ou ses dis-fonctionnement ponctuels?
L'air du temps est de prendre la conséquence pour la cause, ce qui revient à se laisser entrainer par le flot de ses activités, ne donner la priorité qu'à son rythme propre, l'autre finit par être un pion (jeu de société) que l'on déplace au gré de ce qui nous arrange d'abord dans notre emploi-du-temps hyper actif.
Cependant, la cause de cette mauvaise conduite c'est soi : celui ou celle qui met l'autre à mal de par ses agissements incivils ou impolis. Si on ne sait pas s'arrêter, si on ne sait plus prendre 2 heures de son temps à un moment de la semaine pour être avec une personne qu'on est supposé apprécier; si on la respecte, mieux vaut
- ni lui mentir (quelque soient les raisons)
- ni la balader.
Personne n'est à l'abri d'un contre-temps donc de se trouver en position de revenir sur ce qui a été dit, prévu.
Dans ce cas, penser à s'expliquer auprès de l'autre (donc ne pas mentir) , voire à lui présenter des excuses.
Le mieux étant de planifier ou de s'engager quand on a pris ou en prenant les dispositions minimales pour que cela se réalise...bien pour soi et pour l'autre.
Amicalement vôtre.
Nana
mensonge et conduite irrespectueuse (socialement)
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mensonge et conduite irrespectueuse (socialement)
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Re: mensonge et conduite irrespectueuse (socialement)
Me connaissant, je pourrais prendre ça comme un reproche personnel, car j'oublie beaucoup, je note peu alors que j'en ai besoin. J'utilise pourtant un agenda sur le Mac, et je me suis fait offrir un iPhone principalement pour son agenda aussi, mais devant la multiplication des alertes, je finis par ne plus pouvoir y faire attention.
Pour ma part, je suis loin d'être irrespectueux (j'espère), ce n'est en tout cas pas une volonté consciente. Il m'arrive parfois lors d'un rendez-vous d'y aller avant en repérage pour être certain du temps qu'il me faudra pour arriver et que j'arriverai au bon endroit. Mais il y a parfois le retard de l'autre, et j'en prends facilement l'habitude ce qui fait que je ne suis plus ponctuel du tout. Il y a aussi la procrastination.
Ce qui me fait croire qu'il n'y a que rarement volonté, même de la part de neuro-typiques, malhonnête ou irrespectueuse.
Par contre, il est plus courant pour les atypiques de s'en offusquer.
Par rapport au mensonge, celui qui me gène le plus en ce moment, c'est celui qui prône toutes exclusions et discriminations par l'affirmation que « Ces gens ne respectent pas (nos) les valeurs de la civilisation occidentale. » en ouvrant la porte à tous les ismes : racisme, sexisme, homophobie, nationalisme, etc.
Alors que pour moi, les valeurs du monde occidental sont justement le respect de l'autre, la non-discrimination, les acquits sociaux, le droit religieux, le droit de rassemblement, de grève, de manifester, le droit d'asile.
Nos parents, nos grands-parents, nos aïeux même, ont lutté pour tout ça. Mais à côté de ça, je lisais naguère quelqu'un revendiquant sa belgitude nationale par le souhait de pouvoir manger un bon sandwich au jambon avec un vrai coca dans tel quartier connu pour son immigration.
Or il se fait que les sandwiches au jambon tels qu'ils se vendent à Bruxelles sont constitués d'un morceau de baguette (ce qu'en Belgique on nomme le « pain français », forcément issu d'une immigration culturelle, de jambon reconstitué de forme rectangulaire où l'on ne reconnaît plus l'anatomie d'un porc, le beurre est depuis longtemps remplacé par la margarine.
Et depuis quand le « vrai coca » est-il belge ou même européen ?
Cet appel à « nos valeurs occidentales » est une pure foutaise, tant les gens ne connaissent pas leur propre culture, les combats de leurs aînés, leurs origines et toutes ces valeurs dont nous sommes le résultat. Car qui en Europe ou aux Amériques est encore néandertalien ? L'homo-sapiens ne viendrait-il plus d'Afrique ?!
Ah mais attention : « Ces gens ne respectent pas la femme ! » Par contre, l'ultime respect de la femme nous le devons sans doute à DSK et Dodo-la-saumure.
Je suis terriblement choqué que tel présidentiable français (ça se passe ici aussi, mais nous n'avons pas de président) revendique la France des églises vs la France des temples, des synagogues et des mosquées. D'autant que les églises et cathédrales furent construites par des francs-maçons sur base de modèles orientaux, y compris les flèches de clochers qui ne sont jamais que la transcription architecturale des minarets.
La nouvelle Miss France se déclarait fière de représenter la France cosmopolite. Mais un intervenant s'offusquait du mot « cosmopolite ». Quelle bêtise ! La France devrait-elle se « vendre » aux Français ? Et quelle chance aurait-elle d'attirer des investisseurs étrangers sur base de sa franchouillardise raciste, nombriliste, ego-centrée, chauviniste ?
Il fût un temps où la France était perçue comme un phare, sa capitale et ses élites comme des lumières. Que reste-t-il de cette spiritualité ? Que reste-t-il de sa fierté ?
Désormais, la France (encore une fois ça n'a rien d'anti-français, je vis localement le même mensonge, mais l'exemple français est tellement flagrant vu d'ici) n'a plus le moindre amour-propre, au point qu'un(e) président(e) de parti fait campagne contre l'immigration étant lui(elle)-même rapatrié(e). Un autre, pareil, mais lui-même directement issu de l'immigration hongroise et marié à une originaire italienne. Un ancien président du parti communiste, pourtant réputé internationaliste, faisait campagne pour le nationalisme.
Tous ces mensonges sont possibles grâces à l'ignorance du peuple de ce que sont sa culture (la culture tout court) et ses valeurs fondamentales (les valeurs de la civilisation tout court, ici aussi), inscrits au prix du sang dans nos constitutions, dans la charte européenne et les traités onusiens.
Il est temps qu'on se souvienne de nos valeurs, il est temps qu'on se souvienne que tous les combats pour leur élaboration nous ont fait sortir de la préhistoire, du moyen-âge, des guerres, et que ça a toujours été au prix de l'ouverture et à l'acceptation des valeurs des autres, jamais par compromission ni par capitulation, toujours par la raison : les autres sont une richesse. Ensembles nous rehaussons le débat, ensembles nous bâtissons nos valeurs morales communes, ensembles nous pouvons arriver à la prospérité des échanges.
Tandis que l'exclusion ne mène qu'à la pauvreté.
Pour ma part, je suis loin d'être irrespectueux (j'espère), ce n'est en tout cas pas une volonté consciente. Il m'arrive parfois lors d'un rendez-vous d'y aller avant en repérage pour être certain du temps qu'il me faudra pour arriver et que j'arriverai au bon endroit. Mais il y a parfois le retard de l'autre, et j'en prends facilement l'habitude ce qui fait que je ne suis plus ponctuel du tout. Il y a aussi la procrastination.
Ce qui me fait croire qu'il n'y a que rarement volonté, même de la part de neuro-typiques, malhonnête ou irrespectueuse.
Par contre, il est plus courant pour les atypiques de s'en offusquer.
Par rapport au mensonge, celui qui me gène le plus en ce moment, c'est celui qui prône toutes exclusions et discriminations par l'affirmation que « Ces gens ne respectent pas (nos) les valeurs de la civilisation occidentale. » en ouvrant la porte à tous les ismes : racisme, sexisme, homophobie, nationalisme, etc.
Alors que pour moi, les valeurs du monde occidental sont justement le respect de l'autre, la non-discrimination, les acquits sociaux, le droit religieux, le droit de rassemblement, de grève, de manifester, le droit d'asile.
Nos parents, nos grands-parents, nos aïeux même, ont lutté pour tout ça. Mais à côté de ça, je lisais naguère quelqu'un revendiquant sa belgitude nationale par le souhait de pouvoir manger un bon sandwich au jambon avec un vrai coca dans tel quartier connu pour son immigration.
Or il se fait que les sandwiches au jambon tels qu'ils se vendent à Bruxelles sont constitués d'un morceau de baguette (ce qu'en Belgique on nomme le « pain français », forcément issu d'une immigration culturelle, de jambon reconstitué de forme rectangulaire où l'on ne reconnaît plus l'anatomie d'un porc, le beurre est depuis longtemps remplacé par la margarine.
Et depuis quand le « vrai coca » est-il belge ou même européen ?
Cet appel à « nos valeurs occidentales » est une pure foutaise, tant les gens ne connaissent pas leur propre culture, les combats de leurs aînés, leurs origines et toutes ces valeurs dont nous sommes le résultat. Car qui en Europe ou aux Amériques est encore néandertalien ? L'homo-sapiens ne viendrait-il plus d'Afrique ?!
Ah mais attention : « Ces gens ne respectent pas la femme ! » Par contre, l'ultime respect de la femme nous le devons sans doute à DSK et Dodo-la-saumure.
Je suis terriblement choqué que tel présidentiable français (ça se passe ici aussi, mais nous n'avons pas de président) revendique la France des églises vs la France des temples, des synagogues et des mosquées. D'autant que les églises et cathédrales furent construites par des francs-maçons sur base de modèles orientaux, y compris les flèches de clochers qui ne sont jamais que la transcription architecturale des minarets.
La nouvelle Miss France se déclarait fière de représenter la France cosmopolite. Mais un intervenant s'offusquait du mot « cosmopolite ». Quelle bêtise ! La France devrait-elle se « vendre » aux Français ? Et quelle chance aurait-elle d'attirer des investisseurs étrangers sur base de sa franchouillardise raciste, nombriliste, ego-centrée, chauviniste ?
Il fût un temps où la France était perçue comme un phare, sa capitale et ses élites comme des lumières. Que reste-t-il de cette spiritualité ? Que reste-t-il de sa fierté ?
Désormais, la France (encore une fois ça n'a rien d'anti-français, je vis localement le même mensonge, mais l'exemple français est tellement flagrant vu d'ici) n'a plus le moindre amour-propre, au point qu'un(e) président(e) de parti fait campagne contre l'immigration étant lui(elle)-même rapatrié(e). Un autre, pareil, mais lui-même directement issu de l'immigration hongroise et marié à une originaire italienne. Un ancien président du parti communiste, pourtant réputé internationaliste, faisait campagne pour le nationalisme.
Tous ces mensonges sont possibles grâces à l'ignorance du peuple de ce que sont sa culture (la culture tout court) et ses valeurs fondamentales (les valeurs de la civilisation tout court, ici aussi), inscrits au prix du sang dans nos constitutions, dans la charte européenne et les traités onusiens.
Il est temps qu'on se souvienne de nos valeurs, il est temps qu'on se souvienne que tous les combats pour leur élaboration nous ont fait sortir de la préhistoire, du moyen-âge, des guerres, et que ça a toujours été au prix de l'ouverture et à l'acceptation des valeurs des autres, jamais par compromission ni par capitulation, toujours par la raison : les autres sont une richesse. Ensembles nous rehaussons le débat, ensembles nous bâtissons nos valeurs morales communes, ensembles nous pouvons arriver à la prospérité des échanges.
Tandis que l'exclusion ne mène qu'à la pauvreté.