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Génération(s) : augmentation des adultes tyrans

Posté : 01 déc. 2015, 19:46
par Inconnu992
:arrow: http://www.dailymotion.com/video/x10tu9 ... roi_school

A l'instard de Didier Pleux, je constate effectivement une recrudescence des incivilités du quotidien

:arrow: Le syndrôme du pied coincé sur l'accélérateur: tentatives d'automobilistes de me renverser quand je traverse des passages piétons et roulent à vive à l'heure à 55-60 km/h et qu'ils sont censés me laisser passer

:arrow: Le syndrôme du balladeur mis à plein régime: mr ou mme veux signifier aux passants qu'il emmerde ou qu'elle emmerde tout le monde avec sa musique (j'écoute ma musique très fort, je supporte pas l'autre, vite vite faut que je m'échappe, tant pis si ça gêne l'autre)

:arrow: Le syndrôme du papa qui n'a aucune autorité sur son gosse et est incapable de le corriger à la caisse pour qu'il se tienne tranquille et arrête d'emmerder sa soeur dans le landeau. idem pour la maman.

:arrow: Cette chosification de l'autre via un égoïsme hypertrofié, voilà ce que ça veux dire.

:arrow: J'ai l'impression que ma génération a été imbibé de françoise dolto avec cette injonction ambigû de ne jamais castrer l'enfant, jamais le frustrer mais lui donner des explications.

Je peux aussi prendre comme exemple la vie de couple: j'en vois combien dehors, des couples qui se frittent parce qu'un l'un ou l'une ne veux pas voir son conjoint ou sa conjointes?

Ma génération, je trouve que le moi hypertrofié, ca fait des ravages.

:arrow: Et vous satediens,satediennes, vous en pensez quoi?

Re: Génération(s) : augmentation des adultes tyrans

Posté : 03 déc. 2015, 17:00
par thevenet_jean
c'est un des effets périphérique de l'Hystérie: le manque de câlin et de partage d'Amour, non pas sur le plan sexuel génital, mais sur le plan entier de reconnaissance de soi corps et âme, par toute autre avec qui se sentir à la fois frère-enfant-parent... pour finir de grandir car les hommes surtout de notre société sont des "enfant-arrêté" à l'âge de la construction du moi-je mental qui leur a imposé d'être des simili-adultes des 5 ans environ.
Ma génération, je trouve que le moi hypertrofié, ca fait des ravages.
Ce moi hypertrophié est ce fameux "adulte à tout prix" contre ses besoins, contre ce qui est encore enfant, pour survivre à l'INTERDICTION d'AIMER par dépendance (peur d'aliénation).
Ce qui est enfant ressort alors en tyrannie et du coup, en refus d'aimer...
Si on aime authentiquement... on dépend de l'autre par ce qu'on a besoin d'être aimé à ce moment là et qu'on fait l'aveu de ses besoin (confiance).
Si on refuse d'avouer ses besoins on devient tyran contre soi donc contre toute autre qui s'attache à soi.
Si on ne veut pas s'attacher à l'autre, on refuse l'aveu de ses besoins et on ne lui fait pas confiance.

Réparer cela est le chemin inverse de rechercher la vie de couple homme/femme en adulte ou l'homme doit prouver sa sexualité, sa force et sa protection (alors qu'il demande l'inverse au fond pour grandir encore) tandis que la femme est réduite à un objet sexuel alors qu'elle veut de la tendresse d'un véritable adulte (et non pas d'un enfant frustré qui se cache derrière une comédie).

Barrière: l'un ne se retrouve pas en l'autre dans ce jeu de dupe, les partenaires étant de plus trop différents PHYSIQUEMENT pour être complices dans une "fraternité"

Ils jouent un jeu de dupe alors qu'ils ne s'aiment pas: ils désirent juste "coller au modèle".

Cela engendre l'hystérie: l'obligation de se donner de l'affection que sur un plan symbolique (la sexualité est même un de ces plans) sans avoir "le droit" de le faire concrètement selon ses besoins (manque de câlin, voir manque d'étreintes contenantes pas seulement pour les autistes, et ce avec un PROCHE-de-soi, qui justement n'est pas le partenaire sexuel maximum-différent).

La frustration profonde engendre la violence et alimente des pulsions de survie psychique de l'égo-de-compensation pour survie-dans-société-de-consommation-de-compensation avec pour couche matérielle, le nécessité de travailler plus pour gagner plus, dépenser plus et avoir moins du coup..
et de plus, les plus frustré-que-tous partent en guerre contre ceux qui se permettent encore d'oser vivre des plaisirs de la vie et nous font des attentats, pour nous en punir, renforçant cette insécurité dans cette frustration essentielle.

Re: Génération(s) : augmentation des adultes tyrans

Posté : 06 déc. 2015, 00:29
par nana
Salut à tous 2!

Moi, je pense peu ces temps-ci aux comportements des uns et des autres.

Quelle que soit l'époque (de ma vie) je me rétame régulièrement (par exemple, je me trompe sur certaines relations).
Est-ce la faute de l'autre? La mienne? Allez savoir! Parallèment, je connais des plaisirs inattendus et surprenant également...
  • Plus le temps passe plus je ressens 1 chose: agir de l'intérieur.
    Voilà ce qui me permet de garder un axe, une constance, de surmonter les obstacles.
Je donne un exemple: au lieu de bosser pour un employeur, je bosse pour apprendre d'une situation nouvelle, d'une activité que j'ai et que je découvre. Je le fais parce que ça apporte autant à mon humanité qu'à au moins 1 autre personne et que ça rentre dans le cadre de mes fonctions-savoir.

(Je ne sais pas si je suis claire car c'est difficile à expliciter comme idée).

En somme, chaque fois que j'agis pour un tiers -en dehors de certaines "amitiés-famille", de l'amour- cette personne finit par me juger négativement, un jour, quand elle ne tyrannise pas "le contexte" qui nous a mis en présence.

C'est la nature humaine! Du coup, je n'attends rien de l'autre. J'aime faire ou pas. Et quand j'aime c'est souvent avec une, des personnes que j'ai plaisir à voir, en 1 lieu, dans le moment. Je ne projette plus sur l'autre que j'ai nouvellement rencontré.

Je l'accepte comme situation car je comprends que chacun est son point de référence. Du coup ni l'autre ni moi n'a la vérité. Chacun pense et ressent selon ce qu'il a dans la tête ou dans le coeur. Et ça m_ _ _ e lorsque soit moi soit la personne pense que l'autre doit être comme soi...

Mais je peux évoluer vers cette philosophie de vie car j'ai trouvé mon âme soeur, que je suisapaisée. (C'est un immense privilège & travail accompli). Et j'ai quelques amitiés réciproques qui survivent à l'épreuve du temps ou des "passions". Et pas des moindres, je commence à faire ce que j'aime faire dans la société.

Je ne gagne pas encore d'argent mais si ça doit venir ça viendra - je suis dans mon élément, enfin! Chaque chose en son temps.
  • Donc pour vous répondre,ce que vous dites me parle. Toutefois, je ne vibre plus -personnellement- de cette sorte.
    L'autre, dans la société, ne me pose plus problème en ces termes.
    C'est plutôt des situations qui me posent problèmes parfois. Quoi qu'il en soit je sais une chose de manière assurée: je suis mortelle.
Nana

Re: Génération(s) : augmentation des adultes tyrans

Posté : 06 déc. 2015, 18:02
par thevenet_jean
oui, il faut faire les choses POUR SOI, rien que pour SOI, en se centrant sur SOI, sinon, si on le fait pour l'Autre, ou pour "moi" qui est l'idéal de ce qu'on veut être pour l'Autre, les autres (la projection du regard des autres dans le "moi" qui cache le SOI" ou la projection de ce qu'on croît être SOI dans les autres..), le SOI sachant bien que ce n'est pas ça qu'il veut tout au fond fait foirer cette mauvaise voie néfaste dans le long terme, quitte à faire accident ou maladie, à terme, et jamais de rencontre d'âme seour, puisqu'il faut être SOI, et non pas un simulâcre de personnalité pour vivrer avec une âme seour.

Re: Génération(s) : augmentation des adultes tyrans

Posté : 26 déc. 2015, 21:10
par vincentluimeme
Au delà de l'humain et de ces besoins psycho-émotionnels (mis sur une autre appelation que les besoins psycho-intellectuels),
je trouve qu'il y a un problème d'éducation en général. Comme si le savoir faire s'était perdu.

Avant peut être que "on" savait faire des enfants et les éduquer, leur faire découvrir le monde mais ce savoir s'est perdu, les humains en général sont devenus "zombie", des "zombies" qui doivent répondre à un certain cahier des charges, pour être sure qu'ils le remplissent, on oublie pas de les éduquer selon certaines manières. Il manquerai plus que ces "zombies" soient heureux pour de vrai en plus, cela risquerait qu'ils ne remplissent plus le cahier des charges...

Bref, les parents (la plupart ?, beaucoup?, hormis milieux bien éduqués?) sont beaucoup dans le laisser faire, tout est dut aux gamins, hormis la tranquilité d'esprit des parents que les gamins doivent respecter le plus possible (de quoi déjà déclencher un syndrome autistique non?). Quand à leur faire connaitre mieux le monde, mieux connaitre l'humain ? Ils faudraient déjà que les parents soient dans la réalité, suffisament réveilllé eux même pour se rendre compte de leurs "imperfections" émotionnels, de leurs projets "rocambolesques" et du fait qu'ils ont en général, en réalité, toujours envie de voir leurs enfants ressembler plus à eux (les parents) qu'aux voisins. Peu importe que les voisins soient des gens bien ou pas, ce qui compte c'est d'être égocentriste et de croire que notre modèle du monde est le bon, que les autres sont des ineptes et etc...

Cela, me semble t-il, colle un minimum, aussi, à certains aspects de la réalité.
Ajouté que la plupart des gens préfèrent rire autour d'une blague plutot que de se creuser la tête sur le fonctionnement de la réalité et de "sortir du cadre" pour y trouver des solutions...
Déjà qu'en général ils préfèrent rire quand il voient quelqu'un se casser la figure plutot que d'essayer de mieux abborder leur pulsion de rire alors...

Je voudrais pas faire ici un pavé alors je m'en tiens à dire cela en conclusion, je pense que ce point de vue n'est pas incompatible avec celui de thevenet_jean et d'autres...
Des solutions existent, à petite échelle au moins. Pour le reste, que les individus de la société soient des égoistes plus ou moins bêtes, cela n'a rien d'étonnant: selon toute probabilité, que ce soit à la TV, au travail ou dans leur famille, ils n'ont pas eu d'autres exemples de toute façon ou si peu... Pour peu qu'il n'y ait rien pour faire penser autrement et on se retrouve de toute façon avec des enfants qui, au mieux ressemblent aux parents ou ce qu'ils voulaient être...

Bonne soirée Satedi ;)

P.S.: un peu d'ironie dans le 3ème paragraphe ;)