[Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Posté : 19 déc. 2015, 15:48
Le mot autisme avait en France une connotation si péjorative, qu'au delà de rares pionniers, ce mot était tellement connotée de la prestation de Kim Peerk ( Rayn Man) ( il n'a jamais été autiste, c'est une légende médiatique via une association d'idées que nos chers grands médias veulent faire) que jamais ce n'était un sujet abordé. Pas de reportages, pas de documentaires, le vide absolue. Et puis un certain Josef Schovanec, en bon docteur de philosophie a commencé à écrire son 1er ouvrage. C'est ce qui lui a ouvert un tas de portes médiatiques, d'engagements assiocatifs. Son ascencion fut si fulgurante qu'il est considéré comme l'interlocuteur N°1. Je pense que Josef S ne se doutait pas que tout ce qu'il fesait servirait des desseins beaucoup plus perfides: la promotion d'une fausse idée de l'autisme ce qui enfume encore plus un public sous le joug d'une vision très archaïque du handicap d'une part issue de deux siècles d'exclusion plus ou moins cautionné par les institutions républiquaines, y compris ceux et celles qui embauchent.
Qui parmis nous ne s'est pas pris dans les dents " Mais au fond vous ne semblez pas autiste, ca se voit pas tant que ça.."?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte que de parler une seule seconde de l'autisme en étant pas forcément dans un cadre qui se serait présenter suscitait le rejet, la défiance, le mépris en étant traité comme le parfait improductif, c***** à manager, ineffiscient, bon pour le placard ou le licenciement pour motif personnel déguisé en licenciement économique?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte de l'attitude méprisante bien feutrée d'une collègue qui se dit sensible ,présente pour la journée de l'intégration, qui sait qu'on est autiste mais de fait nous traite comme un sous collègue?
Qui parmis nous ne s'est pas retrouvé dans une situation cornelienne: ne jamais parler de son autisme pour ne pas être privé d'emploi et devoir cacher les manifestations de l'autisme( une sacré comédie)
Personnellement, depuis que je suis diplôme j'ai connu trois phases
Une première phase complètement floue ou je ne disais jamais que j'étais autiste pour masquer que au fond je ne l'assumais pas dont ce qui y'avait de meilleur
Suite aux échecs de la deuxième phase, je me suis trouvé en régression vis à vis de moi même, de ma famille et du monde professionnelle et je me suis replié sur mon autisme pour essayer de la valoriser .Ca a marché mais parce que des gens clés étaient présents. Ce qui ne m'a pas empêché dans une grande société côtée, en région parisienne, de vivre un burn out et de n'avoir jamais dit la chose à ma psy de l'époque, et de cracher le morceau en 2015 avec ma neuro psy d'autisme france et ma coach.Et depuis septembre 2014, cette stratégie ne peux plus être employée.
Ma coach m'a mis sur une troisième voie: accepter ce que je suis, et ne jamais parler d'autisme et me vendre donc sans ce miroir. Ce qui entraînne un total changement à 180° vis à vis du travail, de mes proches, de ma famille. Oui je l'ai même dit à ma soeur, en train de se faire diagnostiquer autiste ou haut potentiel, il faut une expertise précise.
Mon virage à 180° m'a conduit a complètement changer de regard sur ce que se prêtentles quelques autistes médiatisés en France. Même Josef S ne réalise pas je crois ce à quoi il participe, ca se confirme avec la prestation ridicule de Benjamin laverhne dans "le goût des merveilles".
Georges orwell avait écrit dans 1984: " La liberté d'expression implique celle de dire les vérités que les citoyens et citoyennes ne veulent pas entendre".
Ca vaut pour nous satediens et satediennes qui voulons devenir représentatif.
Qu'es qu'on veux promouvoir comme image? Et pourquoi le faire ou ne pas le faire?
Wzerdy, chose promise, chose due, voilà le débat
Qui parmis nous ne s'est pas pris dans les dents " Mais au fond vous ne semblez pas autiste, ca se voit pas tant que ça.."?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte que de parler une seule seconde de l'autisme en étant pas forcément dans un cadre qui se serait présenter suscitait le rejet, la défiance, le mépris en étant traité comme le parfait improductif, c***** à manager, ineffiscient, bon pour le placard ou le licenciement pour motif personnel déguisé en licenciement économique?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte de l'attitude méprisante bien feutrée d'une collègue qui se dit sensible ,présente pour la journée de l'intégration, qui sait qu'on est autiste mais de fait nous traite comme un sous collègue?
Qui parmis nous ne s'est pas retrouvé dans une situation cornelienne: ne jamais parler de son autisme pour ne pas être privé d'emploi et devoir cacher les manifestations de l'autisme( une sacré comédie)
Personnellement, depuis que je suis diplôme j'ai connu trois phases
Une première phase complètement floue ou je ne disais jamais que j'étais autiste pour masquer que au fond je ne l'assumais pas dont ce qui y'avait de meilleur
Suite aux échecs de la deuxième phase, je me suis trouvé en régression vis à vis de moi même, de ma famille et du monde professionnelle et je me suis replié sur mon autisme pour essayer de la valoriser .Ca a marché mais parce que des gens clés étaient présents. Ce qui ne m'a pas empêché dans une grande société côtée, en région parisienne, de vivre un burn out et de n'avoir jamais dit la chose à ma psy de l'époque, et de cracher le morceau en 2015 avec ma neuro psy d'autisme france et ma coach.Et depuis septembre 2014, cette stratégie ne peux plus être employée.
Ma coach m'a mis sur une troisième voie: accepter ce que je suis, et ne jamais parler d'autisme et me vendre donc sans ce miroir. Ce qui entraînne un total changement à 180° vis à vis du travail, de mes proches, de ma famille. Oui je l'ai même dit à ma soeur, en train de se faire diagnostiquer autiste ou haut potentiel, il faut une expertise précise.
Mon virage à 180° m'a conduit a complètement changer de regard sur ce que se prêtentles quelques autistes médiatisés en France. Même Josef S ne réalise pas je crois ce à quoi il participe, ca se confirme avec la prestation ridicule de Benjamin laverhne dans "le goût des merveilles".
Georges orwell avait écrit dans 1984: " La liberté d'expression implique celle de dire les vérités que les citoyens et citoyennes ne veulent pas entendre".
Ca vaut pour nous satediens et satediennes qui voulons devenir représentatif.
Qu'es qu'on veux promouvoir comme image? Et pourquoi le faire ou ne pas le faire?
Wzerdy, chose promise, chose due, voilà le débat