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Autisme et perversion narcissique.

Posté : 19 avr. 2016, 14:28
par manu
[A le relecture j'ai fait des parties et mis en caractères gras des mots qui peuvent les résumer]

Ca fait deux message en deux semaines où il est question de proche pervers narcissique, alors j'ai eu envie d’extraire ce sujet sur lequel je me suis déjà penché pour le traiter loin de toute implication personnelle.

J'ai pu tirer de l'étude de l'histoire de cette notions (comme je l'ai fait pour l'autisme) plusieurs clés qui me semblent indispensable pour savoir de quoi on parle quand ces termes apparaissent :

* D'abord aucun psy ne peux donner ce diagnostique, car ce n'est pas un diagnostique psy! (ni psychiatrique ni psychologique)
Je met au défis quiconque d'en trouver la définition dans un manuel de diagnostique.

* Ensuite la notion n'est pas relative a un individus, mais à la relation, à un effet sur un groupe d'échange :
Cette notion “ sert son souci de décrire et de traquer les processus pervers dans les familles et dans les groupes ” (source)

* Enfin la personnalité associé à ce processus tente de résoudre un problème interne :
“ le besoin, la capacité et le plaisir de se mettre à l’abri des conflits internes et en particulier du deuil en se faisant valoir au détriment d’un objet manipulé comme un ustensile et un faire-valoir ” (même source)

Après d'autres ont repris l'idée de ce processus pervers (décrit aussi dans le harcèlement morale par Marie-France Hirigoyen) pour décrire un type de monstre, phagocytaire des rapports humains.



En générale la médecine décrit ce qui est "mauvais" pour l'individu qui souffre. Ici ce n'est pas le cas. Ici, on décrit chez l'un ce qui est mauvais pour les autres. C'est passionnant en matière d'étude des systèmes, mais extrêmement racoleur puisque ça autorise une support pseudo scientifique pour dire en gros "méchant". Pourtant dans le détails c'est infiniment plus complexe :

La perversion est adossé au déni, c'est transformer le monde en ce qui conviens. Par exemple je connais quelqu'un qui a tué son chiens a force de lui donner a bouffer des trucs inadapté (genre plaquette de beurre tout les matins), et qui essayais de me convaincre que c'est lors de sa dernière escapade alors qu'il a été empoisonné par quelqu'un ... alors qu'un cancer du colon lui avait été diagnostiqué deux ans plus tôt.
La circulation de l'échange était rendu impossible et toute son énergie était déployé pour convaincre son entourage de ce fait, jusqu’à arriver à atteindre le doute. C'est comme au tribunal, toucher le doute permet d’interdire de condamner ... là c'était pareil.

C'est un exemple parmi d'autre, mais il permet aussi de comprendre pourquoi je me suis intéressé a cette notion ...

Ainsi je comprends la perversion des rôles, embrouiller l'esprit jusqu’à faire perdre le sens de qui est a l'origine de quoi. Je lis ainsi "perversion du narcissisme", ce que je traduis en "enfumage sur le rôle de chacun pour masquer le sien, et/ou faire sien le celui des autres".
Il faut une sacré expertise de l'échange et de ce qu'il provoque chez chacun pour arriver a embrouiller comme ça.

Je l'ai vécu sur la page de discussion de l'autisme dans wikipédia, des embrouilleurs qui arrivent toujours à faire en sorte que l'autre passe pour l'agresseur, la première étape étant toujours de mettre a bout pour créer l'agression.
Mais si, vous connaissez forcement, dans les cours d'école c'est ce gamin expert pour taper en douce les autres et a se mettre devant la maîtresse une fois que l'autre fini par être excédé et par se venger. On en a tous connus. C'est un mécanisme de perversion des rôle. Il crée une victime, puis intervertis les rôles pour devenir cette victime aux yeux des autres.

Un observateur basique sent bien la présence des différents rôle, l'existence d'une agression et la présence d'une victime, mais arriver a l'attribuer à l'un ou a l'autre est extrêmement difficile, car la victime est en général celui qui communique le moins bien des deux, voir le moins bien de la cours de récréation, forcement, il n'a pas été choisi au hasard.



Alors autisme et perversion narcissique est forcement un couple des plus courants. C'est malheureux mais c'est ainsi (du moins moi je le pense).
Pire, ceux qui peuvent venir sur les forums se faire diagnostiquer par les autres peuvent très facilement être l'autre. Rien de plus simple pour ces expert de l'échange de rôle que de se faire passer pour l'autiste victime du pervers ... :| ... d'où le besoin de traiter ce sujet a part, inutile d'insérer ce doute relativement à tel ou tel intervenant, ça serrait d'une violence inutile et inouï de partir du présupposé qui piégerait plus facilement les victime que les bourreaux en plus ... :(
Il n’empêche que la question se pose forcement quant une personne se dit autiste victime d'un pervers narcissique. :roll:

Personnellement je préfère patauger dans le doute absolu, même si je m'exprime de façon très professorale je m’exprime en appuis sur des faits vérifiables, et j'attache une attention particulière à distinguer ce qui est factuel (les citations sourcées) et ce qui est déduction personnelle.
La réalité factuelle, les dates, les lois, les preuves, sont la lumière qui font fuir ces vampires.



De l'expérience que je crois en avoir, il existe peut être des pervers psychopathe qui agissent en toute conscience de leurs manipulations, façon méchant des films hollywoodiens, mais je crois que ceux qui vivent inconsciemment dans le dénis de certaines choses sont beaucoup plus courant et il reste insoupçonnables vus que le vrais pervers narcissique a tellement tout du monstre dans la littérature qu'elle ne s'applique quasiment plus a personne que dont on connais un peu les fragilités, l'humanité.
Deux personnes de mon entourage son tellement inapte à approcher un sujet qu'elles sont apparemment capable de tout pour l’interdire d'exister dans l'échange. Comme un bébé à qui on essaye de donner à manger et qui tourne la tête systématiquement de l'autre coté on ne peut leur amener le sujet qui fâche, ils ont une capacité fascinante évincer ce qui gène, hallucinante même quant on commence à comprendre et à observer sous cet angle.
Mais je les connais, et à priori c'est une souffrance qui se cache derrière (de ce qu'il me semble en avoir observé), et humainement on ne joue pas avec les souffrances des autres, à moins d'être soi même un pervers psychopathe (le méchant des film, capable de tout sans interdis morale).
Et là on touche au point masqué par la terminologie qui ne présente que ce qui nuis à autrui : la maladie et la souffrance de celui qui crée ce "processus pervers dans les familles et dans les groupe" ... à l'humanité du monstre ...



Le mot perversion, qui lui est un diagnostique, suffit a comprendre pas mal de ce qu'on appelle perversion narcissique :
Un livre qui s'appelle "perversion" et qui réunis différents texte de différents auteurs décrit dans l'un d'eux "la chute du propithèque". Une sorte de bébé singe perpétuellement accroché à sa mère et qui tombe. Cette chute serrait semblable au vécu intime des pervers. Détaché il tente alors désespérément de recréer cet état d'impossibilité de chute dans laquelle il vivait avant. Toute son énergie est mobilisée par ce besoin, et pour ça il doit maîtriser l'autre dans l'échange, jusqu'à tout faire pour intervertir rôle, jusqu’à interdire tout choix propre de l'autre pour y substituer ces intentions à lui. Pour y arriver il doit forcément interdire à l'autre, qui est alors rendu objet, toute sorte d’existence propre qui deviens alors synonyme de "risque de chute"
Je n'ai jamais rien lu de plus proche de ce que je ressent quant il est question de perversion narcissique, une sorte de déni d'avoir été sevré, mal sevré, de l'époque révolue où l'on pouvais (peut être) croire être où contrôler l'autre ...



Enfin, pour sortir par le haut de ce sujet plutôt glauque, j'ai envie de parler de l'expression artistique de ce sujet. La représentation du déni.
Pour moi Ben est celui qui en parle le mieux. C'est un humoriste qui prends une situation, dans laquelle il met un personnage dans l’esprit duquel il efface complètement une donnée.

C'est un absurde que je crois très proche de ce dont on parle, Ici un instit efface l'age des enfants ici c'est le rapport à la situation qui est effacé, etc, vous pouvez trouver plein de sketch il y a toujours un truc qui est soustrait de l'esprit de la personne incarnée, et je crois que le rire qui peu en résulter est la plus douce façon de traiter ce sujet pourtant infiniment grave.

[ édité, corrigé et légèrement rectifié le 20 avril vers 10H ]

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 01 août 2016, 13:18
par nana
manu a écrit :...

Ca fait deux message en deux semaines (1) où il est question de proche pervers narcissique, alors j'ai eu envie d’extraire ce sujet sur lequel je me suis déjà penché pour le traiter loin de toute implication personnelle.
Bonjour Manu,

Je viens de lire ton dossier-commentaire.

Stp, peux-tu préciser ce que tu as dis ci-dessus (1)? cad dire où sont ces messages.
ça fait partie du contexte de ton dossier. J'ai besoin de le connaitre pour comprendre la teneur de ton article.
Merci.

Nana

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 06 août 2016, 19:54
par nana
[ Nous échangeons pas mp ]
Nana

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 30 août 2016, 11:28
par manu
Je parlais d'un couple au sens de deux personnes, pas de deux atteinte "comorbide" comme on dit.
Où plutôt, dans le cadre dont il est question quant on parle de perversion narcissique, au sein d'un groupe de personne.
Par exemple de l'idée qu'un forum d'autiste peux assez naturellement attirer des participants pervers narcissique.
Vic a écrit :Il faut essayer de s’accorder sur une définition du pervers narcissique :
Non, surtout pas ! De toute façon c'est pas possible.

Pas plus qu'on ne s’accordera sur la définition de l'autiste, du blond, du français ou de LA femme, tout cela est complètement absurde.
Non on définie la perversion narcissique, l'autisme, la blondeur, la citoyenneté française, ou encore la féminité.

La chose incarné dans une personne c'est déjà deux choses, et on ne sais déjà plus de quoi on parle, c'est en soit déjà une perversion de la définition.
Je refuse donc catégoriquement de m'associer a toute définition DU pervers narcissique.



Par contre on peux, si tu le souhaite essayer de s'accorder sur la définition de la perversion narcissique.

C'est pas une personne, c'est un mécanisme perturbateur de la communication au sein d'un groupe.
C'est la définition d'origine, celle qui a été définie par l'homme qui a inventé cette notion.

Il ne me reste donc plus qu'une phrase a discuter, celle qui parle de perversion et pas du pervers ...
Vic a écrit :La perversion repose sur la destruction de l'autre par la manipulation mentale.
C'est un effet attribué à la perversion narcissique, mais il manque plusieurs marches.

La perversion détourne du réelle. Une traduction pourrait être "détourner de la réalité".
La perversion narcissique, c'est pas pareil, détourne ce qu'on peux attribuer a un personne ou a une autre. Une traduction pourrait être "détourne la présentation de la rôles de chacun".
La réalité de qui est a l'origine de quoi est pervertie, par une représentation des chose qui attribue tout le bien a l'un et tout le mal a l'autre.

Donc ce qui est détruit c'est c'est limage de la personne, pas la personne, et ça change beaucoup de choses :
Les autiste sont plus apte a se replier en eux même, même avec une image détruite, et ils sont réputé être plus apte a survivre à ca (d'après la littérature, c'est pas scientifique non plus, mais ici je ne fait que rapporter le propos d'autres)
Ca reste une violence subie inouïe, puisque c'est précisément l'accès a l'autre qui encore plus faussé, ce qui est déjà handicapé.


Vic a écrit :il ne faut pas s’appuyer sur ses propres expériences vécues
Pour en tirer des conclusions généralistes, je suis bien d'accord.
C'est la raison pour laquelle on ne définie jamais un sujet en l'incarnant.

Donc on oublie le pervers narcissique qui est une création romanesque qui concerne le vécu. ( Ça a une valeur littéraire indéniable, puisque ça exprime des ressentis existant vu le succès de la thèse, mais ça ne peux avoir de valeur que littéraire !)
Et on parle de la perversion narcissique qui est une notion définie relativement à un groupe. ( La valeur est celle de la parole d'un spécialiste des systèmes de communications, un psychiatre psychanalyste)

D'ailleurs c'est une notion de psychanalyse ... Si on accordait une valeur scientifique à la psychanalyse ça se saurait ! :)


Donc je renvoie a mes mot que tu cite :
Manu a écrit :C'est malheureux mais c'est ainsi (du moins moi je le pense).
Donc c'est simplement ce que je pense, et le fait que je le pense n'est pas faux.
Libre a moi de penser ainsi et de la dire, libre toi de penser le contraire et de le dire.
(Et dans mon message c'est pas séparé de l'affirmation précédente par un retour à la ligne!)

La démonstration elle me parait impossible, tout comme la démonstration du contraire, puisque le sujet n'est pas scientifique et ne l'a jamais été.
Il n'existe même pas comme pour l'autisme une case du DSM ou du CIM qui concernerait la perversion narcissique et qui permettrait de faire des statistiques, et c'est logique puisque ce n'est pas un trouble définie cliniquement relativement a une personne.

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 30 août 2016, 12:36
par manu
Pour ceux qui préfèrent les sources, dans un tel sujet c'est primordiale.

Le sujet date de 1992, il constitue 2 chapitres du livre le génie des origines de Paul-Claude Racamier. [Editeur : Payot (30 avril 1992) ] le sous titre est psychanalyse et psychose.

Vue le sucés de la notion Payot a réédité juste ces deux chapitres en 2012, avec le titre les perversions narcissiques.

Donc non seulement c'est pas le pervers narcissique, mais c'est même pas la perversion narcissique comme je le dis, mais LES, au pluriel!

Il dit lui même
Je parle au singulier. Il faudrait parler au pluriel. C’est que la perversion narcissique est loin d’être une affaire individuelle : c’est une affaire collective, et à partir du moment où les espaces psychiques sont transgressés, nous savons que tous les débordements sont possibles.
Pareillement, le mouvement pervers est loin d’être une affaire intrapsychique. C’est une affaire hautement interactive. Car il est tellement, ce mouvement, tourné vers autrui, qu’il ne cesse de s’en servir.
[ Source : Pensée perverse et décervelage, 1992, Mouvement pervers narcissique Plaisir manipulatoire, et faire-valoir narcissique, dans [3], paru Trait pour trait Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse, Paul-Claude Racamier.
Lien utilisé : https://fr.wikiquote.org/wiki/Perversion_narcissique
]
Son éditeur explique en commentaire de la réédition en livre des chapitres en question :
Si l'on parle aujourd'hui de la perversion narcissique, c'est grâce à Paul-Claude Racamier. Le premier, il en a révélé l'existence et décrit le fonctionnement dans ces pages puissantes et imagées d'où émerge un être glaçant, homme ou femme, qui adopte la stratégie du coucou pour se débarrasser de sa propre souffrance.
[ source : http://www.payot-rivages.net/livre_Les- ... 07798.html ]
Il n'est pas question de pervers narcissique, mais de la description d'un fonctionnement qui permet de se représenter un personnage. Ce personnage est en souffrance, mais son fonctionnement "de coucou", comme s'il se nichait dans la vie d'un l'autre, le met a l’abri de ces souffrances.
Le raccourcis qui consiste a dire "Le pervers narcissique ne souffre pas" est donc presque un contre-sens, puisque c'est bien la souffrance qui entraîne la perversion narcissique !

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 31 août 2016, 10:03
par manu
Houlala j'ai dis des bêtises, ou du moins il manque le début de l'histoire.
Une simple lecture de la source que j'ai utilisé permet de faire une chronologie plus complète.

J'ai commencé en 1992, mais en 1989 Alberto Eiguer écris "Le Pervers narcissique et son complice" ... où dans ces sources il cite déjà Racamier.
P.-C. Racamier (1978) avance que le pervers narcissique est au fond un psychotique sans symptômes et que c'est de la pression de sa psychose latente désorganisatrice qu'il cherche à se débarrasser par l' acting out. La décharge, sur quelqu'un d'autre, de sa psychose (délégation) lui permet de rester « équilibré ». Il est question de « déprédation morale » (P.-C. Racamier, 1987).
[ Source : Le pervers narcissique et son complice, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. Psychismes, 1989 (ISBN 2 10 002843 X), partie I. Le Champ de la perversion narcissique, chap. Définition et description générale, p. 5
Mais la référence reste donc Racamier, et donc son texte de 1992 la grande référence, puisque le développement par l'instigateur de la notion.

Après rien n’empêche de préférer se référer à Alberto Eiguer, un autre psychanalyste soit dit en passant, qui parle effectivement bien du pervers narcissique.
Je maintiens ma position qui consiste a dire que de vouloir incarner la notion est une perversion de la notion de Racamier en m'appuyant sur la citation du message précédant qui fait comme une réponse au texte d'Eiguer 3 ans plus tard.
Ceci dis on peux se mettre d'accord sur la source a laquelle on se réfère. Moi j'essaye de coller à la conception originelle, où la notion est "loin d'être une affaire individuelle".
Si tu traite d'une affaire individuelle énoncé ultérieurement par d'autres, alors tu ne parle simplement plus de la même chose que moi.

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 01 sept. 2016, 10:02
par manu
Retour aux sources :

Plutôt que de submerger le forum je suis allé travailler sur l'article de Wikipédia directement (avis aux correcteurs :) )

La définition fondatrice de la notion est dans l'article suivant (p. I306) : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... age.langFR

Il n'y a que deux pages a lire pour savoir précisément de quoi on parle quant on invoque la notion de perversion narcissique, 5 de plus si on reprend l'article depuis le début (p. I301)


D'ailleurs j'ai eu tord de ne pas relever les phrases suivantes :
Vic a écrit :La perversion narcissique : ce diagnostic ne figure pas dans les grandes classifications psychiatriques actuelles.
La perversion narcissique n’est pas une entité clinique reconnue ni psychiatrie ni en psychanalyse (même si l'appellation peut, à tort, évoquer la notion de trouble de la personnalité narcissique).
Je suis absolument d'accord ...
Pour la petite histoire : c'est même moi qui avait trouvé indispensable de le préciser dans Wikipédia a l'époque ou j'avais travaillé le sujet (c'est vérifiable par l'historique de l'article). C'est une info vérifiable que j'ai trouvé utile, donc je suppose que la source de cette information ... c'est moi!
Avant que je crée l'article perversion narcissique (c'est vérifiable aussi, c'était le 10 avril 2007 à 13:44‎ :) ), il n'existait qu'un article intitulé 'pervers narcissique' qui n'était qu'un déferlement de haine informe. Plutôt que d'affronter toute cette déferlante pulsionnelle en créant un conflit d'édition j'ai compris que l'incarnation était la source du problème, et j'ai commence avec peu d'information un article sur la perversion narcissique. Une fois qu'il a atteins la maturité, l'article pervers narcissique a été supprimé, il était complètement bidon, et remplacé par un renvoie vers l'article perversion narcissique.
Ce n'est que plus tard que j'ai constaté que j'avais rejoint une idée de l'auteur en faisant cette distinction, puisque "selon Gérard Bayle, Racamier ne cherche pas à qualifier des individus mais à identifier l'origine d'un dysfonctionnement dans les interactions", c'est une phrase de l'article wikipédia dont on peux retrouver la source ( c'est pas de moi hein! :) )

Donc voilà, pourquoi quant je lis "la définition du pervers narcissique" je part au quart de tour et je je sort toute mon artillerie de défense contre la confusion.


Je te remercie de ton intention de chasser la confusion. C'est judicieux dans ce sujet.
J'ai réagis par opposition (comme toi a mon message) mais c'est peut être dans un même soucis de non manipulation des informations qu'on a réagis, ce qui est ma fois plutôt rassurant pour peu que ces craintes débouchent sur des certitudes partageables et non embrouillables.

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 03 déc. 2016, 01:40
par samedit
La perversion narcissique, moi j'y crois. Et on dit souvent que les PN sont psychopathes et la psychopathie est décrite dans le DSM.
Mais je n'aime pas forcément dire que le PN est malade car comme l'a dit Vic, il n'a pas l'air de souffrir vraiment. J'ai aussi lu qu'il n'éprouvait pas toutes les émotions qu'éprouvent un animal. Il se serait capable d'éprouver que colère et envie, en gros.

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 08 déc. 2016, 11:59
par manu
samedit a écrit :J'ai aussi lu qu'il n'éprouvait pas toutes les émotions qu'éprouvent un animal. Il se serait capable d'éprouver que colère et envie, en gros.
:lol:
Moi j'ai lu qu'il mort et bois le sang de ses victimes =P~
Et je déconne pas! C'est un psychiatre sérieux qui explique que Dracula est une représentation de la perversion narcissique, et c'est défendable!

N'empêche qu'il faut faire gaffe, on peut tout lire sur le sujet, jusqu'au plus grand n'importe quoi!


Moi j'ai mis du temps a retrouver les vraies bases sérieuses de la notion qui viens de cet article fondateur :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... .f5.langFR

Il n'y a que deux petites pages a lires si vous tournez les pages jusqu’au petit 3 de la page I 306.


La base de tout, c'est la souffrance
Relisez et corrigez moi si je me trompe, je n'affirme pas, je rapporte, et je peux ainsi résumer l'article complet :
Une personne souffre a l'extrême, passe par le dénis, implose intérieurement, et puis, seulement, après tout ça, se recrée une illusion de réalité ou la distinction entre elle et l'autre n'existe plus.
C'est l'histoire aussi du compte Dracula, qui est amoureux fou et fou de colère après la mort de sa femme, et deviens monstre après.

Le pervers narcissique a des actions terriblement destructrices et impardonnables, un vrais monstre, oui, mais la genèse de cette monstruosité est dans la souffrance, une souffrance inouïe. On oublie toujours de rappeler cet part d'humanité passé.



Le psychopathe n'a pas le sens de la moralité,
Le pervers narcissique a détruit le sens de l'individualité.
Le psychopathe peu faire souffrir sans en souffrir lui même, comme les enfants le font souvent avec les petites bestioles.
Le pervers narcissique peu faire souffrir avec la certitude que c'est l'autre qui crée la souffrance et que lui ne fait que le bien.

C'est pas du tout du tout pareil, même si un rien n’empêche qu'un même individu soit affublé des deux pathologies.



Au fond le pervers narcissique peux se croire toujours victime des méchants autres, envers et contre toutes les évidence qui ne l'affectent plus
Le pervers narcissique peut avoir tout intérêt a dépeindre l'autre comme pervers narcissique, puisque lui peut se penser morale et victime!
Il peux même écrire sur le sujet et expliquer en quoi le pervers narcissique est monstrueux ce qui a ces yeux prouve que ce n'est pas lui!
Et a mon humble avis le sujet est majoritairement déformé par des pervers narcissiques eux même, qui savent leurs souffrances.

Ils ne souffrent peut être plus quant ils usent de la confusion des rôles, mais décrire un monstre absolue leur permet de s’innocenter.

D'où l'importance de faire références aux sources premières.
D'ailleurs c'est pour ça que le premier a avoir présenté cette notion a décidé de décrire un mécanisme qui dépasse l'individualité, il écrit "le mouvement pervers est loin d’être une affaire intrapsychique" [source : Racamier, Paul-Claude (1992), « Pensée perverse et décervelage », Secret de famille et pensée perverse, Gruppo n° 8, Revue de psychanalyse groupale, Paris : Apsygée, p. 137-155.]
Il casse ainsi toute récupération du genre
samedit a écrit :J'ai aussi lu qu'il n'éprouvait pas toutes les émotions qu'éprouvent un animal. Il se serait capable d'éprouver que colère et envie, en gros.
Il rends ce type de commentaire hors du sujet qu'il a formalisé lui. Cela parle donc d'autre chose, je ne sais pas de quoi parle ce que vous avez lu, mais ça parle de ce qu'éprouve quelqu'un, donc d' "une affaire intrapsychique", donc d'autre chose!

Re: Autisme et perversion narcissique.

Posté : 28 janv. 2018, 22:37
par Angèle
Pour moi le "pervers narcissique" est un mot tellement mythique, qui implique quelque chose d'énorme (la "perversion" surtout ; car l'égo surdimensionné cela touche bcp de personnes) qu'il évoque soit :
-le pervers psychopathe sans scrupules
-celui qui à totalement reconstruit sa réalité pour complaire son égo (genre état mégalomaniaque psychotique)

Pour un très grande majorité des cas de manipulateurs ayant l'air d'avoir un égo immense (et c'est souvent une carapace de souffrance, comme cela à été expliqué, ou bien une réelle estime de soi défaillante)
Je préfère dire trouble de personnalité narcissique, qui est un terme psy, (qui apparemment existe toujours ds le DSM-V) et bien plus "correct" selon mon avis.

Exemple concret : Ma maman, en plus d'une autre pathologie psy et des traits autistiques, présente un trouble PN (Trouble de la Personnalité Narcissique pas pervers narcissique !) jamais je ne pourrais dire d'elle que c'est une perverse narcissique !!
-d'abord elle a une mauvaise estime d'elle même (elle se déteste bien plus souvent qu'elle s'adore, et cela empire avec l'âge)
-mais depuis l'adolescence jusqu'à maintenant elle à toujours usé de manipulation sur son entourage (surtout ses parents, fratrie, conjoint), jusqu'à l'étouffement ! Cependant elle ne m'a jamais (à part grosse crise) dévalorisée personnellement...
Mais ses manipulations sont épuisantes, et lorsqu'elle est mal il faudrait lui dire h24 qu'on l'aime, qu'on l'écoute à elle (surtout ses problèmes :roll: )sinon elle pète un câble (jurons, cris, etc)...
-ce n'est pas (heureusement)toujours comme ça, elle a des moments de sincère repentir (si je puis dire ainsi) et de vraie bienveillance et d'ouverture altruiste (mais en ce moment c'est rare....c'est l'hivers....c'est le bad weather des humeurs ! )

Je ne sais à quoi cela est dû, mes grands parents sont des gens adorables, elle a été baignée d'amour, mais je pense qu'elle a du vivre une situation d'abandon à un moment ou à un autre, je sais que petite elle souffrait de ne pas avoir d'amis, que sa vie sentimentale plus tard était chaotique, qu'elle à pas réussi à vivre de sa passion et elle vît sur une pension d'invalidité, etc
....bcp d'échecs....bcp de souffrances....mais bien peu de "vrais psychopathes" et de "vrais Pervers Narcissiques"