Oui, c'est exactement ce pour quoi je milite, et ce pourquoi j'ai toujours milité sans en avoir bien conscience au début.
Une citation de Françoise Dolto le dis autrement :
« Si on veux changer notre société il faut changer la manière d'éduquer les enfants. Ils sont pour une autre époque.
Les enfants se construisent pour une autre société que celle que leurs parents ont connue et nous essayons de les freiner, nous ne freinons pas la technologie, nous freinons les enfants qui auront à l'utiliser. C'est stupide! »
Toute la question est de savoir pourquoi on fait ça, pourquoi on impose a l'autre relativement a soi?
Pourquoi on impose des dogme uniformisés pour mater, et re-fort-mater?
Autrement dit contre quoi faudrait-il se battre pour en sortir ? ...
A force de creuser j'ai fini par trouver une réponse possible : on arrive pas, collectivement, a accepter que l'autre est autre.
Alors on pense pour l'autre, on freine, comme dis Dolto, ce qui est autre ; on le mate, comme tu dis toi, ce qui n'est pas soi.
Sur aspésansa j'ai avec d'autres exploré le sujet de l'empathie, vous savez une dimension censé être plus ou moins lacunaire chez les autistes.
Or l'empathie c'est l'expérience de correspondance entre les geste observé chez l'autre, qui agissent en nous par les neurones miroir.
On vois un bras levé, nos
neurones miroirs lèvent aussi le bras. On ne fait pas le mouvement, mais notre cerveau le fait, sans bouger. On vois bailler, le cerveau miroir baille aussi, et c'est contagieux.
On vois exécuter un geste technique, et notre cerveau miroir on est déjà entrain de l'apprendre exécutant sans bouger en interne ce qu'on observe, et au moment de le refaire ces même neurones miroirs se connectent agissent pour faire le mouvement.
En claire le neurone miroir agis aussi bien pour percevoir les mouvements de l'autre que pour agir soi même.
Et pour les émotions c'est pareil :
Si l'autre pleur, nos neurones miroirs font en interne les mêmes mimiques, peux se connecter à ce qu'on ressent si on pleurais soit même.
Si l'autre rie, c'est pareil, notre cerveau miroir recevoir les gestes et se connecter a ce qu'on vie quant on ris soi-même.
Et là , patatras, on crois qu'on ressent l'autre!
On crois savoir pour lui, comme si l'empathie était un sens qui permettait de savoir l'état émotionnel de l'autre sans erreur.
Or c'est absolument faux!
On fait une correspondance a soi même, qui peut être soi juste, soi fausse.
On peux même interdire en soi de ressentir si cela entraîne une souffrance par exemple.
Pour les autistes c'est pas pareil, il y a une moindre conformité qui laisse toujours un doute, on ne sais jamais trop bien si ça correspond ou pas, donc la communications avec les "illuminés normaux" qui croient toujours savoir pour l'autre est plaine de zones de doutes, complexes à franchir (corrigez moi si je dis une bêtise).
Nouvelle a écrit : "Les lois naturelles de l'enfant" de Céline Alvarez
Merci pour le lien, je voulais le retrouver le titre justement après l'avoir entendu à la radio (
ici, j'ai retrouvé avec le titre
)
Le sujet est celui de la citation de Dolto, l'incapacité humaine moyenne à reconnaître déjà les singularité des enfants, considéré globalement.
Alors même qu'on l'a tous été!
On est encore loin du
CHAQUE ENFANT que tu souligne, mais plutôt à la préhistoire des capacités humaine a reconnaître les spécificité de l'autre.
D'ailleurs en 1987 seulement on a réussi a reconnaître officiellement que les bébés souffraient. Avant, le nourrisson n'émettant plus rien passé un certain niveau d'urgence, on considérait qu'il ne soufraient pas, et on se permettaient de les opérer à cœur ouvert sans anesthésiques en les paralysant au curare (c'est vrais et vérifiable!)
Préhistoire je vous dis, on était déjà sur la lune qu'on arrivait même pas encore à réaliser que nos propre bébés soufraient, alors que toutes les guerres ont été faite au nom du bien de "nos enfants", quel que soi les camps.
Pourtant il y a 2500 ans Socrate disait de sa mère était sage femme qu'elle accouchait les corps, et que lui était accoucheur des âmes.
Dommage que ce ne soit pas un métier, il y en aurai besoin!
C'est simple pourtant d'expliquer que l'empathie n'est qu'une expérience interne faite par correspondance, mais tellement difficile à accepter ...