Re: acculée face aux "professionnels"
Posté : 17 avr. 2017, 10:21
Ce qui me cause c'est la dichotomie entre le travail profond en soi pour sortir la vérité et la partager, pour la faire reconnaître, et puis un retour qui face a l'autre se métamorphose en autre chose.
Le pire que j'ai connu c'est un psychiatre qui m'a dis après plusieurs séances "on est même pas sur que ce soit vraie cette histoire" en parlant du fait d'avoir été secoué et hospitalisé un mois...
J'ai voulu une aide pour tenter de reconnaître les effets actuels sur les conseil d'une assistante sociale très bien, et à l'arrivé du papier pour la déclaration de handicap c'était plus la même chose, et là j'ai bien sentis qu'on m'avais laissé parler sans me croire vraiment.
C'est le problèmes des bavards incompréhensibles comme moi, on les laisse causer sans les entendre, comme si a un moment j'allais par miracle réaliser que en fait je suis comme tout le monde et que je n'ai aucun problème.
Donc acculé face aux professionnel je connais bien, oui.
Dans mon cas j'ai eu plusieurs expériences, celle là est relative a un CMP, et j'en suis sortis en disant basta, moi je sais, je n'ai pas besoin de vous pour le savoir et si vous ne pouvez pas l'entendre, alors j'irais voir ailleurs. Le problème c'est que j'ai pas les moyens d'aller ailleurs, mais je garde de cette expérience la capacité a objecter là où j'étais comme toi bouffé par le besoin de se plier a du compréhensible par l'interlocuteur.
C'est pour moi la grande question quant on porte un handicap invisible, invisible y compris par des pro.
_ Doit-on donner une image de ce qu'on est pas pour ne pas se faire rejeter trop violemment?
C'est mon attitude réflexe, j'ai fini par le comprendre, je donne du normal, et s'il n'y a pas trop de monde, de stimuli, et de fatigue rien ne permet de le mettre en défaut (notamment dans le tête a tête d'un rdv psy).
_ Où a l'inverse doit-on essayer de faire voir la vérité de ce qu'on ressent de soi-même, au risque que ce soit rejeté en bloc?
C'est ce que j'ai essayé de faire dans ce CMP globalement réfractaire a m'entendre.
Mon expérience me dis que c'est sain d'apprendre a se dire, coûte que coûte, et d'apprendre à ne pas finir pas dire "c'est ok, je suis ceci ou celà si vous voulez".
Tiens bon, mais n’hésite surtout pas a changer de professionnel, rare et précieux sont ceux qui peuvent entendre, et rare et précieuse est ta parole originale qui œuvre à dire l’indicible.
Ton ressentis propre est légitime a être exprimé, il a le droit d'être entendu. C'est un travail en soi de défendre sa propre réalisation des choses quant on est acculé, justement, et autant le faire chez un psy, c'est le bon endroit.
Et quel est leur ressentis en retour? Il dis quelque chose de l'effet de cette expression. "Ok, je suis folle" dis-tu, mais est-ce réellement ce qu'on te demande d'exprimer, ou une demande que tu suppose et a laquelle tu te conforme automatiquement? Tu leurs a déjà demandé? C'est important il me semble.
Les troubles des TEDs concernent en premier lieu la communication, alors le doute doit persister sur ce que tu suppose que l'autre demande, comme l'autre doit rester dans le doute sur ce qu'il suppose avoir compris, à mon humble avis.
C'est normal qu'il y ai de l'incompréhension, les autres n'ont pas l'habitude d'être confronté a ce qui est au delà de leur entendement habituel.
Mais l'expression doit être maintenue pour qu'il y ai une chance qu'un jours l'un ou l'autre commence a percevoir ce monde au delà de leur horizon.
C'est plus qu'un travail égoïste pour être reconnu, c'est le plus noble des travail humain que d'ouvrir les âmes.
Le pire que j'ai connu c'est un psychiatre qui m'a dis après plusieurs séances "on est même pas sur que ce soit vraie cette histoire" en parlant du fait d'avoir été secoué et hospitalisé un mois...
J'ai voulu une aide pour tenter de reconnaître les effets actuels sur les conseil d'une assistante sociale très bien, et à l'arrivé du papier pour la déclaration de handicap c'était plus la même chose, et là j'ai bien sentis qu'on m'avais laissé parler sans me croire vraiment.
C'est le problèmes des bavards incompréhensibles comme moi, on les laisse causer sans les entendre, comme si a un moment j'allais par miracle réaliser que en fait je suis comme tout le monde et que je n'ai aucun problème.
Donc acculé face aux professionnel je connais bien, oui.
Dans mon cas j'ai eu plusieurs expériences, celle là est relative a un CMP, et j'en suis sortis en disant basta, moi je sais, je n'ai pas besoin de vous pour le savoir et si vous ne pouvez pas l'entendre, alors j'irais voir ailleurs. Le problème c'est que j'ai pas les moyens d'aller ailleurs, mais je garde de cette expérience la capacité a objecter là où j'étais comme toi bouffé par le besoin de se plier a du compréhensible par l'interlocuteur.
C'est pour moi la grande question quant on porte un handicap invisible, invisible y compris par des pro.
_ Doit-on donner une image de ce qu'on est pas pour ne pas se faire rejeter trop violemment?
C'est mon attitude réflexe, j'ai fini par le comprendre, je donne du normal, et s'il n'y a pas trop de monde, de stimuli, et de fatigue rien ne permet de le mettre en défaut (notamment dans le tête a tête d'un rdv psy).
_ Où a l'inverse doit-on essayer de faire voir la vérité de ce qu'on ressent de soi-même, au risque que ce soit rejeté en bloc?
C'est ce que j'ai essayé de faire dans ce CMP globalement réfractaire a m'entendre.
Mon expérience me dis que c'est sain d'apprendre a se dire, coûte que coûte, et d'apprendre à ne pas finir pas dire "c'est ok, je suis ceci ou celà si vous voulez".
Tiens bon, mais n’hésite surtout pas a changer de professionnel, rare et précieux sont ceux qui peuvent entendre, et rare et précieuse est ta parole originale qui œuvre à dire l’indicible.
Ton ressentis propre est légitime a être exprimé, il a le droit d'être entendu. C'est un travail en soi de défendre sa propre réalisation des choses quant on est acculé, justement, et autant le faire chez un psy, c'est le bon endroit.
Et quel est leur ressentis en retour? Il dis quelque chose de l'effet de cette expression. "Ok, je suis folle" dis-tu, mais est-ce réellement ce qu'on te demande d'exprimer, ou une demande que tu suppose et a laquelle tu te conforme automatiquement? Tu leurs a déjà demandé? C'est important il me semble.
Les troubles des TEDs concernent en premier lieu la communication, alors le doute doit persister sur ce que tu suppose que l'autre demande, comme l'autre doit rester dans le doute sur ce qu'il suppose avoir compris, à mon humble avis.
C'est normal qu'il y ai de l'incompréhension, les autres n'ont pas l'habitude d'être confronté a ce qui est au delà de leur entendement habituel.
Mais l'expression doit être maintenue pour qu'il y ai une chance qu'un jours l'un ou l'autre commence a percevoir ce monde au delà de leur horizon.
C'est plus qu'un travail égoïste pour être reconnu, c'est le plus noble des travail humain que d'ouvrir les âmes.