Burn Out et TSA
Posté : 27 avr. 2017, 10:29
J'y pense de plus en plus, a une sorte de syndrome d'épuisement adaptatif.
C'est hyper logique, tout correspond de mon point de vue.
Pourtant on ne peut pas mélanger les diagnostique.
Par définition un problème médicale c'est une case et une seule. On trouve plein les bibles de références (que sont le CIM ou le DSM) des "si aucun autre diagnostique ne conviens mieux".
C'est un principe simple, comme on range une chose ici ou là, mais pas les deux : le pull vas sur un cintre ou dans le tiroir, mais pas les deux, et le grand couteau avec les couvert pour manger ou avec les couverts pour servir, mais pas les deux.
C'est un principe de pensée verbale, il faut impérativement une réponse et une seule, aller de certitude en certitude, c'est le cartésianisme quoi.
Bah oui mais moi je suis plutôt un penseur visuel, je ne sais pas trancher, ni mettre les choses dans des cases, pour moi on pourrait chacun avoir un pourcentage d'affectation relatif a chaque case du DSM.
Par exemple des scores (mettons de -20 à 20 avec un seuil pathologique a 10) : Maniaco-depressif : -9, hystérique 0, autiste +12, et burn out +16. Scores imaginaires, mais profil est dessiné. Si c'était pour créer un personnage fictif ça pourrait fonctionner, car il n'y a pas forcement de contradiction absolue non plus.
Pour ce sujet la question est le lien éventuel entre TSA et Burn Out, si chacun des deux des a atteins le seuil pathologique.
Bon alors je reprend : Chaque personne atteinte de TSA doit s'adapter a coup de gros efforts à des systèmes communicationnels dont les logiques ne sont pas intuitives pour elles, c'est quasiment la définition.
Le parallèle avec une demande émanant d'un supérieur en entreprise est facile a faire. la demande est sociale, scolaire, parentales, institutionnelle, mais c'est pareil, au final c'est toujours la personne elle même qui essaye de bien faire.
Le besoin de reconnaissance s'installe dans un cercle vicieux _ plus d'effort pour plus de reconnaissance qui entraîne plus de demande et donc plus d'effort _ ce qui pousse petit a petit vers l'épuisement.
Alors techniquement le burn out c'est le syndrome d'épuisement professionnel, donc c'est incompatible avec ce qui n'est pas professionnel, mais si on étend le sujet a un syndrome d’épuisement a une demande social (dont le travail pat partie) on se retrouve d'un coup avec une notion très proche qui touche beaucoup d'autistes dit de haut niveau ou asperger qui tentent perpétuellement de s'adapter. Vous ne trouvez pas?
Pour moi en tout cas ça marche parfaitement.
J'ai étudié le sujet du Burn Out concernant une personne de ma famille . On peut se référer à des listes de symptômes qu'on trouve sur internet très facilement, ou à l'article wikipedia sur le Burn out, et je ressentais la chose comme une évidence. C'est plus tard que je me suis mis a penser que j'en avais fait un il y a 10 ans dont je peine encore a sortir.
J'ai peu être pas le droit a l'appellation, puisqu'une part de l'emballement viens de ma situation atypique préalable, et d'autre part c'était pas seulement professionnel, pourtant je crois que je suis en plein dans les symptômes, et même que je ne suis pas le seul sur ce forum.
Alors dans mon cas je me suis refait "hors sol", hors du contexte normal de pression, et j'ai acquis une force de réfraction à la pression exceptionnelle malgré un réelle fragilité. Un truc étrange qui fait que je peux être mis en pression par l'urgence immédiate, mais qui fait aussi que le moindre espace de temps pour me remettre à l’endroit me permet de retrouver un ancrage solide qui me redonne une puissance force d'inertie.
Je m'explique. Le burn out c'est la fuite en avant, une tornade où il faut coûte que coûte aller vers un point précis au dépend de tout le reste. Le contraire c'est d'établir a partir du globale des ordres de priorités rationnelles. Par exemple le bien être pour bien fonctionner est une donnée détruite par le burn out.
L'autisme c'est bien souvent un mode de fonctionnement par le globale, enfin il me semble, du moins pour les hyper-synaptiques. Mais lorsqu'un autiste est empêché de retrouver son équilibre par l'obligation d'une hyper adaptation, pour faire comme tout le monde, alors les autistes peuvent etre rendu encore plus fragile que les autre face a la tornade des obligations immédiates. Car ils c'est encore plus loin de leur fonctionnement profond, qui dès lors deviens encore plus difficile a rejoindre.
Enfin il me semble.
C'est une réflexion, juste des idées écrites comme ça, et chaque affirmation est en fait une question.
C'est aussi une perception, la mienne, qui sous entends que les rectifications de l'autisme qui imposent un fonctionnement typique, comme peuvent le faire des méthodes comportementales type ABA si elles sont trop poussées, peuvent aussi créer des burn out réels qui n'ont simplement pas le droit d'en porter le nom.
Pure spéculation donc, mais qui me permet de verbaliser avec précision un ressentis, car il me semble y correspondre très bien.
C'est hyper logique, tout correspond de mon point de vue.
Pourtant on ne peut pas mélanger les diagnostique.
Par définition un problème médicale c'est une case et une seule. On trouve plein les bibles de références (que sont le CIM ou le DSM) des "si aucun autre diagnostique ne conviens mieux".
C'est un principe simple, comme on range une chose ici ou là, mais pas les deux : le pull vas sur un cintre ou dans le tiroir, mais pas les deux, et le grand couteau avec les couvert pour manger ou avec les couverts pour servir, mais pas les deux.
C'est un principe de pensée verbale, il faut impérativement une réponse et une seule, aller de certitude en certitude, c'est le cartésianisme quoi.
Bah oui mais moi je suis plutôt un penseur visuel, je ne sais pas trancher, ni mettre les choses dans des cases, pour moi on pourrait chacun avoir un pourcentage d'affectation relatif a chaque case du DSM.
Par exemple des scores (mettons de -20 à 20 avec un seuil pathologique a 10) : Maniaco-depressif : -9, hystérique 0, autiste +12, et burn out +16. Scores imaginaires, mais profil est dessiné. Si c'était pour créer un personnage fictif ça pourrait fonctionner, car il n'y a pas forcement de contradiction absolue non plus.
Pour ce sujet la question est le lien éventuel entre TSA et Burn Out, si chacun des deux des a atteins le seuil pathologique.
Bon alors je reprend : Chaque personne atteinte de TSA doit s'adapter a coup de gros efforts à des systèmes communicationnels dont les logiques ne sont pas intuitives pour elles, c'est quasiment la définition.
Le parallèle avec une demande émanant d'un supérieur en entreprise est facile a faire. la demande est sociale, scolaire, parentales, institutionnelle, mais c'est pareil, au final c'est toujours la personne elle même qui essaye de bien faire.
Le besoin de reconnaissance s'installe dans un cercle vicieux _ plus d'effort pour plus de reconnaissance qui entraîne plus de demande et donc plus d'effort _ ce qui pousse petit a petit vers l'épuisement.
Alors techniquement le burn out c'est le syndrome d'épuisement professionnel, donc c'est incompatible avec ce qui n'est pas professionnel, mais si on étend le sujet a un syndrome d’épuisement a une demande social (dont le travail pat partie) on se retrouve d'un coup avec une notion très proche qui touche beaucoup d'autistes dit de haut niveau ou asperger qui tentent perpétuellement de s'adapter. Vous ne trouvez pas?
Pour moi en tout cas ça marche parfaitement.
J'ai étudié le sujet du Burn Out concernant une personne de ma famille . On peut se référer à des listes de symptômes qu'on trouve sur internet très facilement, ou à l'article wikipedia sur le Burn out, et je ressentais la chose comme une évidence. C'est plus tard que je me suis mis a penser que j'en avais fait un il y a 10 ans dont je peine encore a sortir.
J'ai peu être pas le droit a l'appellation, puisqu'une part de l'emballement viens de ma situation atypique préalable, et d'autre part c'était pas seulement professionnel, pourtant je crois que je suis en plein dans les symptômes, et même que je ne suis pas le seul sur ce forum.
Alors dans mon cas je me suis refait "hors sol", hors du contexte normal de pression, et j'ai acquis une force de réfraction à la pression exceptionnelle malgré un réelle fragilité. Un truc étrange qui fait que je peux être mis en pression par l'urgence immédiate, mais qui fait aussi que le moindre espace de temps pour me remettre à l’endroit me permet de retrouver un ancrage solide qui me redonne une puissance force d'inertie.
Je m'explique. Le burn out c'est la fuite en avant, une tornade où il faut coûte que coûte aller vers un point précis au dépend de tout le reste. Le contraire c'est d'établir a partir du globale des ordres de priorités rationnelles. Par exemple le bien être pour bien fonctionner est une donnée détruite par le burn out.
L'autisme c'est bien souvent un mode de fonctionnement par le globale, enfin il me semble, du moins pour les hyper-synaptiques. Mais lorsqu'un autiste est empêché de retrouver son équilibre par l'obligation d'une hyper adaptation, pour faire comme tout le monde, alors les autistes peuvent etre rendu encore plus fragile que les autre face a la tornade des obligations immédiates. Car ils c'est encore plus loin de leur fonctionnement profond, qui dès lors deviens encore plus difficile a rejoindre.
Enfin il me semble.
C'est une réflexion, juste des idées écrites comme ça, et chaque affirmation est en fait une question.
C'est aussi une perception, la mienne, qui sous entends que les rectifications de l'autisme qui imposent un fonctionnement typique, comme peuvent le faire des méthodes comportementales type ABA si elles sont trop poussées, peuvent aussi créer des burn out réels qui n'ont simplement pas le droit d'en porter le nom.
Pure spéculation donc, mais qui me permet de verbaliser avec précision un ressentis, car il me semble y correspondre très bien.