Empathie ?
Je ne conteste pas la logique, mais il y manque la chaleur humaine, c'est très froid et détaché comme réaction (ceci n'est pas une critique).
Si je suis triste, avoir quelqu'un qui me console ou me prend dans ses bras me fait du bien, me réchauffe le coeur comme on dit.
Cette dimension ne semble pas exister pour ma fille, mais la prendre dans mes bras lorsqu'ele est triste (?) (je ne sais même pas à quoi ça correspond pour elle) ne lui fait rien non plus, j'ai plutôt l'impression de la déranger
Si je suis triste, avoir quelqu'un qui me console ou me prend dans ses bras me fait du bien, me réchauffe le coeur comme on dit.
Cette dimension ne semble pas exister pour ma fille, mais la prendre dans mes bras lorsqu'ele est triste (?) (je ne sais même pas à quoi ça correspond pour elle) ne lui fait rien non plus, j'ai plutôt l'impression de la déranger
V I I V I - Finlande
Maman d'Anaïs née en -93, Asperger atypique, NLD (non-verbal learning disability) ADD, délétion chromosomique 2q37
et de Simo NT-92, Matilda NT-99 et Elsa NT-00
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Je me suis connectée un peu plus tôt avec l'intention de venir terminer ma réponse ce que je n'ai finalement pas fait parce que je me suis laissée absorbée par la télé. La télé est toujours allumée sauf que normalement je n'y porte presque pas attention, probablement pas plus que 5% de mon attention. Et c'est vraiment une drôle de coincïdence parce que le film que je viens d'écouter « Les États-Unis de Leland» répond assez bien à la question.
Vous connaissez surement la phrase qui dit «Le coeur a ses raisons que la raison ignore» que les gens sortent pour expliquer que même s'ils se mettent dans une relation insensé qui peut les faire parraître stupide ce n'est pas leur intelligence le problème c'est juste que leur coeur a parlé plus fort. Ben ici c'est le contraire, si on ne pleure pas les gens qu'on aime quand ils meurent, je pense que ce n'est pas nos coeur le problème c'est juste que la raison parle plus fort.
Quand quelqu'un est mort, il ne reste plu rien à faire et tout le monde meurt un jour ou l'autre c'est innévitable.
Vous connaissez surement la phrase qui dit «Le coeur a ses raisons que la raison ignore» que les gens sortent pour expliquer que même s'ils se mettent dans une relation insensé qui peut les faire parraître stupide ce n'est pas leur intelligence le problème c'est juste que leur coeur a parlé plus fort. Ben ici c'est le contraire, si on ne pleure pas les gens qu'on aime quand ils meurent, je pense que ce n'est pas nos coeur le problème c'est juste que la raison parle plus fort.
Quand quelqu'un est mort, il ne reste plu rien à faire et tout le monde meurt un jour ou l'autre c'est innévitable.
Mais je veux préciser là, il ne faut pas oublier que le fait que un parle plus fort que l'autre ne veux en rien dire qu'il est plus fort que l'autre. La plus intelligente des personnes du monde pourrait être rendue stupide par amour. Et vice versa la personne avec le plus grand coeur du monde pourrait rester de marbre par un excès de logique.
- Bernot
- SAtedI, on continue ?
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- Localisation : Région Parisienne France
C'est là que l'on peut approcher le fonctionnement mental cognitif et non empathique qui peut nous conduire à la compassion :Viivi a écrit :Je ne conteste pas la logique, mais il y manque la chaleur humaine, c'est très froid et détaché comme réaction (ceci n'est pas une critique).
Si je suis triste, avoir quelqu'un qui me console ou me prend dans ses bras me fait du bien, me réchauffe le coeur comme on dit.
Cette dimension ne semble pas exister pour ma fille
"Est-ce que les éléments objectifs que j'observe (combien de temps met-elle à se relever) signifient qu'elle a mal ?"
Le NT fonctionne sur la base de l'empatie :
"Elle pleure, donc elle a certainement très mal."
Il est d'ailleurs intéressant d'observer que dans un tel cas, les pleurs d'un enfant NT sont plus motivés par la représentation mentale symbolique qu'il a de sa douleur que sa douleur en elle-même.
Là, l'enfant NT doit alors être consolé, processus mental NT qui m'échappe totalement.
Si l'enfant s'était blessé réellement, alors j'aurais pris les décisions pragmtiques qui s'imposent : soin direct, voire hôpital etc.
Est-ce que ce ne serait pas simplement une hypersensibilité tactile, mais qu'elle fait l'effort de supporter le contact ?Viivi a écrit :La prendre dans mes bras lorsqu'ele est triste (?) (je ne sais même pas à quoi ça correspond pour elle) ne lui fait rien non plus, j'ai plutôt l'impression de la déranger
Gabriel.
Modifié en dernier par Bernot le 05 août 2007, 01:51, modifié 1 fois.
- Bernot
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Ma grand-mère ne veut pas prendre des transports en commun avec moi car je parle un peu à tout le monde et lle dit qu'elle a honte... Je n'ai pas vraiment compris ce qui se passe dans sa tête NT.Maud a écrit :Pourquoi les gens ne se parlaient-ils pas dans le métro, mais s'évitaient comme si on était des ennemis?
Gabriel.
Modifié en dernier par Bernot le 05 août 2007, 01:50, modifié 1 fois.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, le fait qu'elle pleure (elle a 4 ans) ne signifie pas nécessairement (pour moi) qu'elle a très mal.Bernot a écrit : C'est là que l'on peut approcher le fonctionnement mental cognitif et non empathique qui peut nous conduire à la compassion :
"Est-ce que les éléments objectifs que j'observe (combien de temps met-elle à se relever) signifient qu'elle a mal ?"
Le NT fonctionne sur la base de l'empathie :
"Elle pleure, donc elle a certainement très mal."
Il est d'ailleurs intéressant d'observer que dans un tel cas, les pleurs d'un enfant NT sont plus motivés par la représentation mentale symbolique qu'il a de sa douleur que sa douleur en elle-même.
Dans le cas d'Elsa, c'est justement une petite fille "rayon de soleil", toujours de bonne humeur, toujours accomodante qui pleure très peu.
Ici le fait qu'elle pleure, une fois qu'elle est tombée de son tabouret est plutôt un moyen d'exprimer une déception.
Pourquoi si un enfant pleure, ne faudrait-il pas le consoler ? C'est aussi un moyen de communication pour dire : j'ai besoin d'attentionBernot a écrit : Là, l'enfant NT doit alors être consolé, processus mental NT qui m'échappe totalement.
Oui et bien je ne sais pas si je pourrais en dire autant pour ma fille (mais elle n'a que 12 ans)Bernot a écrit :Si l'enfant s'était blessé réellement, alors j'aurais pris les décisions pragmatiques qui s'imposent : soin direct, voire hôpital etc.
Je ne pense pas, je sais qu'elle a bcp de mal avec les pressions légères alors je fais très attention justement quand je la touche àBernot a écrit :Est-ce que ce ne serait pas simplement une hypersensibilité tactile, mais qu'elle fait l'effort de supporter le contact ?Viivi a écrit :La prendre dans mes bras lorsqu'elle est triste (?) (je ne sais même pas à quoi ça correspond pour elle) ne lui fait rien non plus, j'ai plutôt l'impression de la déranger
Gabriel.
1. la prévenir
2. avoir une prise ferme
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