Je me suis également rendu compte d'autre chose ce soir : de la façon dont on pouvait sortir de l'envie de rien.
J'ai constaté qu'une chose devenait proportionnellement motivante au fur et à mesure de son avancée.
Concrètement, je pense que cette "envie de rien" que j'ai depuis presque 10 ans maintenant est liée au fait que je n'ai aucun projet en cours depuis ce temps où tous mes projets se sont achevés en même temps, à savoir qu'ils étaient tous artistiques et n'ayant aucune autre activité qui m’occupait à part l'écriture et la composition depuis des années, à l'exception de l'informatique (mais trop d'informatique tue l'informatique), je me suis retrouvé sans plus aucun projet, et je réalise maintenant que par la même occasion, je me suis retrouvé sans plus aucune motivation, et totalement perdu.
Je me rends maintenant compte à quel point le changement de routine peut être très perturbant, je viens de perdre presque dix ans de ma vie à cause de ça !
Cette prise de conscience a eu lieu tout à l'heure alors que je rangeais mes médicaments sur l'étagère du bas d'un meuble, et des sacs poubelle sur l'étagère du milieu. J'ai alors eu l'idée de mettre des étiquettes sur la tranche des étagères, indiquant ce qu'elles devaient contenir, ce qui permettrait de détecter rapidement si quelque chose venait à manquer ou n'était pas à sa place.
J'ai noté ce "projet" sur l'ardoise véléda que j'ai accrochée sur mon frigo pour ne pas oublier de le faire demain.
Et rien que ça, ça fait comme si j'avais franchit la première étape de mon projet, empilé le premier légo au socle en quelque sorte. Et même si je ne le fais pas tout de suite car il est tard et j'avais envie de me poser un peu, cela me motive de savoir qu'une tâche à faire m'attend à mon réveil demain.
Ca peut paraître con, mais ça vient de me faire comprendre qu'il fallait que je me lance dans une occupation quelle qu'elle soit au lieu de me dire que ça ne me dit franchement rien de le faire, car tant que je n'aurais pas passé cette étape mon envie de rien persistera, alors qu'une fois lancé dans ce projet, une fois ce premier légo mis sur le socle, la motivation me gagnera, du moins je l'espère.
Qu'en pensez-vous ?
Que faites-vous pour vous occuper, à part du ménage, de l'optimisation d'intérieur et de l'informatique ?
Lutter contre l'envie de rien
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Re: Lutter contre l'envie de rien
Si j'ai bien compris, pour demain tu prévois de répertorier tes médicaments de manière visible.MatCh a écrit :Je me suis également rendu compte d'autre chose ce soir : de la façon dont on pouvait sortir de l'envie de rien.
J'ai constaté qu'une chose devenait proportionnellement motivante au fur et à mesure de son avancée.
Concrètement, je pense que cette "envie de rien" que j'ai depuis presque 10 ans maintenant est liée au fait que je n'ai aucun projet en cours depuis ce temps où tous mes projets se sont achevés en même temps, à savoir qu'ils étaient tous artistiques et n'ayant aucune autre activité qui m’occupait à part l'écriture et la composition depuis des années, à l'exception de l'informatique (mais trop d'informatique tue l'informatique), je me suis retrouvé sans plus aucun projet, et je réalise maintenant que par la même occasion, je me suis retrouvé sans plus aucune motivation, et totalement perdu.
Je me rends maintenant compte à quel point le changement de routine peut être très perturbant, je viens de perdre presque dix ans de ma vie à cause de ça !
Cette prise de conscience a eu lieu tout à l'heure alors que je rangeais mes médicaments sur l'étagère du bas d'un meuble, et des sacs poubelle sur l'étagère du milieu. J'ai alors eu l'idée de mettre des étiquettes sur la tranche des étagères, indiquant ce qu'elles devaient contenir, ce qui permettrait de détecter rapidement si quelque chose venait à manquer ou n'était pas à sa place.
J'ai noté ce "projet" sur l'ardoise véléda que j'ai accrochée sur mon frigo pour ne pas oublier de le faire demain.
Et rien que ça, ça fait comme si j'avais franchit la première étape de mon projet, empilé le premier légo au socle en quelque sorte. Et même si je ne le fais pas tout de suite car il est tard et j'avais envie de me poser un peu, cela me motive de savoir qu'une tâche à faire m'attend à mon réveil demain.
Ca peut paraître con, mais ça vient de me faire comprendre qu'il fallait que je me lance dans une occupation quelle qu'elle soit au lieu de me dire que ça ne me dit franchement rien de le faire, car tant que je n'aurais pas passé cette étape mon envie de rien persistera, alors qu'une fois lancé dans ce projet, une fois ce premier légo mis sur le socle, la motivation me gagnera, du moins je l'espère.
Qu'en pensez-vous ?
Que faites-vous pour vous occuper, à part du ménage, de l'optimisation d'intérieur et de l'informatique ?
Ce que tu nommes ton projet.
Donc il s'agit d'un projet d'organisation.
C'est bien. Et c'est un bon projet.
- - - -
Accepterais tu de me dire
1. quelle différence tu fais entre s'occuper et travailler à un projet ?
2. comment ou pourquoi tes projets artistiques se sont terminés ?
- - - - - -
Tu as demandé:
"Que faites-vous pour vous occuper, à part du ménage, de l'optimisation d'intérieur et de l'informatique ?"
A vrai dire, je fais ce que je dois faire et qui est vital.
Il y a 2 mois j'ai eu terminé de faire du bénévolat pour Médecins du Monde. C'était une incursion dans un milieu étranger pour moi.
Régulièrement, j'étudie de l'anglais -en ce moment j'approfondie la phonétique. J'envisage d'étudier le français également.
Sinon, ma passion c'est
- de faire de la remédiation en anglais (proposer un mode d'entrer en contact avec la langue , d'approfondir, selon un centre d'intérêt qu'a la personne. Les supports & contenus sont toujours multiples (multimedia) , variés, graduels. Ils marient divertissement et étude.
- de lire des textes à voie haute (j'apprends & j'ai du plaisir au contact de certains textes)
Bonne nuit, MatCh.
Nana
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
Re: Lutter contre l'envie de rien
Coucou Nana, merci pour ta réponse.
La différence que je fais entre un projet et une occupation c'est que l'occupatioon prend peu de temps (genre étiqueter mes étagères) alors qu'un projet doit être sur du moyen voire du long terme.
Mes projets artistiques se sont terminés parce que je n'avais plus d'inspiration et que l'envie m'avait quitté. Cette fichue envie n'en fait qu'à sa tête et c'est assez difficile à vivre de n'avoir envie de rien en permanence.
On peut donc dire qu'actuellement j'essaie de trouver des occupations, et quand j'y arrive, je saute sur l'occasion.
La différence que je fais entre un projet et une occupation c'est que l'occupatioon prend peu de temps (genre étiqueter mes étagères) alors qu'un projet doit être sur du moyen voire du long terme.
Mes projets artistiques se sont terminés parce que je n'avais plus d'inspiration et que l'envie m'avait quitté. Cette fichue envie n'en fait qu'à sa tête et c'est assez difficile à vivre de n'avoir envie de rien en permanence.
On peut donc dire qu'actuellement j'essaie de trouver des occupations, et quand j'y arrive, je saute sur l'occasion.
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Re: Lutter contre l'envie de rien
d'accord.
l'envie?
"ça s'en va et ça revient
c'est fait de tous petits rien
..."
Nana
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Nana
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