[Débat] parler/ne pas parler de son autisme
[Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Le mot autisme avait en France une connotation si péjorative, qu'au delà de rares pionniers, ce mot était tellement connotée de la prestation de Kim Peerk ( Rayn Man) ( il n'a jamais été autiste, c'est une légende médiatique via une association d'idées que nos chers grands médias veulent faire) que jamais ce n'était un sujet abordé. Pas de reportages, pas de documentaires, le vide absolue. Et puis un certain Josef Schovanec, en bon docteur de philosophie a commencé à écrire son 1er ouvrage. C'est ce qui lui a ouvert un tas de portes médiatiques, d'engagements assiocatifs. Son ascencion fut si fulgurante qu'il est considéré comme l'interlocuteur N°1. Je pense que Josef S ne se doutait pas que tout ce qu'il fesait servirait des desseins beaucoup plus perfides: la promotion d'une fausse idée de l'autisme ce qui enfume encore plus un public sous le joug d'une vision très archaïque du handicap d'une part issue de deux siècles d'exclusion plus ou moins cautionné par les institutions républiquaines, y compris ceux et celles qui embauchent.
Qui parmis nous ne s'est pas pris dans les dents " Mais au fond vous ne semblez pas autiste, ca se voit pas tant que ça.."?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte que de parler une seule seconde de l'autisme en étant pas forcément dans un cadre qui se serait présenter suscitait le rejet, la défiance, le mépris en étant traité comme le parfait improductif, c***** à manager, ineffiscient, bon pour le placard ou le licenciement pour motif personnel déguisé en licenciement économique?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte de l'attitude méprisante bien feutrée d'une collègue qui se dit sensible ,présente pour la journée de l'intégration, qui sait qu'on est autiste mais de fait nous traite comme un sous collègue?
Qui parmis nous ne s'est pas retrouvé dans une situation cornelienne: ne jamais parler de son autisme pour ne pas être privé d'emploi et devoir cacher les manifestations de l'autisme( une sacré comédie)
Personnellement, depuis que je suis diplôme j'ai connu trois phases
Une première phase complètement floue ou je ne disais jamais que j'étais autiste pour masquer que au fond je ne l'assumais pas dont ce qui y'avait de meilleur
Suite aux échecs de la deuxième phase, je me suis trouvé en régression vis à vis de moi même, de ma famille et du monde professionnelle et je me suis replié sur mon autisme pour essayer de la valoriser .Ca a marché mais parce que des gens clés étaient présents. Ce qui ne m'a pas empêché dans une grande société côtée, en région parisienne, de vivre un burn out et de n'avoir jamais dit la chose à ma psy de l'époque, et de cracher le morceau en 2015 avec ma neuro psy d'autisme france et ma coach.Et depuis septembre 2014, cette stratégie ne peux plus être employée.
Ma coach m'a mis sur une troisième voie: accepter ce que je suis, et ne jamais parler d'autisme et me vendre donc sans ce miroir. Ce qui entraînne un total changement à 180° vis à vis du travail, de mes proches, de ma famille. Oui je l'ai même dit à ma soeur, en train de se faire diagnostiquer autiste ou haut potentiel, il faut une expertise précise.
Mon virage à 180° m'a conduit a complètement changer de regard sur ce que se prêtentles quelques autistes médiatisés en France. Même Josef S ne réalise pas je crois ce à quoi il participe, ca se confirme avec la prestation ridicule de Benjamin laverhne dans "le goût des merveilles".
Georges orwell avait écrit dans 1984: " La liberté d'expression implique celle de dire les vérités que les citoyens et citoyennes ne veulent pas entendre".
Ca vaut pour nous satediens et satediennes qui voulons devenir représentatif.
Qu'es qu'on veux promouvoir comme image? Et pourquoi le faire ou ne pas le faire?
Wzerdy, chose promise, chose due, voilà le débat
Qui parmis nous ne s'est pas pris dans les dents " Mais au fond vous ne semblez pas autiste, ca se voit pas tant que ça.."?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte que de parler une seule seconde de l'autisme en étant pas forcément dans un cadre qui se serait présenter suscitait le rejet, la défiance, le mépris en étant traité comme le parfait improductif, c***** à manager, ineffiscient, bon pour le placard ou le licenciement pour motif personnel déguisé en licenciement économique?
Qui parmis nous ne s'est pas rendu compte de l'attitude méprisante bien feutrée d'une collègue qui se dit sensible ,présente pour la journée de l'intégration, qui sait qu'on est autiste mais de fait nous traite comme un sous collègue?
Qui parmis nous ne s'est pas retrouvé dans une situation cornelienne: ne jamais parler de son autisme pour ne pas être privé d'emploi et devoir cacher les manifestations de l'autisme( une sacré comédie)
Personnellement, depuis que je suis diplôme j'ai connu trois phases
Une première phase complètement floue ou je ne disais jamais que j'étais autiste pour masquer que au fond je ne l'assumais pas dont ce qui y'avait de meilleur
Suite aux échecs de la deuxième phase, je me suis trouvé en régression vis à vis de moi même, de ma famille et du monde professionnelle et je me suis replié sur mon autisme pour essayer de la valoriser .Ca a marché mais parce que des gens clés étaient présents. Ce qui ne m'a pas empêché dans une grande société côtée, en région parisienne, de vivre un burn out et de n'avoir jamais dit la chose à ma psy de l'époque, et de cracher le morceau en 2015 avec ma neuro psy d'autisme france et ma coach.Et depuis septembre 2014, cette stratégie ne peux plus être employée.
Ma coach m'a mis sur une troisième voie: accepter ce que je suis, et ne jamais parler d'autisme et me vendre donc sans ce miroir. Ce qui entraînne un total changement à 180° vis à vis du travail, de mes proches, de ma famille. Oui je l'ai même dit à ma soeur, en train de se faire diagnostiquer autiste ou haut potentiel, il faut une expertise précise.
Mon virage à 180° m'a conduit a complètement changer de regard sur ce que se prêtentles quelques autistes médiatisés en France. Même Josef S ne réalise pas je crois ce à quoi il participe, ca se confirme avec la prestation ridicule de Benjamin laverhne dans "le goût des merveilles".
Georges orwell avait écrit dans 1984: " La liberté d'expression implique celle de dire les vérités que les citoyens et citoyennes ne veulent pas entendre".
Ca vaut pour nous satediens et satediennes qui voulons devenir représentatif.
Qu'es qu'on veux promouvoir comme image? Et pourquoi le faire ou ne pas le faire?
Wzerdy, chose promise, chose due, voilà le débat
Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Bonsoir UB et bon Noël à tous.
J'ai changé d'optique par rapport à il y a quelques années, chez moi un gêneur se pointe ??!! C'est la porte... ça me fait des économies de temps et d'argent.
J'ai changé d'optique par rapport à il y a quelques années, chez moi un gêneur se pointe ??!! C'est la porte... ça me fait des économies de temps et d'argent.
Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Mon autisme ne regardant que moi, la nécessité de ne pas en parler à autrui fait que c'est vitale de bien en cerner les contours chez moi.il n'y pas une contradiction ?
ou peut-être tu voulais dire : et ne jamais parler de "mon" autisme
D'autres avis peut être?
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- SAtedI pour toujours
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Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Merci pour avoir ouvert le débat, UB.
Je réponds à ceci:
Et je te poserai 1 question: A quelle dernière conférence (stand-up conference sur l'autisme et les autistes) de Josef as-tu assisté, UB? Si oui, qu'as-tu compris qu'il faisait et disait?
Pourquoi Josef a-t-il un droit de réponse, face à tes propos? Parce qu'il est absent de la discussion, d'une part, et
Parce que je connais un peu sa vie à ses débuts jusqu'à ce qu'il écrive son 1er livre, d'autre part. Et crois-moi, tu parles en ignorant, à ce propos.
Du coup, tu commets l'erreur d'interpréter la vie de Josef et son impact sociétal d'après résultat au lieu de le faire en partant de l'origine.
Pour illustrer le propos, UB, je te raconte ceci:
un jour, une dame -maman de personne SA- m'a dit à propos d'une vidéo faite par et sur un jeune homme autiste: "Il n'y aucun point commun entre lui et mon fils. Lui, il a tout, il réussit..."
Oui, c'est ce que voit une personne qui explique par la fin (ou par le résultat) la tournure que prend une vie, enfin, trouvée. Dit autrement, toutes les années de combats qu'a pu mener un l'individu sont zappées à celui qui prend les conséquences pour la cause.
Encore, une association d'idées en guise d'illustration pour que tu comprennes: qu'en-est-il d'un autre personnage médiatique de l'autisme, je parle de Madame Temple Grandin par rapport à Josef Schovanec?
Amicalement.
Nana
Je réponds à ceci:
Je laisserai à Josef le soin de répondre pour lui-même, s'il le veut bien, car il a un droit de réponse.Updating-Boy a écrit :Le mot autisme avait en France une connotation si péjorative,...
Kim Peerk ( Rayn Man) ( il n'a jamais été autiste, c'est une légende médiatique ...
Et puis un certain Josef Schovanec, en bon docteur de philosophie a commencé à écrire son 1er ouvrage. C'est ce qui lui a ouvert un tas de portes médiatiques, d'engagements assiocatifs. Son ascencion fut si fulgurante qu'il est considéré comme l'interlocuteur N°1. Je pense que Josef S ne se doutait pas que tout ce qu'il fesait servirait des desseins beaucoup plus perfides: la promotion d'une fausse idée de l'autisme ce qui enfume encore plus un public sous le joug d'une vision très archaïque du handicap d'une part issue de deux siècles d'exclusion plus ou moins cautionné par les institutions républiquaines, y compris ceux et celles qui embauchent.
Et je te poserai 1 question: A quelle dernière conférence (stand-up conference sur l'autisme et les autistes) de Josef as-tu assisté, UB? Si oui, qu'as-tu compris qu'il faisait et disait?
Pourquoi Josef a-t-il un droit de réponse, face à tes propos? Parce qu'il est absent de la discussion, d'une part, et
Parce que je connais un peu sa vie à ses débuts jusqu'à ce qu'il écrive son 1er livre, d'autre part. Et crois-moi, tu parles en ignorant, à ce propos.
Du coup, tu commets l'erreur d'interpréter la vie de Josef et son impact sociétal d'après résultat au lieu de le faire en partant de l'origine.
Pour illustrer le propos, UB, je te raconte ceci:
un jour, une dame -maman de personne SA- m'a dit à propos d'une vidéo faite par et sur un jeune homme autiste: "Il n'y aucun point commun entre lui et mon fils. Lui, il a tout, il réussit..."
Oui, c'est ce que voit une personne qui explique par la fin (ou par le résultat) la tournure que prend une vie, enfin, trouvée. Dit autrement, toutes les années de combats qu'a pu mener un l'individu sont zappées à celui qui prend les conséquences pour la cause.
Encore, une association d'idées en guise d'illustration pour que tu comprennes: qu'en-est-il d'un autre personnage médiatique de l'autisme, je parle de Madame Temple Grandin par rapport à Josef Schovanec?
Amicalement.
Nana
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
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- SAtedI pour toujours
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Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
De mon point de vue, il n'y a pas d'image à promouvoir: il faut que chacun se contente d'être là où il sent qu'il doit être. Car parler vrai, c'est "parler soi" ou dit autrement c'est agir dans ce qui nous fonde, nous porte, c'est ce qui amène du mieux-être.Ca vaut pour nous satediens et satediennes qui voulons devenir représentatif.
Qu'es qu'on veux promouvoir comme image? Et pourquoi le faire ou ne pas le faire?
Dit autrement, ça rejoint l'idée qu'être autiste c'est être humain avec autisme (=il y a autant de manière d'être autiste qu'il y a de personnes). S'il fallait choisir une image ce serait une multitude d'images.
ça rejoint ce que t'a dit ta coach: "accepter ce que je suis, et ne jamais parler d'autisme et me vendre donc sans ce miroir."
J'explique de nouveau: qui s'accepte tel qu'il est, sait comment il est (ou comment il n'est pas). Du coup, il n'a plus besoin de "se vendre": il est. Par conséquent, s'il parle d'autisme, c'est à propos de quelque chose, à une occasion spécifique. C'est donc occasionnel, ponctuel ou opportun, soit le contraire d'un miroir ou d'une image qu'on montre.
Voici une petite histoire pour illustrer;-)
Un jour j'ai recours à un conseiller pour qu'il m'aide. Il m'aide bien. On commence à se fréquenter puis à s'apprécier.
Avant longtemps, j'apprends par des détails sur sa manière d'être et sur la façon dont il a su m'aider qu'il est autiste. Je n'ai moi-même jamais parlé du fait qu'il l'était. Ce parce que cette personne se présente comme une personne. Elle a un job, a trouvé -je dirai a même créé- sa voie. Quant à son autisme, il n'est perçu ou connu que par les autres personnes (autistes) avec qui elle a choisi de partager.
- - - - - - - -
La question que je me pose est: UB, est-ce que ce virage à 180° que tu es en train de faire implique que pour être toi-même tel que tu l'envisages tu doives renoncer à tes amis autistes ou à ceux qui fréquentent des personnes autistes, comme moi, par exemple? Merci de me répondre avec franchise (par mp, si tu veux).
Comme l'a dit Orwell: soyons libres!
Nana
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Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Bonsoir,
J'ai des semaines difficles depuis les fêtes, et c'est la première fois que je regarde les
fils hors CA. Désolé pour le délai.
Comme "Nouvelle", je ne suis pas sûr que tu aies fait le bon choix.
1 - Tu vas devoir "te vendre" (et mentir) de toutes façons dans ta lettre de motivation
et pendant les entretiens pour obtenir le job. Si tu est capable de tenir un job
"alimentaire", tu as peut-être ta chance.
2 - Le plus dur, c'est de garder le job. Toutes ces petites choses des NT qui nous
épuisent te feront rapidement déraper sur un des sujet que tu apprécies mais où
ton opinion sera jugée "radicale" voire "extrème" par les collègues.
Ils s'appercevront rapidement que tu est différent et utiliseront cela au moment
ou cela leur sera utile : répartition du travail, récompenses, promotions...
3 - Considérons que tu réussis au travail. Maintenant, auras tu le temps et
l'énergie pour "profiter de la vie" ?
Beaucoup d'entre nous ont un problème sérieux avec le mensonge.
Si tu l'as aussi je pense que tu fais le mauvais choix. Attention au (re?)burn-out.
---
Je pense que l'image à promouvoir est qu'il est nécessaire que des changements
sérieux soient faits pour que les personnes autistes puissent s'intégrer mieux dans
la société, et que masquer son autisme est préjudiciable à ceux qui auront plus de
difficulté.
Si un jour tu as un enfant autiste, qu'auras tu fait pour qu'il ne revive pas ton enfer ?
Cordialement.
Wzrdy
J'ai des semaines difficles depuis les fêtes, et c'est la première fois que je regarde les
fils hors CA. Désolé pour le délai.
Comme "Nouvelle", je ne suis pas sûr que tu aies fait le bon choix.
1 - Tu vas devoir "te vendre" (et mentir) de toutes façons dans ta lettre de motivation
et pendant les entretiens pour obtenir le job. Si tu est capable de tenir un job
"alimentaire", tu as peut-être ta chance.
2 - Le plus dur, c'est de garder le job. Toutes ces petites choses des NT qui nous
épuisent te feront rapidement déraper sur un des sujet que tu apprécies mais où
ton opinion sera jugée "radicale" voire "extrème" par les collègues.
Ils s'appercevront rapidement que tu est différent et utiliseront cela au moment
ou cela leur sera utile : répartition du travail, récompenses, promotions...
3 - Considérons que tu réussis au travail. Maintenant, auras tu le temps et
l'énergie pour "profiter de la vie" ?
Beaucoup d'entre nous ont un problème sérieux avec le mensonge.
Si tu l'as aussi je pense que tu fais le mauvais choix. Attention au (re?)burn-out.
---
Je pense que l'image à promouvoir est qu'il est nécessaire que des changements
sérieux soient faits pour que les personnes autistes puissent s'intégrer mieux dans
la société, et que masquer son autisme est préjudiciable à ceux qui auront plus de
difficulté.
Si un jour tu as un enfant autiste, qu'auras tu fait pour qu'il ne revive pas ton enfer ?
Cordialement.
Wzrdy
- Urban Shaman
- SAtedI pour toujours
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- Enregistré le : 08 juin 2010, 13:05
Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Je n'ai pas tout lu mais en ce qui concerne l'aspect boulot je ne vois pas comment en parler, encore pire au moment du recrutement.
C'est du délire, sauf à avoir un CV en béton armé ou être sérieusement pistonné......ou vraiment chercher un boulot de m**** intégral où l'on se fiche d'avoir du cas soc' (désolé de le dire comme ça mais c'est ainsi que beaucoup parlent).
Sur l'aspect vie privée j'ai vécu une expérience récemment où j'ai, pour la première fois, était emmené à en parler à la personne avec qui j'étais en vacance. Mon discernement n'étant pas si bon que ça en parler à permis de crever l’abcès de manière assez efficace. Bon d'un autre côté la personne était neuro psy ce qui fait que ça a aidé. L'avoir fait plus tôt aurait pu éviter des malentendus.
Je dirais qu'il faut en parler avec des gens avec qui le courant passe.
C'est du délire, sauf à avoir un CV en béton armé ou être sérieusement pistonné......ou vraiment chercher un boulot de m**** intégral où l'on se fiche d'avoir du cas soc' (désolé de le dire comme ça mais c'est ainsi que beaucoup parlent).
Sur l'aspect vie privée j'ai vécu une expérience récemment où j'ai, pour la première fois, était emmené à en parler à la personne avec qui j'étais en vacance. Mon discernement n'étant pas si bon que ça en parler à permis de crever l’abcès de manière assez efficace. Bon d'un autre côté la personne était neuro psy ce qui fait que ça a aidé. L'avoir fait plus tôt aurait pu éviter des malentendus.
Je dirais qu'il faut en parler avec des gens avec qui le courant passe.
L'ombre est une lumière noire
http://www.youtube.com/watch?v=RmWyQJsjVwU&feature=share&list=FLKYdo6yJPzB_kdMu0oTc2Hw
http://www.youtube.com/watch?v=RmWyQJsjVwU&feature=share&list=FLKYdo6yJPzB_kdMu0oTc2Hw
Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Tu as décidé de reprendre le travail, alors je vais essayer d'y mettre du positif.
- Evite les grosses boites avec une hiérarchie, c'est en général un environnement toxique pour nous.
- Ne prend pas de job où il faut communiquer trop : il faut réaliser que les NTs ne se comportent pas
au boulot comme dans le privé et que le travail et que par rapport à nous ils sont surdoués pour
parvenir à leurs fins. Les aspies qui deviennent manager se font souvent évincer pour "tyranie".
- Ne prends pas de travail où il faut du rendement X/heure : la plupart de nous avons des jours "sans" et la
productivité peut s'en ressentir et être sanctionnée. En général les aspies sont soit plus créatifs soit plus
rigoureux que leurs collègues à leur tâche et il faut souvent s'orienter vers cela pour conserver son poste
et/ou rester "bankable". Avoir des horaires flexibles permets de compenser en travaillant plus, mais après
il y a le rique que le travail devienne ta seule activité.
- Le plus difficile est de choisir ou pas de le dire à l'entretien, et dans ton cas je me dis que c'est mieux de
le cacher, vu qu'au fond de toi ton autisme n'est pas encore "digéré".
Si tu arrives à passer la période d'éssais mais que tu sents que les choses sont difficiles, demande alors
à aller voir la médecine du travail pour que ton poste soit amménagé. Si ton activité le permet, le télétravail
est souvent la meilleure solution.
- Par contre, je te conseille très vivement sur le plan privé d'aller à des groupe de rencontres entre Aspies.
Même si tu n'y dis rien, il est réconfortant de réaliser que tous nos petits totems et tabous sont bien
répartis (et avec beaucoup de diversité) parmi nous. La famille est le pire receptacle pour le sujet du
au fait que la génétique y est pour qque chose. Idem pour les amis : il y a sans doute des traits en commun
entre eux et toi, et ils verront du mauvais oeuil une remarque sur ton autisme qu'ils pourraient prendre
pour eux.
Bon courage.
Wzrdy
- Evite les grosses boites avec une hiérarchie, c'est en général un environnement toxique pour nous.
- Ne prend pas de job où il faut communiquer trop : il faut réaliser que les NTs ne se comportent pas
au boulot comme dans le privé et que le travail et que par rapport à nous ils sont surdoués pour
parvenir à leurs fins. Les aspies qui deviennent manager se font souvent évincer pour "tyranie".
- Ne prends pas de travail où il faut du rendement X/heure : la plupart de nous avons des jours "sans" et la
productivité peut s'en ressentir et être sanctionnée. En général les aspies sont soit plus créatifs soit plus
rigoureux que leurs collègues à leur tâche et il faut souvent s'orienter vers cela pour conserver son poste
et/ou rester "bankable". Avoir des horaires flexibles permets de compenser en travaillant plus, mais après
il y a le rique que le travail devienne ta seule activité.
- Le plus difficile est de choisir ou pas de le dire à l'entretien, et dans ton cas je me dis que c'est mieux de
le cacher, vu qu'au fond de toi ton autisme n'est pas encore "digéré".
Si tu arrives à passer la période d'éssais mais que tu sents que les choses sont difficiles, demande alors
à aller voir la médecine du travail pour que ton poste soit amménagé. Si ton activité le permet, le télétravail
est souvent la meilleure solution.
- Par contre, je te conseille très vivement sur le plan privé d'aller à des groupe de rencontres entre Aspies.
Même si tu n'y dis rien, il est réconfortant de réaliser que tous nos petits totems et tabous sont bien
répartis (et avec beaucoup de diversité) parmi nous. La famille est le pire receptacle pour le sujet du
au fait que la génétique y est pour qque chose. Idem pour les amis : il y a sans doute des traits en commun
entre eux et toi, et ils verront du mauvais oeuil une remarque sur ton autisme qu'ils pourraient prendre
pour eux.
Bon courage.
Wzrdy
- manu
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- Localisation : Dans la province d'Alésia
Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
Bonjour, de mon coté j'y vois deux question :
1- Porter un masque social ou pas? (qu'on peut traduire par Vrai self ou faux self?)
La question pour un autiste ne devrais même pas se poser, mentir est une discipline dans laquelle les autistes sont de toute façon très mauvais, et ça se verrait Donc a priori dans les situations ou de toute façon le problème va apparaître il vaut mieux pas le masquer en tout cas.
2- Porter une bannière ou pas? (autrement dis mettre ça en avant ou pas?)
Avec le nombre d'autistes qui ont milité pour la neuro-diversité, se présenter avec un badge d'autiste alors qu'au sein même des autistes ils y a plus de façon d'être humain que de dans la population non autiste, hé ben moi je trouve ça bien dommage!
Donc je répondrais ni masque ni bannière ce qui ne répond pas à la question vous me direz, mais je ne le peux pas plus ne suis pas autiste (du moins pas officiellement ça au moins c'est sûr).
Par contre je traîne dans le sujet depuis un moment, alors j'ai envie d'ajouter ce que j'ai découvert en faisant l'article histoire de la notion d'autisme :
L'autisme à été découvert comme un trouble infantile
Ensuite on a étendu ça aux adultes ayant été autistes enfant (comme donald triplett, le premier autiste diagnostiqué de l'histoire qui est devenu banquier).
Cela explique assez bien les réaction du genre :
Enfin l'autisme reste définie par une triade de caractères : défaut de communication, d'interaction social et des centre d'intérêts surreprésentés.
Donc ça ne se vois pas sur une personne, mais éventuellement sur ses activités.
1- Porter un masque social ou pas? (qu'on peut traduire par Vrai self ou faux self?)
La question pour un autiste ne devrais même pas se poser, mentir est une discipline dans laquelle les autistes sont de toute façon très mauvais, et ça se verrait Donc a priori dans les situations ou de toute façon le problème va apparaître il vaut mieux pas le masquer en tout cas.
2- Porter une bannière ou pas? (autrement dis mettre ça en avant ou pas?)
Avec le nombre d'autistes qui ont milité pour la neuro-diversité, se présenter avec un badge d'autiste alors qu'au sein même des autistes ils y a plus de façon d'être humain que de dans la population non autiste, hé ben moi je trouve ça bien dommage!
Donc je répondrais ni masque ni bannière ce qui ne répond pas à la question vous me direz, mais je ne le peux pas plus ne suis pas autiste (du moins pas officiellement ça au moins c'est sûr).
Par contre je traîne dans le sujet depuis un moment, alors j'ai envie d'ajouter ce que j'ai découvert en faisant l'article histoire de la notion d'autisme :
L'autisme à été découvert comme un trouble infantile
Ensuite on a étendu ça aux adultes ayant été autistes enfant (comme donald triplett, le premier autiste diagnostiqué de l'histoire qui est devenu banquier).
Cela explique assez bien les réaction du genre :
Voir quoi? Chez Donald Triplett je ne vois pas bien ce qu'il y aurait a voir.." Mais au fond vous ne semblez pas autiste, ca se voit pas tant que ça.."?
Enfin l'autisme reste définie par une triade de caractères : défaut de communication, d'interaction social et des centre d'intérêts surreprésentés.
Donc ça ne se vois pas sur une personne, mais éventuellement sur ses activités.
- samedit
- SAtedI, on continue ?
- Messages : 855
- Enregistré le : 10 juin 2010, 02:16
- Localisation : france
Re: [Débat] parler/ne pas parler de son autisme
à mon avis, l'autisme se voit...
FRANCE
- pas de demande, pas d'offre
- la connaissance, c'est le pouvoir
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=Phylip+St-Jacques
- pas de demande, pas d'offre
- la connaissance, c'est le pouvoir
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=Phylip+St-Jacques