Nouvelle un peu perdue
Samoju, je trouve le travail que tu as fait avec tes enfants vraiment admirable, formidable.
Si je pouvais aider Lukas aussi bien que tu as aidé les tiens, çà serait ! Je n'ai pas les mots justes.
J'ai souvent peur de ne pas être à la hauteur, et de ne pas pouvoir l'aider comme il en a besoin, même si chaque jour je fais du mieux que je peux.
Si je pouvais aider Lukas aussi bien que tu as aidé les tiens, çà serait ! Je n'ai pas les mots justes.
J'ai souvent peur de ne pas être à la hauteur, et de ne pas pouvoir l'aider comme il en a besoin, même si chaque jour je fais du mieux que je peux.
Une maman perdue et sans explication
Je ne trouve rien d'admirable ni de formidable. J'ai simplement fait ce que je pensais être mon rôle de parent à ce niveau précis, dans certains autres domaines je suis loin d'être " la mère parfaite".. J'ai eu la chance que mes enfants intègrent rapidement les apprentissages. J'ai aussi la chance de pouvoir être assez "dure" de manière innée. C'est un ensemble de facteurs réunis qui ont fait que mes enfants ont très bien progressé , mais c'est un exemple.
Apprend à observer le fonctionnement de ton enfant , respecte le et sers toi en pour lui apprendre , il te surprendra certainement.
Apprend à observer le fonctionnement de ton enfant , respecte le et sers toi en pour lui apprendre , il te surprendra certainement.
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- SAtedI un peu
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- Enregistré le : 01 juil. 2008, 16:39
Samoju, tu étais donc consciente du TED de tes enfants dès leur jeune âge ? En effet, lilo, je pense que le simple fait d'avoir des informations à ce sujet, et d'échanger avec des assos comme SATEDI, sera un énorme plus pour toi et Lukas.
Si tu choisis de faire suivre une scolarité normale à ton fils, alors réfléchis bien à comment tu vas gérer l'entrée au collège (âge 11 - 14 ans). De par mon expérience - je ne sais si j'ai un TED ou non, pour l'instant, donc ça vaut ce que ça vaut - le collège est le moment le plus difficile : c'est là que les enfants deviennent vraiment mauvais (la crise de préadolescence) et que les comportements complexes apparaissent, d'où les risques de victimisation.
Honnêtement, pour cette période-là, il pourrait être souhaitable de lui faire pratiquer un art martial. Karaté, boxe... là il faut faire attention par contre. Je pense que l'aikido est vraiment ben, on peut commencer tres tot, cest sans grand risque dans la mesure où tu trouveras des profs qui vont bien encadrer ton fils. En plus ça apprend une bonne philosophie, et si on commence suffisemment tôt, ça peut donner des outils de défense intéressants (physiques ou non). L'avantage de l'Aikido, pour une personne autiste/AS par exemple, c'est qu'il n'y a pas de compétition. Donc moins de risque d'humiliation, et les personnes autistes peuvent avoir du mal avec l'idée de compétition, et elles peuvent vite être découragées quand elles sont dispraxiques et donc moins agiles que les autres participants. Donc c'est un bon point pour l'Aikido, qui enseigne des valeurs telles que le travail sur soi et l'adaptivité, le respect de l autre, la canalisation de n'agressivité etc... Beaucoup de choses qui peuvent être utiles. L'aikido est souvent pratiqué par des gens un peu fins, intelligents et ouverts. Donc ça peut être très sympa pour ton fils
De manière générale, l'aspect "défense physique/mentale" devient indispensable à partir d'un certain âge, donc mieux vaut l'apprendre à mon avis. C'est certainement un peu tôt, mais bon tu es partie pour beaucoup réfléchir à ton fils donc je voulais apporter un conseil simple qui pourra peut-être s'avérer judicieux dans l'avenir.
Si tu choisis de faire suivre une scolarité normale à ton fils, alors réfléchis bien à comment tu vas gérer l'entrée au collège (âge 11 - 14 ans). De par mon expérience - je ne sais si j'ai un TED ou non, pour l'instant, donc ça vaut ce que ça vaut - le collège est le moment le plus difficile : c'est là que les enfants deviennent vraiment mauvais (la crise de préadolescence) et que les comportements complexes apparaissent, d'où les risques de victimisation.
Honnêtement, pour cette période-là, il pourrait être souhaitable de lui faire pratiquer un art martial. Karaté, boxe... là il faut faire attention par contre. Je pense que l'aikido est vraiment ben, on peut commencer tres tot, cest sans grand risque dans la mesure où tu trouveras des profs qui vont bien encadrer ton fils. En plus ça apprend une bonne philosophie, et si on commence suffisemment tôt, ça peut donner des outils de défense intéressants (physiques ou non). L'avantage de l'Aikido, pour une personne autiste/AS par exemple, c'est qu'il n'y a pas de compétition. Donc moins de risque d'humiliation, et les personnes autistes peuvent avoir du mal avec l'idée de compétition, et elles peuvent vite être découragées quand elles sont dispraxiques et donc moins agiles que les autres participants. Donc c'est un bon point pour l'Aikido, qui enseigne des valeurs telles que le travail sur soi et l'adaptivité, le respect de l autre, la canalisation de n'agressivité etc... Beaucoup de choses qui peuvent être utiles. L'aikido est souvent pratiqué par des gens un peu fins, intelligents et ouverts. Donc ça peut être très sympa pour ton fils
De manière générale, l'aspect "défense physique/mentale" devient indispensable à partir d'un certain âge, donc mieux vaut l'apprendre à mon avis. C'est certainement un peu tôt, mais bon tu es partie pour beaucoup réfléchir à ton fils donc je voulais apporter un conseil simple qui pourra peut-être s'avérer judicieux dans l'avenir.
Chaos is alright, but please keep it precise...
- yoyo
- SAtedI pour toujours
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- Enregistré le : 22 janv. 2007, 02:18
- Localisation : Marseille
La tu n'as pas tord, j'ai ete en UPI de la 6eme a la 3eme, puis tentative de scolarisation en "normal" echec total.... J'ai du poursuivre ma scolarite dans le prive dans des classes a effectif reduit.... Helas ce genre de classe n'existaient pas encore au dela de la 3eme, ou alors c'etait des voies de garage.... Bref y'a pas eu d'autres solutions de me mettre dans le prive....
On a qu'une vie autant la vivre a 100 a l'heure ! (yoyo2000 sur le chat)
Merci du conseil.
Lukas s'intègre bien pour l'instant à l'école.
Malgré quelques colères qui ressemblent de beaucoup à des caprices.
Lorsqu'il sera plus grand j'essayerais de lui propposé ce genre de sport.
Pour l'instant l'endroit où il évolue le mieux, qui lui fait du bien, et l'appaise c'est la piscine, alors on y va tant qu'on peut. Il adore çà et c'est étonnant de le voir faire.
Il est vraiment dans son élément et on ne voit aucune différence entre lui et les autres.
Donc, il n'y a pas moquerie....
Lukas s'intègre bien pour l'instant à l'école.
Malgré quelques colères qui ressemblent de beaucoup à des caprices.
Lorsqu'il sera plus grand j'essayerais de lui propposé ce genre de sport.
Pour l'instant l'endroit où il évolue le mieux, qui lui fait du bien, et l'appaise c'est la piscine, alors on y va tant qu'on peut. Il adore çà et c'est étonnant de le voir faire.
Il est vraiment dans son élément et on ne voit aucune différence entre lui et les autres.
Donc, il n'y a pas moquerie....
Une maman perdue et sans explication
Par observation il était évident que mes enfants ne correspondaient pas à la " norme".Samoju, tu étais donc consciente du TED de tes enfants dès leur jeune âge ?
Pour ce qui est de mettre un nom dessus , j'ai attendu 11 ans pour ma fille et beaucoup moins pour mon fils étant donné que j'avais entre-temps eu accés à internet.
Ce que j'ai fait avec ma fille je l'ai fait naturellement , j'ai repéré assez vite qu'elle apprenait mieux en visuel et en situation concrète.
Pour Sam cela a été différent car je me suis formée au sujet du Ted alors qu' il avait 4 ans.
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- SAtedI un peu
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- Enregistré le : 01 juil. 2008, 16:39
Ah c'est cool ça !Liloo1116 a écrit :Merci du conseil.
Lukas s'intègre bien pour l'instant à l'école.
Malgré quelques colères qui ressemblent de beaucoup à des caprices.
Lorsqu'il sera plus grand j'essayerais de lui propposé ce genre de sport.
Pour l'instant l'endroit où il évolue le mieux, qui lui fait du bien, et l'appaise c'est la piscine, alors on y va tant qu'on peut. Il adore çà et c'est étonnant de le voir faire.
Il est vraiment dans son élément et on ne voit aucune différence entre lui et les autres.
Donc, il n'y a pas moquerie....
Effectivement c'est bien de l'encourager à faire les activités où il est vraiment bon et autant à l'aise que les autres... C'est bon pour son estime de soi, et c'est une activité physique. Le sport en général peut aider ton fils à mieux gérer son comportement. EN tous cas, moi je le constate pour moi-même, faire de l'exercice est un bon moyen de me rendre plus énergique, et surtout mieux coordonné.
Chaos is alright, but please keep it precise...
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- SAtedI un peu
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- Enregistré le : 10 mai 2008, 20:25
- Localisation : Flandre Occidentale (Belgique)
Lilo,
Malgré que j'ai eu mon diagnostic qu'à l'âge de 32 ans, ma mère a ressenti depuis mon plus jeune âge (vers 3 ans) que j'étais différente de ses autres enfants. Elle a toujours été très patiente vace moi, elle m'a toujours expliqué ce qu'elle faisait et pourquoi elle le faisait. Dans l'espoir que je capte quelque chose.
J'étais très passive étant jeune, et mes réactions étaient toujours décalées.
J'ai eu une scolarité normale. Il est vrai que j'ai été sujette à beaucoup de moqueries. Mes parents m'ont fort soutenu pendant mes études, et ont pris le temps le weekend de répéter les cours avec moi (j'étais en pensionat à partir de 12 ans). Pourtant suite à un test on a dit à mes parents que je n'étais pas faite pour étudier, qu'il fallait mieux que j'aille dans le manuel.
Mais ma mère savait que j'étais capable de faire des études.
J'ai travaillé, j'ai fait toutes les démarches de demandes d'emploi seule. Par la suite j'ai été hospitalisé pour dépression. Il ya avait d'autres causes que le travail trop exigeant.
Il y avait une infirmière qui avait dit à mes parents que je ne sortirais plus jamais de le psychiatrie, que je serais internée à vie.
le jour d'aujourd'hui, à l'âge de 35 ans, cela va bien. Je n'ai pas un travail rémunéré, mais je fais pas mal de bénévolat. je sais rester seule à la maison, j'arrive à faire les courses, à cuisiner, à rouler en voiture, à aller à des activités. je ne vais pas dire que c'est toujours facile, mais je me débrouille.
Je te souhaite beaucoup de courage.
Malgré que j'ai eu mon diagnostic qu'à l'âge de 32 ans, ma mère a ressenti depuis mon plus jeune âge (vers 3 ans) que j'étais différente de ses autres enfants. Elle a toujours été très patiente vace moi, elle m'a toujours expliqué ce qu'elle faisait et pourquoi elle le faisait. Dans l'espoir que je capte quelque chose.
J'étais très passive étant jeune, et mes réactions étaient toujours décalées.
J'ai eu une scolarité normale. Il est vrai que j'ai été sujette à beaucoup de moqueries. Mes parents m'ont fort soutenu pendant mes études, et ont pris le temps le weekend de répéter les cours avec moi (j'étais en pensionat à partir de 12 ans). Pourtant suite à un test on a dit à mes parents que je n'étais pas faite pour étudier, qu'il fallait mieux que j'aille dans le manuel.
Mais ma mère savait que j'étais capable de faire des études.
J'ai travaillé, j'ai fait toutes les démarches de demandes d'emploi seule. Par la suite j'ai été hospitalisé pour dépression. Il ya avait d'autres causes que le travail trop exigeant.
Il y avait une infirmière qui avait dit à mes parents que je ne sortirais plus jamais de le psychiatrie, que je serais internée à vie.
le jour d'aujourd'hui, à l'âge de 35 ans, cela va bien. Je n'ai pas un travail rémunéré, mais je fais pas mal de bénévolat. je sais rester seule à la maison, j'arrive à faire les courses, à cuisiner, à rouler en voiture, à aller à des activités. je ne vais pas dire que c'est toujours facile, mais je me débrouille.
Je te souhaite beaucoup de courage.
- marie-flore
- SAtedI beaucoup
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- Enregistré le : 19 janv. 2006, 10:40
- Localisation : Lausanne,Suisse
bravo ! et moi je quand je lis un partage qui ressemble que trop à ma vie...
j'ai totalement occulté la période psychiatrie, moquerie, et humiliations du passé...c'est pour cela que jene m'en sors pas intérieurement aujour'dhui, je me suis ligotée intérieurement, le monde me fait trop peur, trop mal)
je comprends pas comment toutes ces personnes que je lis ont pu passer des années à supporter l'humiliation, le rejet...je ne suis plus capable...non.
je vous fécilite de vos efforts vous avez du courage!
j'ai totalement occulté la période psychiatrie, moquerie, et humiliations du passé...c'est pour cela que jene m'en sors pas intérieurement aujour'dhui, je me suis ligotée intérieurement, le monde me fait trop peur, trop mal)
je comprends pas comment toutes ces personnes que je lis ont pu passer des années à supporter l'humiliation, le rejet...je ne suis plus capable...non.
je vous fécilite de vos efforts vous avez du courage!
coincée entre deux mondes... quelqu'une quelque part...