Le processus d'apprentissage humain
Le processus d'apprentissage humain
Bonjour à tous,
J’ai appris une notion intéressante sur le processus d’apprentissage humain. Il comprend quatre niveaux. Le premier est l’incompétence inconsciente. On ne sait pas qu’on ne sait pas. On ramasse des nouvelles connaissances et on passe au deuxième niveau qui est l’incompétence consciente. Maintenant, on sait qu’on ne sait pas. Ensuite, la prochaine étape est d’intégrer les connaissances qu’on a recueillies. Après avoir réussi à les appliquer pour une première fois, on passe au prochain niveau qui est la compétence consciente. Enfin, on développe des automatismes et on passe au dernier niveau qui est la compétence inconsciente. Par contre, lorsqu’on oublie certaines notions déjà apprises, on redescend au troisième niveau qui est la compétence consciente parce que l’acquis est conservé, sauf qu’on a perdu les automatismes du fait que c’est loin dans notre mémoire.
Par exemple, il y a quelques années que j’ai eues des trucs d’un ergothérapeute pour être capable de gérer mes problèmes sensoriels. J’avais déjà développé l’automatisme de m’en servir. Pendant un long bout de temps, je ne ressentais pas le besoin de les utiliser et tout-à-coup, à la fin de ma session au Cégep, j’ai été plus stimulée que d’habitude par le bruit et les mouvements autour de moi. Je n’avais pensé d’utiliser mes moyens de gérer mes problèmes sensoriels parce qu’ils étaient loin dans ma mémoire. J’ai eu besoin de me le faire rappeler. Après, j’avais repris l’habitude de les utiliser. Lorsqu’on oublie des notions, peu importe l’âge qu’on a, on peut se les faire rappeler par des personnes de notre entourage.
Même, il m’est déjà arrivé de penser avoir perdu des habitudes alors que j’ai passé de la compétence consciente à la compétence inconsciente. Par exemple, lorsque je venais d’apprendre que les questions ouvertes et raconter attirait plus la discussion que les questions fermés, j’étais plus portée à réfléchir sur ce que j’aimerais narrer et quand j’avais des questions à poser, je pensais plus à les formuler ouvertement. Plus tard, j’avais commencé à le faire plus inconsciemment et je m’étais mise à craindre à quelques reprises d’avoir perdu l’automatisme. Volontairement, j’avais décidé de redescendre à la compétence consciente pour m’assurer que je n’aie pas perdu l’habitude. Donc, je portais plus attention lorsque je suis portée à raconter et à poser des questions ouvertes et je m’étais rendu compte que je continuais régulièrement à le faire.
De plus, j’ai été capable de faire des liens par rapport à mon insulte lorsque je reçois des commentaires pour m’améliorer et des compliments accompagnés d’une comparaison entre le passé et le présent. L’incompétence consciente et la compétence consciente sont les deux pires niveaux d’apprentissage pour moi. Je commence à douter de mes capacités à partir du moment que je sais que je ne sais pas. Je reçois des conseils pour progresser et je prends conscience de mon inaptitude. Quand je reçois des félicitations sur un défi que je viens de relever en entendant parler de mes anciennes difficultés, je me mets à regretter de ne pas avoir été capable avant. Là, je prends conscience d’une nouvelle compétence que je viens de développer.
Êtes-vous anxieux lorsque vous apprenez de nouvelles choses? Si oui, quel est votre réaction?
Pour vous, quels sont vos étapes plus difficiles à passer dans le processus d’apprentissage?
J’adresse ces questions à tous les Québécois et Québécoise participant au Forum Planète Québec.
Noémie
J’ai appris une notion intéressante sur le processus d’apprentissage humain. Il comprend quatre niveaux. Le premier est l’incompétence inconsciente. On ne sait pas qu’on ne sait pas. On ramasse des nouvelles connaissances et on passe au deuxième niveau qui est l’incompétence consciente. Maintenant, on sait qu’on ne sait pas. Ensuite, la prochaine étape est d’intégrer les connaissances qu’on a recueillies. Après avoir réussi à les appliquer pour une première fois, on passe au prochain niveau qui est la compétence consciente. Enfin, on développe des automatismes et on passe au dernier niveau qui est la compétence inconsciente. Par contre, lorsqu’on oublie certaines notions déjà apprises, on redescend au troisième niveau qui est la compétence consciente parce que l’acquis est conservé, sauf qu’on a perdu les automatismes du fait que c’est loin dans notre mémoire.
Par exemple, il y a quelques années que j’ai eues des trucs d’un ergothérapeute pour être capable de gérer mes problèmes sensoriels. J’avais déjà développé l’automatisme de m’en servir. Pendant un long bout de temps, je ne ressentais pas le besoin de les utiliser et tout-à-coup, à la fin de ma session au Cégep, j’ai été plus stimulée que d’habitude par le bruit et les mouvements autour de moi. Je n’avais pensé d’utiliser mes moyens de gérer mes problèmes sensoriels parce qu’ils étaient loin dans ma mémoire. J’ai eu besoin de me le faire rappeler. Après, j’avais repris l’habitude de les utiliser. Lorsqu’on oublie des notions, peu importe l’âge qu’on a, on peut se les faire rappeler par des personnes de notre entourage.
Même, il m’est déjà arrivé de penser avoir perdu des habitudes alors que j’ai passé de la compétence consciente à la compétence inconsciente. Par exemple, lorsque je venais d’apprendre que les questions ouvertes et raconter attirait plus la discussion que les questions fermés, j’étais plus portée à réfléchir sur ce que j’aimerais narrer et quand j’avais des questions à poser, je pensais plus à les formuler ouvertement. Plus tard, j’avais commencé à le faire plus inconsciemment et je m’étais mise à craindre à quelques reprises d’avoir perdu l’automatisme. Volontairement, j’avais décidé de redescendre à la compétence consciente pour m’assurer que je n’aie pas perdu l’habitude. Donc, je portais plus attention lorsque je suis portée à raconter et à poser des questions ouvertes et je m’étais rendu compte que je continuais régulièrement à le faire.
De plus, j’ai été capable de faire des liens par rapport à mon insulte lorsque je reçois des commentaires pour m’améliorer et des compliments accompagnés d’une comparaison entre le passé et le présent. L’incompétence consciente et la compétence consciente sont les deux pires niveaux d’apprentissage pour moi. Je commence à douter de mes capacités à partir du moment que je sais que je ne sais pas. Je reçois des conseils pour progresser et je prends conscience de mon inaptitude. Quand je reçois des félicitations sur un défi que je viens de relever en entendant parler de mes anciennes difficultés, je me mets à regretter de ne pas avoir été capable avant. Là, je prends conscience d’une nouvelle compétence que je viens de développer.
Êtes-vous anxieux lorsque vous apprenez de nouvelles choses? Si oui, quel est votre réaction?
Pour vous, quels sont vos étapes plus difficiles à passer dans le processus d’apprentissage?
J’adresse ces questions à tous les Québécois et Québécoise participant au Forum Planète Québec.
Noémie
Non, jamaisÊtes-vous anxieux lorsque vous apprenez de nouvelles choses? Si oui, quel est votre réaction?
Le développement, le passage entre incompétence consciente et compétence consciente. J,ai eut de la difficulté à mettre en pratique ce que je savais en parapsychologie, maintenant je suis quand même un piètre occultiste.Pour vous, quels sont vos étapes plus difficiles à passer dans le processus d’apprentissage?
Au fait, pourquoi parler juste aux québécois?
Tout ce qui peut être imaginé est réel
Pablo Picasso
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Parfois oui, lorsque c'est hyper-important pour moi que je réussisse. Parce que je veux bien maîtriser certaines habiletés. Parce que je me sens responsable de ce que je fais et je veux bien assumer mes décisions. Mes réactions sont physiques : palpitations, insomnie, nervosité, boule dans l'estomac et nausée (y'a une échelle, une gradation; pour tout cela en même temps .. )Noémie a écrit :Êtes-vous anxieux lorsque vous apprenez de nouvelles choses? Si oui, quel est votre réaction?
Surmonter l'anxiété et me dire que je suis capable de passer au travers. Respirer par le nez, prendre du recul; sinon je reste paralyser. Surmonter le jugement des autres aussi.Noémie a écrit :"]Pour vous, quels sont vos étapes plus difficiles à passer dans le processus d’apprentissage?
J’adresse ces questions à tous les Québécois et Québécoise participant au Forum Planète Québec.
Bye !
Johanne
En expliquant un lien entre mon insulte de recevoir des conseils pour m’améliorer et de recevoir des compliments accompagnés d’un analepse sur mes anciennes incompétences, les gens peuvent penser que je ne veux rien apprendre et rester dans l’ignorance et je n’aime pas me faire poser la question parce que ce n’est pas vrai et lorsque je réponds, je trouve qu’ils ne me démontrent pas assez leur compréhension de ma réponse.
Premièrement, comme tout être humain, il y a des défis qui m’intéressent de relever et d’autres qui ne m’intéressent pas. Les valeurs, les centres d’intérêts, la personnalité et les contextes peuvent influencer.
Deuxièmement, lorsque je ramasse des connaissances, je passe de l’incompétence inconsciente à l’incompétence consciente. Là, je me mets à me dévaloriser et à douter de moi-même. Malgré mon impatience de réussir, j’ai le courage et la persévérance de continuer à franchir toutes les étapes du processus d’apprentissage dans les défis qui m’intéressent de relever. Par exemple, avant de commencer mes cours de conduite, j’étais dans l’incompétence inconsciente et j’étais très intéressée d’apprendre à conduire. Mes cours théoriques m’ont permis de passer de l’incompétence inconsciente à l’incompétence consciente parce que j’ai ramassé des connaissances sur la conduite automobile. Lors de ma première pratique d’examen, j’avais eu un échec et je m’étais découragée. Par contre, j’avais assez d’orgueil pour continuer mes cours. J’avais fait d’autres pratiques d’examens et mes dernières, je les réussissais facilement. Maintenant, j’étais prête à passer mon examen théorique et je l’avais très bien réussi. C’est ce qui m’a servi à déterminer que j’étais prête à suivre mes cours pratiques. C’est ce qui me permettra de passer de l’incompétence consciente à la compétence consciente parce que j’applique les connaissances que j’ai ramassées lors de mes cours théoriques. Mon examen pratique me servira à déterminer si je serai prête à passer de la compétence consciente à la compétence inconsciente.
Troisièmement, je remarque c’est généralement après avoir passé de l’incompétence consciente à la compétence consciente que je reçois des félicitations. Après avoir ramassé des connaissances dans le but de relever un défi, je tente de les appliquer. C’est normal d’échouer lors d’un premier essai parce qu’on ne peut pas toujours réussir du premier coup. Lorsque je réussis pour la première fois d’intégrer une notion, je prends conscience d’une nouvelle habileté que je viens de développer. Je sais que la plupart des NTs sont plus impressionnés par le fait de passer d’un échec à une réussite que par le fait de posséder un acquis et de le conserver alors que pour moi, c’est plutôt l’inverse parce qu’eux, ils se fient sur l’efficacité alors que moi, j’évalue la moyenne de mes performances. Par exemple, si je passe de 20% à 80%, les NTs me diraient que j’ai 60% d’efficacité alors que moi je dirais que j’ai une moyenne de 50%. Je parais insultée de recevoir des commentaires positifs alors que je revis mes anciennes émotions dès que je reconnais une rétrospective entre mes apprentissages et de ce que j’ai acquis récemment. Maintenant, je suis de moins en moins insultée face à une comparaison entre le passé et le présent parce que je me dis que ce n'était pas parce que je n'étais pas bonne avant, c'est plutôt que j'ai été en processus d'apprentissage normal et on ne peut pas être compétent inconsciemment sans apprendre. Par contre, les expressions verbales, comme «de plus en plus», «plus», «progrès»,«progression», «amélioration»,«mieux»,
«meilleur» qui me font reconnaître un retour en arrière de mon apprentissage ont tendance encore à me tomber un peu sur les nerfs. Lorsqu'on me parle uniquement du présent, le terme «maintenant» a tendance à me déranger. Quand on me dit que je suis habile maintenant, je peux décoder facilement une amélioration et je peux tout de suite me mettre à penser que l'autre croit que je n'étais pas habile avant.
J’ai trouvé un moyen pour autogérer l’estime de moi-même. Si mon manque de confiance est associé à une vulnérabilité comme par exemple la fatigue, je dois tout d’abord me reposer. Ensuite, voici les questions que je me pose :
1) Ai-je les connaissances pour le faire? Si oui, lesquelles? Sinon, comment pourrais-je m’y prendre pour les acquérir?
2) Si j’ai les connaissances pour le faire, ai-je suffisamment de pratique pour les mettre en application?
Cette introspection m’aide à gérer le doute sur moi-même comme étant la crainte d’être incapable parce que cela me permet d’arrêter de m’inquiéter sur des habiletés que je n’ai pas ou que je ne pense pas avoir. Ce moyen peut aussi favoriser la gestion du doute sur l’opinion des gens comme étant la peur que les autres craignent que je sois incompétente parce que cela peut me permettre d’anticiper et de prévoir comment agir si quelqu’un me dit qu’il doute de mes capacités. Si cela arrive, je peux lui répondre par une réflexion après m’être demandée si j’ai les connaissances pour le faire et si j’ai suffisamment de pratique pour les appliquer. Aussi, je peux faire comme si de rien n’était et de me rappeler de la conclusion que j’ai tiré à ce sujet.
Noémie
Premièrement, comme tout être humain, il y a des défis qui m’intéressent de relever et d’autres qui ne m’intéressent pas. Les valeurs, les centres d’intérêts, la personnalité et les contextes peuvent influencer.
Deuxièmement, lorsque je ramasse des connaissances, je passe de l’incompétence inconsciente à l’incompétence consciente. Là, je me mets à me dévaloriser et à douter de moi-même. Malgré mon impatience de réussir, j’ai le courage et la persévérance de continuer à franchir toutes les étapes du processus d’apprentissage dans les défis qui m’intéressent de relever. Par exemple, avant de commencer mes cours de conduite, j’étais dans l’incompétence inconsciente et j’étais très intéressée d’apprendre à conduire. Mes cours théoriques m’ont permis de passer de l’incompétence inconsciente à l’incompétence consciente parce que j’ai ramassé des connaissances sur la conduite automobile. Lors de ma première pratique d’examen, j’avais eu un échec et je m’étais découragée. Par contre, j’avais assez d’orgueil pour continuer mes cours. J’avais fait d’autres pratiques d’examens et mes dernières, je les réussissais facilement. Maintenant, j’étais prête à passer mon examen théorique et je l’avais très bien réussi. C’est ce qui m’a servi à déterminer que j’étais prête à suivre mes cours pratiques. C’est ce qui me permettra de passer de l’incompétence consciente à la compétence consciente parce que j’applique les connaissances que j’ai ramassées lors de mes cours théoriques. Mon examen pratique me servira à déterminer si je serai prête à passer de la compétence consciente à la compétence inconsciente.
Troisièmement, je remarque c’est généralement après avoir passé de l’incompétence consciente à la compétence consciente que je reçois des félicitations. Après avoir ramassé des connaissances dans le but de relever un défi, je tente de les appliquer. C’est normal d’échouer lors d’un premier essai parce qu’on ne peut pas toujours réussir du premier coup. Lorsque je réussis pour la première fois d’intégrer une notion, je prends conscience d’une nouvelle habileté que je viens de développer. Je sais que la plupart des NTs sont plus impressionnés par le fait de passer d’un échec à une réussite que par le fait de posséder un acquis et de le conserver alors que pour moi, c’est plutôt l’inverse parce qu’eux, ils se fient sur l’efficacité alors que moi, j’évalue la moyenne de mes performances. Par exemple, si je passe de 20% à 80%, les NTs me diraient que j’ai 60% d’efficacité alors que moi je dirais que j’ai une moyenne de 50%. Je parais insultée de recevoir des commentaires positifs alors que je revis mes anciennes émotions dès que je reconnais une rétrospective entre mes apprentissages et de ce que j’ai acquis récemment. Maintenant, je suis de moins en moins insultée face à une comparaison entre le passé et le présent parce que je me dis que ce n'était pas parce que je n'étais pas bonne avant, c'est plutôt que j'ai été en processus d'apprentissage normal et on ne peut pas être compétent inconsciemment sans apprendre. Par contre, les expressions verbales, comme «de plus en plus», «plus», «progrès»,«progression», «amélioration»,«mieux»,
«meilleur» qui me font reconnaître un retour en arrière de mon apprentissage ont tendance encore à me tomber un peu sur les nerfs. Lorsqu'on me parle uniquement du présent, le terme «maintenant» a tendance à me déranger. Quand on me dit que je suis habile maintenant, je peux décoder facilement une amélioration et je peux tout de suite me mettre à penser que l'autre croit que je n'étais pas habile avant.
J’ai trouvé un moyen pour autogérer l’estime de moi-même. Si mon manque de confiance est associé à une vulnérabilité comme par exemple la fatigue, je dois tout d’abord me reposer. Ensuite, voici les questions que je me pose :
1) Ai-je les connaissances pour le faire? Si oui, lesquelles? Sinon, comment pourrais-je m’y prendre pour les acquérir?
2) Si j’ai les connaissances pour le faire, ai-je suffisamment de pratique pour les mettre en application?
Cette introspection m’aide à gérer le doute sur moi-même comme étant la crainte d’être incapable parce que cela me permet d’arrêter de m’inquiéter sur des habiletés que je n’ai pas ou que je ne pense pas avoir. Ce moyen peut aussi favoriser la gestion du doute sur l’opinion des gens comme étant la peur que les autres craignent que je sois incompétente parce que cela peut me permettre d’anticiper et de prévoir comment agir si quelqu’un me dit qu’il doute de mes capacités. Si cela arrive, je peux lui répondre par une réflexion après m’être demandée si j’ai les connaissances pour le faire et si j’ai suffisamment de pratique pour les appliquer. Aussi, je peux faire comme si de rien n’était et de me rappeler de la conclusion que j’ai tiré à ce sujet.
Noémie
J'aimerais ajouter que j'ai compris par moi-même une différence entre une introspection et une intériorisation. Je trouve que ces termes sont quand même assez proches parce que ces deux notions demandent d'utiliser nos habiletés cognitives et affectives. L'introspection comprend seulement une partie interne tandis que l’intériorisation contient aussi une partie externe.
L’introspection est une analyse d’une grande conscience à l’intérieur de soi. En d’autres mots, c’est une examination de nos cognitions et de nos états affectifs. Le caractère introverti est souvent très associé à cette notion parce que l’introversion est une attitude d’esprit tourné vers le dedans et l’introspection consiste à étudier notre monde interne. Sur Internet, j’ai lu que le terme d’introspection vient du latin «introspectus» qui signifie de regarder à l’intérieur. Moi, selon ma propre perception, j’ai divisé ce mot en deux parties : intro/spection. «Intro» signifie à l’intérieur et « spection» me fait penser au mot «inspection». Donc, je considère l’introspection comme une inspection interne de soi-même.
L’intériorisation est une attitude d’esprit ramenant en dedans ce qui est au dehors. Cette notion a pour but de rendre intérieur ce qui est extérieur.
Par exemple, lorsque je tente de gérer un doute de capacités, je fais une introspection. Je vérifie à l’intérieur comment je me sens. J’analyse mon état affectif. Je décode une inquiétude pour certaines habiletés et si je constate que c’est associé à une vulnérabilité comme la fatigue, je comprends que j’ai besoin de repos. Ensuite, je vérifie dans mes cognitions pour voir si j’ai les connaissances pour faire quelque chose. Sinon, je me demande comment m’y prendre pour aller les chercher. Si oui, je détermine quels sont mes connaissances et j’essaie de voir si j’ai suffisamment de pratique pour le faire. Pour gérer l’estime de moi-même, j’analyse toutes les étapes du processus d’apprentissage pour voir à quel niveau que je suis rendue.
Quand je suis en train d’apprendre une notion dans le but de développer une compétence, j’intériorise. Ce que je perçois de l’extérieur, ce sont les connaissances que je reçois. Ils se ramassent dans ma cognition. Ensuite, j’essaie de les mettre en application. Lorsque je ne réussi pas du premier coup, je suis impatiente de réussir. De l’extérieur, je remarque mon échec et mon émotion se ramasse à l’intérieur. C’est ce que j’intériorise sur le plan affectif. Malgré cela, je suis assez courageuse et persévérance pour franchir les étapes de l’apprentissage.
Noémie
L’introspection est une analyse d’une grande conscience à l’intérieur de soi. En d’autres mots, c’est une examination de nos cognitions et de nos états affectifs. Le caractère introverti est souvent très associé à cette notion parce que l’introversion est une attitude d’esprit tourné vers le dedans et l’introspection consiste à étudier notre monde interne. Sur Internet, j’ai lu que le terme d’introspection vient du latin «introspectus» qui signifie de regarder à l’intérieur. Moi, selon ma propre perception, j’ai divisé ce mot en deux parties : intro/spection. «Intro» signifie à l’intérieur et « spection» me fait penser au mot «inspection». Donc, je considère l’introspection comme une inspection interne de soi-même.
L’intériorisation est une attitude d’esprit ramenant en dedans ce qui est au dehors. Cette notion a pour but de rendre intérieur ce qui est extérieur.
Par exemple, lorsque je tente de gérer un doute de capacités, je fais une introspection. Je vérifie à l’intérieur comment je me sens. J’analyse mon état affectif. Je décode une inquiétude pour certaines habiletés et si je constate que c’est associé à une vulnérabilité comme la fatigue, je comprends que j’ai besoin de repos. Ensuite, je vérifie dans mes cognitions pour voir si j’ai les connaissances pour faire quelque chose. Sinon, je me demande comment m’y prendre pour aller les chercher. Si oui, je détermine quels sont mes connaissances et j’essaie de voir si j’ai suffisamment de pratique pour le faire. Pour gérer l’estime de moi-même, j’analyse toutes les étapes du processus d’apprentissage pour voir à quel niveau que je suis rendue.
Quand je suis en train d’apprendre une notion dans le but de développer une compétence, j’intériorise. Ce que je perçois de l’extérieur, ce sont les connaissances que je reçois. Ils se ramassent dans ma cognition. Ensuite, j’essaie de les mettre en application. Lorsque je ne réussi pas du premier coup, je suis impatiente de réussir. De l’extérieur, je remarque mon échec et mon émotion se ramasse à l’intérieur. C’est ce que j’intériorise sur le plan affectif. Malgré cela, je suis assez courageuse et persévérance pour franchir les étapes de l’apprentissage.
Noémie
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J'ai déjà lu en quelque part qu'il n'y avait pas d'échec mais plutôt des apprentissages. La manière que je le comprends c'est qu'une situation d'apprentissage est moins paralysante qu'une situation d'échec.Noémie a écrit :De l’extérieur, je remarque mon échec et mon émotion se ramasse à l’intérieur. C’est ce que j’intériorise sur le plan affectif. Malgré cela, je suis assez courageuse et persévérance pour franchir les étapes de l’apprentissage.
Bye !
Johanne
p.s. J'apprécie tes écrits, j'adore toujours te lire. Quelle richesse !
Dans l'apprentissage humain, j'ai commencé à faire un lien avec une théorie que j'ai apprise en psychologie, celle des processus antagonistes. Un processus antagoniste est lorsqu'on stimulus produit une émotion intense et qu'une réaction opposée tend à remplacer l'émotion initiale. Cela peut être le passage d'un plaisir à un déplaisir ou vice-versa. Par exemple, dans la vie, il m'arrive d'avoir des défis difficiles à relever. Supposons que je passe de 20% à 80%. Au départ, je vais vivre un déplaisir du fait de ne pas avoir suffisamment de connaissances pour arriver à un tel objectif et je peux être déçue d’avoir eu de mon premier résultat qui est 20%. En fournissant des efforts, le déplaisir tend à se modérer et si je réussis à relever mon objectif en obtenant 80%, cela peut produire un rebond de plaisir. J’ai été capable de verbaliser pourquoi il m’arrive de vivre des émotions négatives en recevant des compliments sur mes progrès en me basant sur la théorie des processus antagonistes. J’ai déjà expliqué que j’avais défini l’intériorisation comme étant la capacité d’intégrer dans sa tête et dans son cœur ce que nous percevons de notre monde extérieur. En premier, ce qui se ramasse dans ma tête, c’est mon résultat initial, c’est-à-dire mon 20%, et ce que j’intègre dans mon cœur, ma déception et mon déplaisir. Si je reçois des félicitations sur mon amélioration de 60%, mon émotion initiale reste prise à l’intérieur de moi au lieu de passer du déplaisir au plaisir. Maintenant, j’arrive mieux à laisser partir mon ancienne émotion afin de laisser place à ma nouvelle émotion.
À l’inverse, une régression peut me faire passer d’un plaisir à un déplaisir. Supposons que je passe de 80% à 20%. Au départ, je vais être contente pour mon premier résultat. Mon émotion initiale va être la joie. Si j’ai 20% comme deuxième résultat, l’émotion de ma première note va partir immédiatement et cela va laisser place au déplaisir parce que je vais être déçue de mon second résultat.
Je trouve que la théorie des processus antagonistes explique bien le dynamisme émotionnel. Ce que je veux dire par là, c’est que cela me permet de comprendre le changement des émotions et pourquoi il peut nous arriver de vivre des émotions contradictoires dans une même situation. Je remarque que dans un contexte d’apprentissage, on dirait que j’ai plus de facilité à passer d’une émotion positive à une émotion négative que de faire le sens inverse.
Noémie
À l’inverse, une régression peut me faire passer d’un plaisir à un déplaisir. Supposons que je passe de 80% à 20%. Au départ, je vais être contente pour mon premier résultat. Mon émotion initiale va être la joie. Si j’ai 20% comme deuxième résultat, l’émotion de ma première note va partir immédiatement et cela va laisser place au déplaisir parce que je vais être déçue de mon second résultat.
Je trouve que la théorie des processus antagonistes explique bien le dynamisme émotionnel. Ce que je veux dire par là, c’est que cela me permet de comprendre le changement des émotions et pourquoi il peut nous arriver de vivre des émotions contradictoires dans une même situation. Je remarque que dans un contexte d’apprentissage, on dirait que j’ai plus de facilité à passer d’une émotion positive à une émotion négative que de faire le sens inverse.
Noémie
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theorie des processus antagonistes pour les emotions
Bonjour Noemie,
Aurais tu un exemple concret a nous donner?
nana
Le fait que tu emettes des *hypotheses dans chaque cas de figure ne permet pas de comprendre comment ces emotions changent d'un etat a un autre. Ca permet seulement d'admettre ce que tu apposes comme etant un fait sur lequel tu te prononces.*Supposons que je passe de 20% à 80%...
...*si je réussis à relever mon objectif en obtenant 80%...
...cela me permet de comprendre le changement des émotions et pourquoi il peut nous arriver de vivre des émotions contradictoires dans une même situation.
Aurais tu un exemple concret a nous donner?
nana
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon
Bonjour à tous,
Je vous avais déjà décrit le processus d'apprentissage chez tous les êtres humain. J'avais expliqué les quatre phases du développement d'une compétence :
1) L'incompétence inconsciente
2) L'incompétence consciente,
3) La compétence consciente
4) La compétence inconsciente.
J'ajouterais une cinquième étape du processus d'apprentissage humain. Après avoir franchi les quatre phases du développement d'une habileté, la prochaine étape serait de déterminer dans quels contextes et à quel intensité on doit s'en servir. Toute habileté qu'on développe en franchissant les phases du développement d'une compétence, on n'en a pas besoin de les utiliser dans tous les contextes, ni aux mêmes intensités.
Je vous avais déjà décrit le processus d'apprentissage chez tous les êtres humain. J'avais expliqué les quatre phases du développement d'une compétence :
1) L'incompétence inconsciente
2) L'incompétence consciente,
3) La compétence consciente
4) La compétence inconsciente.
J'ajouterais une cinquième étape du processus d'apprentissage humain. Après avoir franchi les quatre phases du développement d'une habileté, la prochaine étape serait de déterminer dans quels contextes et à quel intensité on doit s'en servir. Toute habileté qu'on développe en franchissant les phases du développement d'une compétence, on n'en a pas besoin de les utiliser dans tous les contextes, ni aux mêmes intensités.