Bonsoir. Ce soir, en voyant mes cachets (dépakote, risperdal...), j'ai été pris d'un sentiment d'abattement.
Actuellement j'ai vu mon traitement augmenté pour récidive de troubles bipolaires (phase up).
Comme le SA est une forme d'autisme, et que, arrêtez moi si je me trompe, il n'existe pas de traitement médicamenteux contre l'autisme (hormis certaines pistes vers l'ocytocine), je me demandais s'il était possible, non pas de soigner mais de contenir le SA sans médicaments, ou encore de permettre au patient de vivre une vie presque sans accrocs.
J'ai tendance à penser que les médicaments ne font que soigner les symptômes chimiques, comme un déséquilibre dans le traitement de la sérotonine dans mon cas, entrainés temporairement par un SA et donc qu'un jour je me débarasserais de ces cochonneries, mais je suis un optimiste de nature
Merci d'avance.
Peut-on vivre sans médicaments?
-
- SAtedI tous les jours
- Messages : 283
- Enregistré le : 31 mars 2010, 21:23
la chèvre écrit : Comme le SA est une forme d'autisme, et que, arrêtez moi si je me trompe, il n'existe pas de traitement médicamenteux contre l'autisme (hormis certaines pistes vers l'ocytocine), je me demandais s'il était possible, non pas de soigner mais de contenir le SA sans médicaments, ou encore de permettre au patient de vivre une vie presque sans accrocs.
de ce que je sais et je ne sais pas grand chose, seul un travail personnel avec l'aide d'un psychiatre connaisant bien voir spécialiste du syndrome d'asperger peuvent t'aider à "t'amélorier" pour une meilleure adaption et une meilleure "insertion" au quotidien.
de ce qu'on m'a également expliqué il existe des aides ergothérapiques pour t'aider dans les troubles sensoriels si tu en as.
la chèvre a écrit : J'ai tendance à penser que les médicaments ne font que soigner les symptômes chimiques, comme un déséquilibre dans le traitement de la sérotonine dans mon cas, entrainés temporairement par un SA et donc qu'un jour je me débarasserais de ces cochonneries, mais je suis un optimiste de nature
je suppose que c'est au cas par cas je ne peux pas m'avancer je n'ai pas les connaissances nécessaires et je ne suis pas médecin.
je me permets de supposer que c'est au cas par cas car je souffre d'un déficit en sérotonine assez imporant.
nombre de traitements ont été essayés notamment des recapteurs et inhibiteurs de serotonine mais rien n'a permis d'augmenter mon taux.
je ne prends donc aucun traitement à ce jour.
de ce que je sais et je ne sais pas grand chose, seul un travail personnel avec l'aide d'un psychiatre connaisant bien voir spécialiste du syndrome d'asperger peuvent t'aider à "t'amélorier" pour une meilleure adaption et une meilleure "insertion" au quotidien.
de ce qu'on m'a également expliqué il existe des aides ergothérapiques pour t'aider dans les troubles sensoriels si tu en as.
la chèvre a écrit : J'ai tendance à penser que les médicaments ne font que soigner les symptômes chimiques, comme un déséquilibre dans le traitement de la sérotonine dans mon cas, entrainés temporairement par un SA et donc qu'un jour je me débarasserais de ces cochonneries, mais je suis un optimiste de nature
je suppose que c'est au cas par cas je ne peux pas m'avancer je n'ai pas les connaissances nécessaires et je ne suis pas médecin.
je me permets de supposer que c'est au cas par cas car je souffre d'un déficit en sérotonine assez imporant.
nombre de traitements ont été essayés notamment des recapteurs et inhibiteurs de serotonine mais rien n'a permis d'augmenter mon taux.
je ne prends donc aucun traitement à ce jour.
-
- SAtedI pour toujours
- Messages : 3958
- Enregistré le : 09 août 2009, 03:04
- Localisation : Europe
- Contact :
equilibre chimique & norme
Bonjour,
Peut etre serait-il utile de re-penser ce que signifie "équilibre chimique".
L'organisme n'est-il pas une usine chimique, entre autre?
J'ai en tête les référents que nous avons:
-si t'es NT tu auras une norme de ce que peux signifier "etre équilibré";
- si t'es TED t'en as une autre parce que ton organisme ne carbure pas de la même façon.
Exemple, je re-pense à la bio de Temple Grandin. Elle y explique que sans ses médoc. pour régler le carburant de son moteur organique qui au naturel s'emballe, elle aurait été incapable d'être productive en société.
En sachant qu'avant d'en arriver où elle est TG s'est médicamentée à l'âge adulte + à suivi une thérapie comportementaliste + à étudié assidûment comment elle opérait (ainsi que les animaux: les vaches, les chevaux).
Rappel:
a.La norme? quelle norme et pour qui?
b.Le médicament soigne le symptôme pas l'âme qui souffre. Pour l'âme, se tourner vers des traitements holistiques et/ou une médecine alternative ou une thérapie calibrée en accompagnement des troubles aigus que l'on souhaite voir adoucir.
c.L'autisme est aujourd'hui encore, considéré comme une condition et non pas comme une maladie.
d.Etudier et comprendre soi et les autres est imparable comme "remède".
Bon courage!
nana
Peut etre serait-il utile de re-penser ce que signifie "équilibre chimique".
L'organisme n'est-il pas une usine chimique, entre autre?
J'ai en tête les référents que nous avons:
-si t'es NT tu auras une norme de ce que peux signifier "etre équilibré";
- si t'es TED t'en as une autre parce que ton organisme ne carbure pas de la même façon.
Exemple, je re-pense à la bio de Temple Grandin. Elle y explique que sans ses médoc. pour régler le carburant de son moteur organique qui au naturel s'emballe, elle aurait été incapable d'être productive en société.
En sachant qu'avant d'en arriver où elle est TG s'est médicamentée à l'âge adulte + à suivi une thérapie comportementaliste + à étudié assidûment comment elle opérait (ainsi que les animaux: les vaches, les chevaux).
Rappel:
a.La norme? quelle norme et pour qui?
b.Le médicament soigne le symptôme pas l'âme qui souffre. Pour l'âme, se tourner vers des traitements holistiques et/ou une médecine alternative ou une thérapie calibrée en accompagnement des troubles aigus que l'on souhaite voir adoucir.
c.L'autisme est aujourd'hui encore, considéré comme une condition et non pas comme une maladie.
d.Etudier et comprendre soi et les autres est imparable comme "remède".
Bon courage!
nana
j'avais cessé d'écrire ici pour diverses raisons...mais là je me permets d'intervenir.
Le SA et le fait d'être bipolaire n'ont rien à voir. Certes, il est fréquent de trouver l'un quand on est atteint de l'autre, mais c'est juste une observation.
Tu es bipolaire, alors ton cerveau, sans que tu puisses y faire quoi que ce soit, te soumets à des sautes d'humeur. C'est effectivement purement chimique.
Tous les psy du monde n'y pourront rien, à part te prescrire un traitement qui vise à ré-équilibrer la chimie de ton cerveau.
Enfin un suivit psy est fortement conseillé quand même, parce qu'il est extrêmement difficile de trouver le "bon" traitement, et que même ceux qui l'ont trouvé finissent, au bout d'un certain nombre d'années, par se sentir suffisament "guéris" pour arrêter.
Or, à ma connaissance, ça ne se guérit pas.
Donc on ne se connaît pas mais....prends ton traitement.
S'il n'est pas suffisament efficace, consulte pour un ré-ajustement, ou un changement de molécules.
Ensuite, et malheureusement, ce traitement ne fera rien contre le SA.
tu est comme ça, ton cerveau fonctionne ainsi, pour le coup ça n'a pas grand chose de chimique.
Tu es juste fabriquée sur un modèle différent.
Pour ça, tu peux espérer :
- apprendre à t'intégrer, apprendre à te comporter le plus normalement possible....enfin le plus possible comme les autres, afin de ne pas trop "détonner"
- accepter ce que tu es. j'ai lu, à de nombreuse reprises (pas ici) qu'une personne atteinte d'un SA pouvait "devenir" NT à force de travail sur elle-même.
Je suis plus que sceptique sur ce sujet, et je trouve dangereux de laisser espérer ça à des gens.
C'est un handicap. Le mot est lourd, mais c'est ainsi.
Celui qui naît avec un bras en moins, il ne repoussera pas. Il va apprendre à compenser avec ses autres membres, la médecine pourra lui proposer une prothèse qui le fera paraître un peu moins bizarre mais...il aura toujours ce bras en moins.
C'est difficile, profondément injuste...mais c'est ainsi. Il faut l'accepter.
Pour autant, l'accepter ne veut pas dire renoncer.
Simplement que pour toi, et bien les choses de la vie quotidienne seront toujours plus difficile que pour les autres. Qu'il y a des émotions, des façons de penser, que tu ne pourras jamais comprendre.
Le SA et le fait d'être bipolaire n'ont rien à voir. Certes, il est fréquent de trouver l'un quand on est atteint de l'autre, mais c'est juste une observation.
Tu es bipolaire, alors ton cerveau, sans que tu puisses y faire quoi que ce soit, te soumets à des sautes d'humeur. C'est effectivement purement chimique.
Tous les psy du monde n'y pourront rien, à part te prescrire un traitement qui vise à ré-équilibrer la chimie de ton cerveau.
Enfin un suivit psy est fortement conseillé quand même, parce qu'il est extrêmement difficile de trouver le "bon" traitement, et que même ceux qui l'ont trouvé finissent, au bout d'un certain nombre d'années, par se sentir suffisament "guéris" pour arrêter.
Or, à ma connaissance, ça ne se guérit pas.
Donc on ne se connaît pas mais....prends ton traitement.
S'il n'est pas suffisament efficace, consulte pour un ré-ajustement, ou un changement de molécules.
Ensuite, et malheureusement, ce traitement ne fera rien contre le SA.
tu est comme ça, ton cerveau fonctionne ainsi, pour le coup ça n'a pas grand chose de chimique.
Tu es juste fabriquée sur un modèle différent.
Pour ça, tu peux espérer :
- apprendre à t'intégrer, apprendre à te comporter le plus normalement possible....enfin le plus possible comme les autres, afin de ne pas trop "détonner"
- accepter ce que tu es. j'ai lu, à de nombreuse reprises (pas ici) qu'une personne atteinte d'un SA pouvait "devenir" NT à force de travail sur elle-même.
Je suis plus que sceptique sur ce sujet, et je trouve dangereux de laisser espérer ça à des gens.
C'est un handicap. Le mot est lourd, mais c'est ainsi.
Celui qui naît avec un bras en moins, il ne repoussera pas. Il va apprendre à compenser avec ses autres membres, la médecine pourra lui proposer une prothèse qui le fera paraître un peu moins bizarre mais...il aura toujours ce bras en moins.
C'est difficile, profondément injuste...mais c'est ainsi. Il faut l'accepter.
Pour autant, l'accepter ne veut pas dire renoncer.
Simplement que pour toi, et bien les choses de la vie quotidienne seront toujours plus difficile que pour les autres. Qu'il y a des émotions, des façons de penser, que tu ne pourras jamais comprendre.
-
- Nouveau
- Messages : 5
- Enregistré le : 03 mai 2010, 16:43
Re: Peut-on vivre sans médicaments?
Les troubles bi polaires, je connais un petit peu, en gros, si je ne me trompe pas, il y a déficit de certains neuro transmetteurs, c'est ton cerveau qui est fichu comme ça, il y a un truc qui ne fonctionne pas correctement, un peu comme un diabétique, qui ne produit pas assez d'insuline. Il te viendrait à l'idée de dire à un insulino dépendant d'arrêter son insuline ? Ca mettrait sa vie en danger.Lachèvre a écrit :Bonsoir. Ce soir, en voyant mes cachets (dépakote, risperdal...), j'ai été pris d'un sentiment d'abattement.
Actuellement j'ai vu mon traitement augmenté pour récidive de troubles bipolaires (phase up).
J'ai tendance à penser que les médicaments ne font que soigner les symptômes chimiques, comme un déséquilibre dans le traitement de la sérotonine dans mon cas, entrainés temporairement par un SA et donc qu'un jour je me débarasserais de ces cochonneries, mais je suis un optimiste de nature
Merci d'avance.
Toi, c'est ton équilibre qui est en danger si tu ne suis pas tron traitement, c'est également très important. outre le fait qu'arrêter et reprendre les traitement, ça n'est pas bon pour ton organisme ni ton psychisme.
Je m'avance peut être un peu, mais pour moi, un trouble maniaco dépressif c'est comme un diabète, c'est sous traitement à vie, et ça n'est pas des cochonneries, ce sont des médicaments qui t'aident, non ?
Vois ça comme une béquille...