La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Euh...le contexte plus précis... je ne vois pas trop comment être plus précise.
J'ai pris note comme je le pouvais des propos énoncés par la directrice en question ci avant, mais je dois avouer que les phrases, termes et notions qu'elle utilisait m'étaient tellement hermétiques ...
Et finalement ton commentaire en italique Ça a l'air délirant, mais c'est aussi sorti du contexte, non ?, c'est exactement ce que j'ai ressenti en l'écoutant.
Je n'ai pas réussi à saisir véritablement la nature du travail qui est réalisé avec les enfants et adolescents qui passent par son établissement.
Elle paraissait très soucieuse d'apporter du bien être à ces jeunes, mais son discours était principalement orienté sur" l'être psychique" qui doit être "réinvestit"
Dommage qu'elle ne nous a pas présenté un film avec des moments de séance de travail ou d'ateliers avec les enfants.
En réalité, peut être que le quotidien de ces enfants n'est pas trop mal organisé, mais on n'en sait rien au vu de son discours.
J'ai pris note comme je le pouvais des propos énoncés par la directrice en question ci avant, mais je dois avouer que les phrases, termes et notions qu'elle utilisait m'étaient tellement hermétiques ...
Et finalement ton commentaire en italique Ça a l'air délirant, mais c'est aussi sorti du contexte, non ?, c'est exactement ce que j'ai ressenti en l'écoutant.
Je n'ai pas réussi à saisir véritablement la nature du travail qui est réalisé avec les enfants et adolescents qui passent par son établissement.
Elle paraissait très soucieuse d'apporter du bien être à ces jeunes, mais son discours était principalement orienté sur" l'être psychique" qui doit être "réinvestit"
Dommage qu'elle ne nous a pas présenté un film avec des moments de séance de travail ou d'ateliers avec les enfants.
En réalité, peut être que le quotidien de ces enfants n'est pas trop mal organisé, mais on n'en sait rien au vu de son discours.
Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Danielle, est-ce que tu as pu prendre la parole à cette occasion?
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Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Mouais, jargon psychanalytique. Comme le reste.Danielle a écrit :son discours était principalement orienté sur" l'être psychique" qui doit être "réinvestit"
J'ai fréquenté le cabinet d'une psy au look tellement gothique qu'après deux séances (je suis patient) je l'ai fuit en me demandant ce qu'une personne aussi mal dans ses pompes aurait bien pu m'apporter.
Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Je suis intervenue lors des échanges avec le public pour faire remarquer que si on tenait compte de la prévalence des Ted de 1/150 (chiffre qui avait été cité le matin même), cela faisait grossièrement 70000 Ted en Belgique. Alors que faisait-on pour tous ces gens?
Il faut bien se rendre compte que cette directrice a commencé son exposé en nous disant que les enfants arrivaient chez elle quand tout avait été essayé avant et que rien n'avait marché. En réalité, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a tellement peu de structures chez nous, contrairement à ce que croient la France et les français, que les familles se trouvent dans des situations d'épuisement et d'isolement tels que bien souvent la seule solution c'est ce type d'institution. Et ce n'est pas parce que rien n'a fonctionné avant, comme le dit cette dame, c'est parce qu'il n'y a pas eu suffisamment de relais pour les familles!
(A titre d'exemple, ma fille est à l'internat scolaire en semaine, depuis septembre dernier où ça se passe bien, parce qu'elle n'a pas de gros troubles du comportement. J'ai du me résoudre à l'y envoyer parce qu'à la maison, c'était l'enfer. Entre l'aînée, adolescente, avec un diabète difficile à équilibrer, et 2 plus jeunes en plus de Natacha, on n'y arrivait tout simplement plus. Pas de papy, mamy ni autre relais familial pour nous permettre de souffler.
Pour en revenir à Natacha, l'internat scolaire, spécialisé type 2 -pour adolescents avec retard mental léger à modéré- convient bien à Natacha. Ca a permis à la famille de souffler, les soeurs n'en pouvaient plus non plus par moment de Natacha. C'est dur, mais c'est une réalité!
Que ferais-je maintenant si la situation à l'internat se dégradait? Personne n'en veut de ma Natacha dans la famille. Alors, que me resterait-il comme solution?
Je serais bien contrainte de me tourner vers cette brave directrice qui proposerait un traitement psychodynamique pour retrouver l'être psychique de Natacha.)
Il faut bien se rendre compte que cette directrice a commencé son exposé en nous disant que les enfants arrivaient chez elle quand tout avait été essayé avant et que rien n'avait marché. En réalité, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a tellement peu de structures chez nous, contrairement à ce que croient la France et les français, que les familles se trouvent dans des situations d'épuisement et d'isolement tels que bien souvent la seule solution c'est ce type d'institution. Et ce n'est pas parce que rien n'a fonctionné avant, comme le dit cette dame, c'est parce qu'il n'y a pas eu suffisamment de relais pour les familles!
(A titre d'exemple, ma fille est à l'internat scolaire en semaine, depuis septembre dernier où ça se passe bien, parce qu'elle n'a pas de gros troubles du comportement. J'ai du me résoudre à l'y envoyer parce qu'à la maison, c'était l'enfer. Entre l'aînée, adolescente, avec un diabète difficile à équilibrer, et 2 plus jeunes en plus de Natacha, on n'y arrivait tout simplement plus. Pas de papy, mamy ni autre relais familial pour nous permettre de souffler.
Pour en revenir à Natacha, l'internat scolaire, spécialisé type 2 -pour adolescents avec retard mental léger à modéré- convient bien à Natacha. Ca a permis à la famille de souffler, les soeurs n'en pouvaient plus non plus par moment de Natacha. C'est dur, mais c'est une réalité!
Que ferais-je maintenant si la situation à l'internat se dégradait? Personne n'en veut de ma Natacha dans la famille. Alors, que me resterait-il comme solution?
Je serais bien contrainte de me tourner vers cette brave directrice qui proposerait un traitement psychodynamique pour retrouver l'être psychique de Natacha.)
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Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Ben justement c'est bien pour ca que j'ai repondu ce genre de reponse, marre de ce genre de rapport, c'est bien pour dennoncer ca que j'ai ete aussi sec et direct.Yoyo, moi aussi j'en ai marre de ce genre de rapport, et moi aussi, ça me saoule! mais ne pas les faire voudrait dire qu'on est d'accord pour que ce genre de pratique continue, non? Pourquoi ça changerait si on s'arrête de dénoncer?
C'est aussi à ça que sert une association comme Satedi!
Je me suis peut etre mal exprime. Mais je suis tout a fait d'accord avec toi
On a qu'une vie autant la vivre a 100 a l'heure ! (yoyo2000 sur le chat)
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Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Prendre le problème dans l'autre sens : envoyer la famille en internat ?Danielle a écrit :Alors, que me resterait-il comme solution?
Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Oui Danielle c est effectivement un constat. Pour beaucoup de familles avoir un enfant différent c'est trés dur. Et pour un parent c est trés complexe de pouvoir définir une priorité. Parce que chaque enfant est censé avoir les mêmes droits sauf que le système actuel ne les leur donne pas.
Nathalie LECA ( Parent et Formatrice )
"L'avenir appartient aux optimistes "
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Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
0z0ne a écrit : Prendre le problème dans l'autre sens : envoyer la famille en internat ?
Sans blague, le concept existe. C'est mon médecin de famille qui m'en a parlé il y a 2 semaines. J'avais un petit soucis de surmenage, avec baisse de tension, et donc je lui dit en plaisantant que si j'avais quelqu'un sous la main pour venir s'occuper de tout à ma place chez moi pendant une semaine et moi partir me reposer au bord de la mère en ne faisant RIEN, je signe à 2 mains.
Et lui, très sérieusement m'a parlé d'une association qui s'appelle "Baluchon" , et qui aide les familles vivant avec une personne atteinte d'alzheimer en venant vivre chez elle quelques jours avec la personne malade, afin que le reste de la famille souffle. Il me suggérait de me renseigner pour savoir si l'asso proposait ses services pour d'autres types de problématique. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Snif
Je trouve ça vraiment intéressant!
http://www.baluchon-alzheimer.be/
Modifié en dernier par Danielle le 28 mai 2011, 23:14, modifié 1 fois.
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Re: La vision de l'autisme dans une institution en 2011
Oh je ne blaguais pas. Je pensais également à faire souffler la famille. Et je sais que parfois les enfants se plaisent bien d'avoir plein d'amis en internat.