Êtrisme
- manu
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- Enregistré le : 28 janv. 2010, 22:14
- Localisation : Dans la province d'Alésia
Êtrisme
Bonjour à tous, j'ai trouvé, pour moi ça sera l'Êtrisme !
L'Êtrisme c'est la force de l'être intérieur.
C'est l'Art d'être au monde à partir de soi.
C'est tout sauf un concept nouveau, c'est le truc le plus évident du monde, celui sur lequel le plus de choses ont déjà été écrites, celui que vise la transe et la méditation, le mysticisme et la spiritualité en sont les enfants.
L'Êtrisme c'est aussi la force des Autistes.
Voilà pourquoi j'en parle ici. Mais c'est pas l'autisme, l'autisme est un mot qui désigne un ensemble de difficultés, de troubles.
Alors que l'Êtrisme c'est la capacité humaine, profondément humaine, que l'on retrouve si souvent et si fortement développé chez des autistes pour peu qu'il en aient eut la possibilité.
C'est le sens de soi dont le monde entier semble en manque et que nous vendent des millions de papiers plus ou moins approximatifs sur le développement personnel.
[ Petite parenthèse à ce niveau, vous connaissez Amma?
Amma resta prostré face a l'ampleur des ce qu'elle percevais, c'était trop pour elle, et au lieu d'être médicalisé comme je suppose qu'elle aurait pu l'être en europe, et j'imagine même diagnostiqué autiste, un vieux sage déclara qu'elle était dans un état de transe avancé que seul connaissent les plus haut mystique de sa culture. C'est une transcription approximative et de mémoire d'un passage a la télévision française (nul part ailleurs, il y a bien longtemps, si vous retrouvez la vidéo il y aura sûrement a rectifier dans ce propos).
Cet exemple vise surtout à exprimer mon ressentis :
L'autisme à souvent comme effet, secondaire ou direct je ne sais pas, un développement de la capacité à être soi même.
Mais attention, l'inverse est tout aussi possible, le coté trouble s'il n'est que combattu me semble aussi pouvoir aboutir à la destruction de cette capacité au "profit" d'une hyper urgence perpétuelle d'adaptation destructrice ... jusqu'à l'auto-mutilation qui, il me semble, exprime à la face du monde ce combat contre soi-même qui a, bien souvent je le crains, été imposé ! ]
Donc voilà un mot, qui en vaut un autre, et qui exprime une chose tellement évidente que toute explication semble créer de la complexité là où il n'y en avait pas.
Alors je préciserais surtout l'objectif d'en faire un mot :
Êtrisme, pointe directement une force, sans aucun encombrement de trouble, une force humaine et partageable, et c'est là que je veux en venir.
L'Êtrisme peut servir à ré-harmoniser les autistes dont la singularité a été combattu pour tenter de les adapter au monde.
L'Êtrisme peut servir à employer des autistes à diffuser leur capacité d'auto-écoute envers un publique demandeur de "développement personnel".
L'Êtrisme vaut aussi bien entre autiste et entre non autiste.
L'Êtrisme c'est juste une force, un des rares mots en -isme qui ne soit pas sectaire, qui parle de l'ouverture au monde et aux autre oui, mais à partir de soi même, donc le contraire de l'individualisme qui est un enfermement sur soi qui n'implique pas se percevoir soi-même.
Voilà, c'est tout, j'espère que l'idée vous plaira comme elle me plais à moi.
N'hésitez pas à critiquer, où a dire là où c'est déjà mis en pratique, car si c'est bien comme je le pense une évidence, il est certains que le sujet a déjà été exploré de milles façons avant que je ne le saisisse.
Au plaisir de vous lire en retour.
PS :
Ca fait longtemps que je déplore de ne pouvoir parler que du handicap avec le mot autisme alors que moi ce qui m'intéresse c'est la capacité singulière associé mais qui n'est pas propre à l'autisme et qui n'est jamais aussi mal nommé que par le mot autisme issue de la désignation de trouble. La partie trouble a été bafoué par quelques hurluberlu qui on essayé de se faire croire, dans la suite d'une culture populaire déformante, qu'il suffisait d'endosser le costume d'Aspi pour avoir l'aire génial ... triste et vaste c******* ... la vérité, enfin telle qu'elle apparaît a mes yeux, chacun jugera, c'est que c'est cette extraordinaire force d'être par soi même qui est en eux, par chaque individu, autiste ou pas. Et la singularité étant plus développé chez les autistes qui vivent aussi les difficultés et les troubles fait aussi un effet loupe sur cette force à être soi même quant ils ont su la trouver.
Mais ne nous y trompons pas, cette force là, elle n'est pas autistique, elle est humaine. Partageons là, et par là apprenons à aimer chacune des singularités individuelles.
L'Êtrisme c'est la force de l'être intérieur.
C'est l'Art d'être au monde à partir de soi.
C'est tout sauf un concept nouveau, c'est le truc le plus évident du monde, celui sur lequel le plus de choses ont déjà été écrites, celui que vise la transe et la méditation, le mysticisme et la spiritualité en sont les enfants.
L'Êtrisme c'est aussi la force des Autistes.
Voilà pourquoi j'en parle ici. Mais c'est pas l'autisme, l'autisme est un mot qui désigne un ensemble de difficultés, de troubles.
Alors que l'Êtrisme c'est la capacité humaine, profondément humaine, que l'on retrouve si souvent et si fortement développé chez des autistes pour peu qu'il en aient eut la possibilité.
C'est le sens de soi dont le monde entier semble en manque et que nous vendent des millions de papiers plus ou moins approximatifs sur le développement personnel.
[ Petite parenthèse à ce niveau, vous connaissez Amma?
Amma resta prostré face a l'ampleur des ce qu'elle percevais, c'était trop pour elle, et au lieu d'être médicalisé comme je suppose qu'elle aurait pu l'être en europe, et j'imagine même diagnostiqué autiste, un vieux sage déclara qu'elle était dans un état de transe avancé que seul connaissent les plus haut mystique de sa culture. C'est une transcription approximative et de mémoire d'un passage a la télévision française (nul part ailleurs, il y a bien longtemps, si vous retrouvez la vidéo il y aura sûrement a rectifier dans ce propos).
Cet exemple vise surtout à exprimer mon ressentis :
L'autisme à souvent comme effet, secondaire ou direct je ne sais pas, un développement de la capacité à être soi même.
Mais attention, l'inverse est tout aussi possible, le coté trouble s'il n'est que combattu me semble aussi pouvoir aboutir à la destruction de cette capacité au "profit" d'une hyper urgence perpétuelle d'adaptation destructrice ... jusqu'à l'auto-mutilation qui, il me semble, exprime à la face du monde ce combat contre soi-même qui a, bien souvent je le crains, été imposé ! ]
Donc voilà un mot, qui en vaut un autre, et qui exprime une chose tellement évidente que toute explication semble créer de la complexité là où il n'y en avait pas.
Alors je préciserais surtout l'objectif d'en faire un mot :
Êtrisme, pointe directement une force, sans aucun encombrement de trouble, une force humaine et partageable, et c'est là que je veux en venir.
L'Êtrisme peut servir à ré-harmoniser les autistes dont la singularité a été combattu pour tenter de les adapter au monde.
L'Êtrisme peut servir à employer des autistes à diffuser leur capacité d'auto-écoute envers un publique demandeur de "développement personnel".
L'Êtrisme vaut aussi bien entre autiste et entre non autiste.
L'Êtrisme c'est juste une force, un des rares mots en -isme qui ne soit pas sectaire, qui parle de l'ouverture au monde et aux autre oui, mais à partir de soi même, donc le contraire de l'individualisme qui est un enfermement sur soi qui n'implique pas se percevoir soi-même.
Voilà, c'est tout, j'espère que l'idée vous plaira comme elle me plais à moi.
N'hésitez pas à critiquer, où a dire là où c'est déjà mis en pratique, car si c'est bien comme je le pense une évidence, il est certains que le sujet a déjà été exploré de milles façons avant que je ne le saisisse.
Au plaisir de vous lire en retour.
PS :
Ca fait longtemps que je déplore de ne pouvoir parler que du handicap avec le mot autisme alors que moi ce qui m'intéresse c'est la capacité singulière associé mais qui n'est pas propre à l'autisme et qui n'est jamais aussi mal nommé que par le mot autisme issue de la désignation de trouble. La partie trouble a été bafoué par quelques hurluberlu qui on essayé de se faire croire, dans la suite d'une culture populaire déformante, qu'il suffisait d'endosser le costume d'Aspi pour avoir l'aire génial ... triste et vaste c******* ... la vérité, enfin telle qu'elle apparaît a mes yeux, chacun jugera, c'est que c'est cette extraordinaire force d'être par soi même qui est en eux, par chaque individu, autiste ou pas. Et la singularité étant plus développé chez les autistes qui vivent aussi les difficultés et les troubles fait aussi un effet loupe sur cette force à être soi même quant ils ont su la trouver.
Mais ne nous y trompons pas, cette force là, elle n'est pas autistique, elle est humaine. Partageons là, et par là apprenons à aimer chacune des singularités individuelles.
Re: Êtrisme
Génial ! Beau concept Philo-socio-psychologique !
J'adhère totalement !
Et d'ailleurs, en ce qui me concerne, je ne sais strictement pas dans quelle "case" on va vouloir me mettre. Qu'importe ! n'importe !
En tout cas moi je médite ce concept, je médite l'Êtrisme...oui
J'adhère totalement !
Et d'ailleurs, en ce qui me concerne, je ne sais strictement pas dans quelle "case" on va vouloir me mettre. Qu'importe ! n'importe !
En tout cas moi je médite ce concept, je médite l'Êtrisme...oui
- manu
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Re: Êtrisme
Angèle a écrit :Philo-socio-psychologique
En ce moment j'étudie le sujet de la somato-psycho-pédagogie, c'est le même domaine mais tes termes ressemblent a une transposition a l'échelle inter-individuelle. merci, pour ces mots c'est exactement tout pile ce que je vise!
Et puisque j'ai lu sur un autre sujet un problème de dépression il parait que la méditation à autant d'efficacité contre la dépression que les anti-dépresseurs!
C'est pas une blague, il y à des références scientifiques sérieuses ici et là
Re: Êtrisme
Merci Manu !
Oui je fais du yoga depuis quelques mois, ça aide beaucoup ! (physiquement et psychologiquement )
J'ai étrangement beaucoup moins de mal avec le yoga purement méditatif (type yoga nidra....) que de me mouvoir dans l'espace "correctement" et effectuer les postures (aïe aïe, je suis raide comme un piquet en plus )
Mais j'y crois...avec le temps ça devrait donner du résultat !
Tu pratiques quel genre de méditation toi ?
- manu
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Re: Êtrisme
La méditation ... je sais pas, transgenre!
Non, plus sérieusement j'ai suivi les conseil du type dont j'ai mis le lien plus haut pour les principes de bases dont la phrases "f***** vous la paix", ou encore "effort d'attention au moment présent, conscient, délibéré et désintéressé." (livre pratique de la méditation, un regard plus claire sur votre vie et le monde)
Je pratique aussi le chi kong, version avec bâton, entre gymnastique, méditation, et travail énergétique, en particulier en marchant en forêt avec mon fidèle compagnon à 4 pattes.
Et aussi une position de yoga sur la tête, pas très longtemps, c'est dur, mais c'est très bien le matin pour pas avoir besoin de chauffage en entrant dans la salle de bain!
Tout ça quotidiennement (ou presque) depuis seulement un peu plus d'un mois, j'avais beaucoup besoin de me recentrer pour pas devenir locataire permanent de la lune.
Selon moi c'est tout pareil que le yoga du moins au niveau où j'en suis, c'est à dire se recentrer sur l' "ici et maintenant" en faisant circuler les "énergies" du corps.
Je suis intimement convaincu que l'esprit fonctionne de façon interdépendante avec le corps, d’ailleurs le néocortex, le cerveau typiquement humain, est une surcouche de la partie sensorimotrice, physiquement posé dessus,
Et pour rejoindre le sujet de base je pense aussi que les gestes autistique, genre flapping, balancement, etc, sont un effet direct de cette interaction corps esprit, à prendre au sérieux en respectant l'intelligence du corps qui se niche dans ces attitudes au lieu de simplement les combattre.
C'est le sens de la présence de ce post ici.
Non, plus sérieusement j'ai suivi les conseil du type dont j'ai mis le lien plus haut pour les principes de bases dont la phrases "f***** vous la paix", ou encore "effort d'attention au moment présent, conscient, délibéré et désintéressé." (livre pratique de la méditation, un regard plus claire sur votre vie et le monde)
Je pratique aussi le chi kong, version avec bâton, entre gymnastique, méditation, et travail énergétique, en particulier en marchant en forêt avec mon fidèle compagnon à 4 pattes.
Et aussi une position de yoga sur la tête, pas très longtemps, c'est dur, mais c'est très bien le matin pour pas avoir besoin de chauffage en entrant dans la salle de bain!
Tout ça quotidiennement (ou presque) depuis seulement un peu plus d'un mois, j'avais beaucoup besoin de me recentrer pour pas devenir locataire permanent de la lune.
Selon moi c'est tout pareil que le yoga du moins au niveau où j'en suis, c'est à dire se recentrer sur l' "ici et maintenant" en faisant circuler les "énergies" du corps.
Je suis intimement convaincu que l'esprit fonctionne de façon interdépendante avec le corps, d’ailleurs le néocortex, le cerveau typiquement humain, est une surcouche de la partie sensorimotrice, physiquement posé dessus,
Et pour rejoindre le sujet de base je pense aussi que les gestes autistique, genre flapping, balancement, etc, sont un effet direct de cette interaction corps esprit, à prendre au sérieux en respectant l'intelligence du corps qui se niche dans ces attitudes au lieu de simplement les combattre.
C'est le sens de la présence de ce post ici.
Re: Êtrisme
Oui ça c'est quelque chose de typique chez moi, j'ai passé des années à les combattre pour qu'on arrête de me traiter de "dingo" ....et résultat toutes les tensions se sont accumulées dans mon esprit/psychisme/cerveau jusqu'à ce que la durite explose au niveau psy ; et j'ai accumulé aussi des raideurs musculaires durant des années...manu a écrit : Et pour rejoindre le sujet de base je pense aussi que les gestes autistique, genre flapping, balancement, etc, sont un effet direct de cette interaction corps esprit, à prendre au sérieux en respectant l'intelligence du corps qui se niche dans ces attitudes au lieu de simplement les combattre.
C'est le sens de la présence de ce post ici.
C'est assez drôle que la pratique du taïchi (que j'ai eu il y a 2 ans) a amorcé la "réinititiation" de ces gestes "instinctifs" qui me permettaient une évacuation neuro-psy (j'ai parlé d'"évacuation" post sur le burnt out http://www.satedi.net/forum/viewtopic.p ... 99#p116899)
et ont de plus des effets très positifs au niveau somatique !!!
(dans le yoga certains type de balancements sont censés soulager les migraines et les tensions neurologiques)
J'en déduis, dans ma pensée idiosyncrasique, que parmi les grands maîtres qui ont initiés ces gestes pour libérer l'esprit et libérer le corps ou encore harmoniser l'esprit avec le corps il y avait soit des génies soit des autistes (ou encore les 2 à la fois !)
Peut-être est-ce la vision occidentale qui est trop normalisante, je ne sais pas...j'ai souvent rêvé de changer de pays en pensant me sentir mieux accueillie/intégrée, peut-être est-ce aussi sûrement une lubie idéaliste...
- manu
- SAtedI tous les jours
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Re: Êtrisme
Alors ça c'est étonnant, par ce que moi c'est aussi le taîchi, il y a dix ans, qui m'a décoincé, en m’imposant d'abandonner l'idée que je pouvais avancer relativement a intellectuellement envisageable. Je ne pouvais pas pratiquer et conserver cette illusion en même temps, et j'ai du m'ouvrir au fait de devoir m’adapter à ce qui dépassait ce que je pouvais réfléchir. Grosse révolution interne pour moi, qui m'a expliqué un dicton chinois qui dis a peu près "celui qui avance pour atteindre un but est un fou!". Très antilogique au premier abord, mais ce n'est que le reflet orientale du "je sais que je ne sais rien" de Socrate en occident.Angèle a écrit :C'est assez drôle que la pratique du taïchi (que j'ai eu il y a 2 ans) a amorcé la "réinititiation"
J'ai arrêté depuis, pour des raisons de vie, mais le chi kong c'est de la même famille.
Hé bien moi je pense que c'était des humains, géniaux peut être, autiste peut être, mais que cette caractéristique là elle est juste humaine, fondamentalement, et viscéralement, et même animal! (on parlais de magnétisme animal en découvrant ces énergie en france vers 1800)Angèle a écrit :J'en déduis, dans ma pensée idiosyncrasique, que parmi les grands maîtres qui ont initiés ces gestes pour libérer l'esprit et libérer le corps ou encore harmoniser l'esprit avec le corps il y avait soit des génies soit des autistes (ou encore les 2 à la fois !)
En fait, je met ça dans une pensée évolutionniste :
L'animal humain doit apprendre a gérer sa capacité d'abstraction, et la réponse est dans la vie elle même : ça ne peux se faire qu'en harmonie avec ce que la vie a mis en place dans nos corps depuis plusieurs milliards d'années.
Les autistes n'ont souvent juste pas d'autres choix que de s'y ré-ancrer, les génies qui cherchaient a résoudre les problèmes humains non plus, par ce que le corps constitue l'esprit (et réciproquement!).
Enfin pour ce qui est de changer de pays, ce n'est utile a mon avis que pour masquer les troubles dernière le fait d'être étranger, c'est un conseil d'une dame a un café asperger, peut être pertinent, je sais pas.
Pour être accueilli, intégré, je crois qu'il faut déjà apprendre a s'accueillir et s'intégrer soi même, pour être apte a se présenter tel qu'on est vraiment, et pas tel qu'on nous a demandé d'être ... c'est du moins le chemin que j'essaye de prendre et de partager ...
Re: Êtrisme
Alors ça c'est vrai que c'est très dur et si les tensions psychique/physiques persistent, c'est que j'ai vraiment du mal à accepter de ne pas tout maîtriser, de perdre le contrôle (puisque je suis incapable de TOUT savoir...zut ! )manu a écrit : j'ai du m'ouvrir au fait de devoir m’adapter à ce qui dépassait ce que je pouvais réfléchir.
Et non contrairement à l'argument que j'entend souvent, ce n'est pas une question d'ego...cela ne me pose pas de problème de me dire "ayons l'humilité d'être ignorant" ;
Par contre "lâcher prise" et se retrouver face à ses peurs, ses angoisses, parce que face à la non-connaissance (non délimitation, non maîtrise....etc....) BEN C'EST SACREMENT DUR
et non je ne suis pas une psychopathe mégalo qui tente de tout contrôler, juste une fille un peu paumée
Oui je suis d'accord, et malheureusement (ou heureusement) je n'ai pas réussi à faire la comédie/l'imposteur alors forcément je crois être restée telle que je suis naturellement et pas comme on a voulu que je sois...cela a quand même limité et limite mes relations...manu a écrit : Pour être accueilli, intégré, je crois qu'il faut déjà apprendre a s'accueillir et s'intégrer soi même, pour être apte a se présenter tel qu'on est vraiment, et pas tel qu'on nous a demandé d'être ...
J'ai au moins réussi à laisser tomber l'idée de me suradapter à coup de vains efforts.
En revanche s'accepter, ça s'est une autre paire de manches....quand j'y serais parvenue ça devrait m'ouvrir, effectivement... Jusqu'au point d'être ultra sociable et extravertie non, mais mes relations seront qualitativement meilleures
Merci
- manu
- SAtedI tous les jours
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Re: Êtrisme
C'est plus facile que d'être ce qu'on est pas!Angèle a écrit :Par contre "lâcher prise" et se retrouver face à ses peurs, ses angoisses, parce que face à la non-connaissance (non délimitation, non maîtrise....etc....) BEN C'EST SACREMENT DUR
Ce que tu as abandonné avec raison, la moitié du chemin est parcourue.
J'ai commencé pour ma part a être fier de ce que j'avais traversé quant j'ai pris conscience de mes difficulté (ça peut être le sens du diagnostique).
Se voir avec respect, et bienveillance, voir ces défauts, ses failles, sans les juger, et en les intégrant comme composante de sa nature est une voie que propose fabrice midal dans sa présentation de la méditation.
Un autre biais que j'utilise, que je découvre faire maintenant, c'est de s'adresser au vrai de l'autre.
Prendre en compte les fragilités perçues et les "bercer", pour leur redonner le confort et la capacité d'être eux-même est aussi une voie efficace.
Moi j'ai appris à la faire avec l'enfant intérieur en moi, et j'ai appris à me confier en parole dans ma réalité, et ça aide les interlocuteurs a faire pareil, a se dire dans le vrai.
J'ai fait de super rencontre par ce biais, bien que cette capacité soi fragile chez moi, et nécessite une sécurisation forte, mais j'ai appris que l'adulte n'avait plus a craindre comme l'enfant, et qu'il avait la capacité a le rassurer, donc à me rassurer, et par là a rassurer l'autre.
Libérer le corps, mon sujet sur l' "êtrisme", c'est aussi faire confiance aux capacités naturelles forgées sur des millénaires d'évolution.
Certains autres y opposerons un refus de l'expression de votre propre altérité, singularité, mais le fait est qu'il y aspirent aussi.
Il faut forger cette capacité en sécurité, en silence, loin du monde, et confronter petit a petit cet être libéré aux autres, qui vont petit a petit, pour certain, rejoindre cet état de libération de l'être qui s'avère contagieux. (j'ai moi même été fécondé par d'autres dans ce droit a être.)
C'est de mon point de vue le sens profond qu'on retrouve dans bien des religions, dont le terme polémique de jihad, une lute pour l'âme, et j'ai dialogué là dessus avec un ami qui à le niveau pour être imam et qui a suivit l’enseignement de maîtres spirituels musulman.
Je parle aussi de l’apocalypse (étymologiquement la levé du voile) comme la perte des convictions anciennes de l'esprit, et donc la description du passage vers l'éveil (notion du bouddhisme).
De cette vision je tire la conviction que c'est un travail humain, au sens évolutionniste, de l'intégration de l'esprit d'abstraction, faculté humaine par excellence, pour évoluer ensemble vers une meilleures harmonie entre le corps ancestrale et l'esprit, émergence nouvelle.
Donc la lutte est difficile, mais elle donne un sens à la vie humaine, c'est un combat pour l'humanité, tout entière, concrète et abstraite, les deux ensemble, et le comprendre intellectuellement autorise à mieux entendre les doléances du corps.
Tout cela n'étant qu'à mon humble avis interprétatif de ceux préexistant.