L'insomnie, la détresse, la solitude,
L'envie de rien, mais ça j'ai l'habitude,
Tout comme savoir combien la vie est rude,
Le paradis est au Nord ou au Sud ?
Je suis perdu, je ne sais plus quoi faire,
M'en remets à mon sort, je désespère.
Il paraît pourtant que la vie est belle,
J'en vois juste l'aspect fade et cruel.
Aimer, souffrir, goûter à ce mélange,
Vouloir vomir tant tout me semble étrange,
Vouloir mourir, tant tout ça me dérange,
Ne plus me dire "un jour viendra un ange"
Accepter que ma vie en fait ne rime à rien,
En chasser toute envie, n'en attendant plus rien,
Accepter que la mort soit mon dernier espoir
En chasser les à priori, le côté noir.
Ne pas être plus compris que l'on peut comprendre,
Avoir envie d'hurler sans pourtant rien attendre,
Etre conscient que se battre ne sert à rien,
Mais essayer quand même, n'acceptant pas la fin.
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
J'ai choisi ce poème parce que la 1ère strophe m'a immédiatement plue lorsque je l'avait lu sur un mur publicitaire des couloirs du métro, à Paris.
Tant que je l'ai apprise par coeur en attendant sur le quai que le métro arrive.
nana
Enthousiasmée par Les Royaumes Démoniaques de Christopher Evrard https://lstu.fr/les-royaumes-demoniaques-amazon